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The Dear Hunter est une formation relativement inconnue de cette rive de l’Atlantique alors que côté ouest, les natifs de Boston accumulent déjà quatre opus dont les appréciations furent jusque là plus qu’honorables. A l’origine, mené comme un projet parallèle par Casey Crescenzo, chanteur-guitariste des post-coreux de The Receiving End Of Sirens, cet agrément auxiliaire prend vite la forme d’un projet à plein temps.
Dernier né des studios Triple Crown, "The Color Spectrum" n’est, en revanche et comme son nom pourrait l’indiquer, rien de plus qu’un panel représentatif (dans sa version standard) pioché dans neuf EP quatre titres, chacun sorti avec un code couleur du spectre visible. Malgré une pochette un peu désuète mais qui ne manque pas de charme, cet échantillonnage possède tous les artifices d’un album moderne que certains n’auront pas tôt fait de rapprocher de ceux de The Mars Volta et de Coheed And Cambria.
On pourrait d’ailleurs élargir le champs de rapprochement tant nos chers chasseurs semblent aimer à rabattre nombre de genres musicaux. Mangeant au râtelier du rock alternatif ("Fall and Flee", "Deny it All") tout comme de la country ("The Canopy"), c’est sans honte que le quartet s’acoquine aussi avec le rockabilly ("She's Always Singing", "Trapdoor"), le stoner ("But There's Wolves") ou même une certaine idée de l’indus ("Filth and Squalor", voire pourquoi pas "What Time Taught Us") La gentille ballade ("Things That Hide Away", "Home") ne sera pas en reste, représentée comme il se doit par cette petite assemblée au milieu de laquelle trône tout de même "Lilian" puissant souverain aux apparats saillants dont le refrain fait montre d’une luminosité d’autant plus soudaine qu’elle n’avait pas semblé se manifester avec un tel appoint jusque là.
Au vue de la couverture et aux goûts très éclectiques des Américains, on pourrait croire à un "California" de Mr Bungle sans la folie et si le talent insolent de ces derniers était au rendez-vous. Seulement voilà l’un n’est pas l’autre même si The Dear Hunter peut prétendre rapporter de cette battue des compliments appuyés, choses qu’un quorum d’amateurs saura leur offrir. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Filth and Squalor (Black) - 04:01 02. Deny it All (Red) - 03:34 03. But There’s Wolves? (Orange) - 04:04 04. She’s Always Singing (Yellow) - 02:40 05. Things That Hide Away (Green) - 03:24 06. The Canopy (Green) - 03:52 07. Trapdoor (Blue) - 03:54 08. What Time Taught Us (Indigo) - 04:07 09. Lillian (Violet) - 04:07 10. Home (White) - 03:55 11. Fall and Flee (White) - 04:07
FORMATION:
Casey Crescenzo: Chant / Guitares / Basse / Piano, Maxwell Tousseau: Guitares Nick Crescenzo : Batterie / Percussions
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(1) AVIS DES LECTEURS
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