W.A.S.P.

(ETATS UNIS)

THE NEON GOD : PART II - THE DEMISE

(2004)
LABEL:

SANCTUARY

GENRE:

HEAVY METAL

TAGS:
80's, Chant éraillé, Concept-album
""
NIURK (26.05.2009)  
3/5
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Quelques mois après le premier volet, voici donc le second chapitre du nouveau concept de Blackie Lawless censé rivaliser avec "The Crimson Idol". L’écoute de la première partie nous avait déjà amené à statuer que cette prétention était vaine, et tout juste s’attendait-on avec cette suite à éviter le naufrage complet. Méfiance et appréhension se mêlaient à l’heure d’introduire cet album dans notre lecteur, deux sentiments qui paradoxalement seraient sans doute moins préjudiciables à son écoute que l’excitation et les attentes suscitées par le précédent.

Le premier constat est positif : la production est revenue à un niveau correct. Nous sommes toujours chez WASP et le son garde cet aspect sauvage, résolument typé 80’s, mais la batterie a regagné un peu de sa majesté passée et les claviers sonnent de façon moins lisse. La basse quant à elle, à l’image du traitement qui lui avait été réservé sur le premier volet, est particulièrement mise en avant, apportant une touche de groove non négligeable.

C’est donc par l’entraînant et parfaitement calibré « Never Say Die » que s’ouvre "The Neon God Part II", un titre qui apparaît comme un nouveau produit labellisé 100% Lawless : rythmique carrée et accrocheuse, refrain efficace, part belle faite aux guitares et à la voix éraillée inimitable de son auteur. Une attaque digne des meilleurs opus du groupe levant pour un temps nos doutes.

« Resurrector » hérite alors de la lourde tâche qu’est celle de devoir confirmer cette bonne impression, et s’il peut faire illusion quelques instants en se révélant de bonne facture, il laisse toutefois un sentiment mitigé tant sa structure paraît calquée sur les anciennes compositions du groupe. « The Demise » se voit sujette aux mêmes remarques, ses descentes de toms sonnant comme du réchauffé, sans s’avérer désagréable certes, mais en restant terriblement classique et basique.

Arrive sur ces entrefaites le cœur de l’album, venant réinsuffler un peu de passion et témoigner de l’excellence dont peut encore et toujours faire preuve Blackie. Ainsi, la ballade « Clockwork Mary » recèle de belles harmonies et lignes mélodiques touchantes, avant d’effectuer un retournement sous forme d’une accélération parfaitement menée, proposant au passage un nouveau solo de belle tenue. « Tear Down The Walls » fait son petit effet, se posant en titre direct parfaitement maîtrisé et exécuté. On regrettera juste que n’ait pas été poussé plus loin son final aux claviers, légèrement étouffé et manquant d’une touche d’inspiration qui en aurait fait un grand titre. « Come Back To Black » vient conclure ce trio gagnant en incontestable titre-phare de cet album, peut-être même du concept. Entre matraquage rageur de fûts, refrain hymnique à souhait et déferlantes de guitares, tout participe ici à l’excellence naturellement atteinte.

Les derniers titres se présentent à nous, atténuant légèrement notre nouvel enthousiasme, sans faire figure de douche froide pour autant : « All My Life » offre une noirceur apaisante et maîtrisée, semblant toutefois être tronqué dans ses développements, puis « Destinies To Come (Neon Dion) » joue au jeu de l’auto-plagiat en mimant sans vergogne un « My Wicked Heart », perdant de fait sa fraîcheur et son intérêt. « The Last Redemption » déroule enfin ses 13 minutes d’un final écorché, reprenant les quelques thèmes développés sur l’ensemble du concept. S’il s’avère de bonne tenue, il n’atteint fatalement pas la qualité de l’exceptionnel « The Great Misconception Of Me », final en son temps de "The Crimson Idol", les motifs dont il se fait l’écho n’étant eux-mêmes que d’une qualité moyenne à bonne.

Avec cette double offrande, Blackie apporte la preuve que ce qui fut ne sera plus, sans faire néanmoins de ce qui est un échec complet, encore moins une œuvre complètement indigne d’intérêt. L’ombre du passé plane, mais comment en vouloir à Lawless de s’échiner à faire revivre des temps si glorieux ? La réponse est simple : on ne peut pas, et tous les esprits chagrins devraient reconnaître en toute objectivité que "The Neon God" n’est ni mauvais, ni raté, tout au plus nostalgique.
- Site officiel

LISTE DES PISTES:
01. Never Say Die – 04:40
02. Resurrector – 04:25
03. The Demise – 04:01
04. Clockwork Mary – 04:19
05. Tear Down The Walls – 03:40
06. Come Back To Black – 04:49
07. All My Life – 02:35
08. Destinies To Come (Neon Dion) – 04:35
09. The Last Redemption – 13:39

FORMATION:
Blackie Lawless: Chant / Guitares / Claviers
Darrel Roberts: Guitares
Frankie Banali : Batterie
Mike Duda: Basse
   
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