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Voici l'un des plus grands opus du Crimso. Il y eut celui du prog' pur ("In the Court"), celui du classique ("Islands"), celui des prémices hard ("Red"). Lizard est, de toutes les oeuvres du club Robert Fripp, le plus orienté jazz.
Ce troisième album a pourtant bien failli ne jamais voir le jour. Laissé seul par tous ses anciens congénères, Robert Fripp songe un temps à répondre à l'appel de Yes pour remplacer le guitariste Peter Banks. Fort heureusement, une nouvelle équipe est constituée, dont le membre le plus éminent sera Mel Collins, le flûtiste-saxophoniste qui accompagnera Fripp plusieurs années.
Construit sur le même modèle que son successeur "Island", le disque propose une première face en guise de chemin de croix conduisant à la seconde. Ce sera "Lizard", le morceau-titre, et ses colossales 25 minutes, qui résument avec grandeur l'esprit du disque. Impros jazz de cuivres, piano hérité de George Gershwin, imagination débridée et remise en question perpétuelle.
Keith Tippet, qui fut pianiste de King Crimson sur "In the wake of Poseidon", revient participer à cette extraordinaire suite en compagnie de son groupe de jazz, le trop méconnu Centipede. Et pour ponctuer le tout, Anderson chante (d'une voix étonnamment basse) sur l'intro groovy du morceau. Incontournable.
- Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Cirkus 02. Indoor Games 03. Happy Family 04. Lady Of The Dancing Water 05. Lizard
FORMATION:
Andy Mcculloch: Batterie Gordon Haskell: Guitares / Basse Jon Anderson: Chant Keith Tippett: Claviers Mark Charig: Trombone Mel Collins: Flute, Saxophone Nick Evans: Trompette Robert Fripp: Guitares / Claviers
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(2) AVIS DES LECTEURS
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Longtemps "Lizard" resta de tous les King Crimson de la première période (que j'arrête à "Red") celui que j'aimais le moins. Probablement parce qu'il succédait à deux monuments ("In The Court" et "In The Wake") et remplaçait le progressif expérimental de ses deux prédécesseurs par un jazz expérimental moins séduisant à mes oreilles. Pourtant, avec le temps, j'ai appris à apprécier cet album. Comme tous les King Crimson, il réserve des moments de beauté limpide et d'autres de stridences crispantes.
'Cirkus' est une introduction aussi audacieuse et innovante que '21st Century Schizoïd Man" et 'Lady Of The Dancing Water' est d'une exquise délicatesse. Quant au long morceau-titre, c'est un epic progressif à la démesure de l'époque sur lequel les amateurs de Yes auront le plaisir de retrouver Jon Anderson.
Un album où les instruments à vent omniprésents font preuve d'une grande finesse, bien plus accessible malgré quelques digressions expérimentales que les trois albums qui vont le suivre.
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"In the Wake of Poseidon", l'album qui précéde celui-ci, est le résultat du clonage de "In the Court" ... Pour "Lizard", changement de personnel et d'orientation musicale : Du jazz expérimental. Dans l'ensemble cet opus reste très mélodique mais les exercices rythmiques commencent à apparaître. La guitare de R.Fripp, très présente au début, s'estompe progressivement pour laisser place aux instruments à vent de l'excellent Mel Collins, incontestablement le maître musicien de cet oeuvre. A écouter, ça peut en surprendre plus d'un !!!
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LECTEURS:
4.4/5 (7 avis)
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STAFF:
3.8/5 (9 avis)
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