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""Mammoth" se place au croisement de The Flower Kings, Overhead, Simon Says voire ACT, avec une musicalité évidente et une technique très fluide."
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4/5
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Revoilà Beardfish ! Un peu plus d’un an après l’excellent Destined Solitaire et le side-project Gungfly de leur chanteur, les Suédois reviennent avec un Mammoth tout aussi maîtrisé.
Changement dans la continuité : si la composition du groupe reste inchangée, la musique délivrée ici est plus resserrée que dans l’opus précédent. Là où aux goûts de certains Destined Solitaire s’égarait quelque peu dans des développements jazzy assez libres, Mammoth montre ici plus de rigueur dans les compositions, en conservant un esprit “école suédoise”, typé 70’s avec le Hammond en vedette mais une rythmique précise et dynamique, et cette pointe de “déjantage” qui possède un charme certain. Nous sommes ici souvent au croisement de The Flower Kings, Overhead, Simon Says voire ACT, avec une musicalité évidente qui ne se disperse pas et une technique très fluide.
Aucun temps mort dans cet album, qui nous emmène du rock revisité (impeccable Platform en ouverture) au canterbury (l’instrumental Akakabotu), en ménageant une pause bienvenue avec le joli Inside / Outside tout au piano et en passant par des morceaux plus tendus comme l’excellent Green Waves, où la voix de Rikard Sjöblom s’exprime plutôt mieux que dans les passages calmes. Tout du long, l’auditeur ne pourra que saluer la maîtrise des contrastes (Without Saying Anything, une clôture en beauté !).
Avec Mammoth, Beardfish a encore frappé fort. Un excellent ouvrage de prog à la suédoise, à mon sens plus plaisant mélodiquement que le précédent Destined Solitaire. Il ne me manque que le coté symphonique pour être tout à fait emballé, mais on ne peut pas tout avoir ! - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. The Platform - 08:06 02. And The Stone Said "if I Could Speak" - 15:08 03. Tightrope - 04:33 04. Green Waves - 08:54 05. Outside/inside - 01:44 06. Akakabotu - 05:41 07. Without Saying Anything (feat. Ventriloquist) - 08:11
FORMATION:
David Zackrisson: Guitares Magnus Östgren: Batterie Rikard Sjöblom: Chant / Claviers Robert Hansen: Basse
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(4) AVIS DES LECTEURS
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Je me souviens bien, cela fait tout juste un an que j'ai découvert Beardfish, avec cet album ! Franchement ça a été une révélation pour moi, je suis instantanément tombé amoureux de la voix de Rikard Sjoblom et de ce style de progressif, absolument fabuleux, complexe sans prise de tête, un son dur mais pas "metal", des mélodies à tomber par terre... Il se bonifie au fil des écoutes, c'est pourquoi je ne lui accorde pas la note de 8, mais 9, comme leurs trois derniers albums ! L'un de mes 5 groupes préférés, assurément !
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C'est sans doute ce qui relève des sentiments partagés. On trouve de tout sur cet album, qu'il s'agisse des références stylistiques ou des aléas qualitatifs. Du Zappa, du Genesis, d'autres tendances un peu (beaucoup) tournées vers le hard. Et puis qualitativement, du bon et du moins bon. Pour un "Platform" et un "Green Waves" plutôt brouillons, déconstruits, sans orientation(s) émotionnelle(s) particulière(s), on aura aussi un "And the stone said...", un "Tightrope" très réussis, remplis à bloc de talents éminemment progressifs, ou un final "Without saying anything" situé entre deux eaux. Difficile de cautionner la production, mais il serait bien dommage aussi de jeter le bébé avec l'eau du bain.
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Je n'ai pas accroché. Trop confus, pas assez mélodique, un son souvent assez cru qui ne me parle pas.
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Voir les 4 avis
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(1) COMMENTAIRE(S)
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LECTEURS:
3.6/5 (10 avis)
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STAFF:
4.1/5 (10 avis)
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