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L’origine de Karmic Link se situe dans le courant de l’année 2006, lorsque le claviériste grec Stathis Kassios (ex Nightfall et System Shock) décide de monter son propre groupe. Bien épaulé par ses musiciens, il s’adonne alors à la composition de "No Light But Rather Darkness Visible", ou plus familièrement appelé "premier album de ce nouveau groupe posté en Scandinavie" (une appellation qui en jette nettement moins mais qui aboutit au même résultat…). Le combo s’est même permis d’enregistrer cette première galette aux fameux studios Tico Tico, l’antre quasi dévoué de Sonata Arctica, sous la coupe expérimentée du musicien/producteur également grec Bob Katsionis. Alors tout ce joli monde (une charmante chanteuse officie derrière le micro) s’est bien entendu fendu en quatre pour tenter de se faire remarquer dans une jungle métal de plus en plus bigarrée.
La tendance métallico-stylistique empruntée par Karmic Link revêt tous les contours du métal gothic à forte tendance mélodique, et surtout axée autour des claviers de Stathis Kassios. D’ailleurs, que toutes celles et ceux pour qui un son de synthétiseur puisé dans les méandres des années quatre vingt donne la migraine (ou tout autre forme de désagrément) passent tout de suite à autre chose. Car le claviériste fondateur y va de bon cœur, même si la guitare se forge tout de même une place fort honorable. Cette dualité entre l’agressivité de la six cordes et le son feutré et vaporeux du clavier (surtout sur les introductions pop et sucrées) permet à Karmic Link de s’imposer sur quelques titres très accrocheurs comme "Over You" (un single en puissance qui a tout pour cartonner) et aussi "Still Here", agréable mais beaucoup trop prévisible. L’instrumentation autour de Stathis Kassios reste un élément déterminant quant à la qualité des morceaux, notamment avec l’instrumental plus progressif "Devil Dance" où la guitare se réjouit de toutes ses cordes.
Seulement, le poste clé occupé par la chanteuse Mina G. sur les dix compositions de "No Light But Rather Darkness Visible" ne procure pas suffisamment les émotions qu’un tel combo se doit de faire partager. Son timbre doux manque cruellement de variations et de relief qui par là même irrite tout particulièrement sur le break pseudo oriental d’un morceau comme "Sickness". Pourtant, Mina G. a la capacité d'apporter un intérêt bien plus que substantiel par la modulation de son registre vocal sur des titres comme "Weak Being" et "Foreign Land".
Cette première production de Karmic Link dispose de quasiment autant d’atouts (l’indiscutable talent des musiciens) que de pas mal de points à améliorer (le manque de concision sur les compositions en demeure le principal). Si il n’y a rien à redire à la qualité du son et au mixage rendu par des tonalités modernes appliqué par Bob Katsionis, le côté très accessible des compositions (Karmic Link envoie carrément de la techno sur "Paralyzed") ne suffit pourtant pas à faire de "No Light But Rather Darkness Visible" un album incontournable sur la scène métal gothic actuelle. Et justement, c’est peut-être en voulant trop éblouir son public potentiel et à partir un peu trop dans toutes les directions que ce groupe tout de même assez prometteur s’est gentiment fourvoyé avec cet originel opus. "No Light But Rather Darkness Visible" reste une œuvre aussi inégale que perméable à l’épreuve du temps. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Over You 02. Sickness 03. Destination 04. Still Here 05. Hide These Words 06. Devil's Dance 07. Paralized 08. Weak Being 09. Foreign Land 10. No Light But Rather Darkness Visible
FORMATION:
Alexandros Stavrakas: Basse Elias Koskoris: Guitares Manos Matsos: Batterie Mina G: Chant Stathis Kassios: Claviers
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