THOMAS CHARLIE PEDERSEN

(DANEMARK)

EMPLOYEES MUST WASH HANDS

(2023)
LABEL:

AUTOPRODUCTION

GENRE:

ROCK

TAGS:
Chant grave, Folk, Intimiste, Mélancolique, Symphonique
""Employees Must Wash Hands" est le troisième album solo de Thomas Charlie Pedersen qui nous propose un album pop et direct ayant pour sujet la solitude du confinement."
ADRIANSTORK (10.05.2023)  
3/5
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Rien n’arrête Thomas Charlie Pedersen. Le chanteur et guitariste danois avait déjà sorti à l'automne 2022 avec sa formation Vinyl Floor son cinquième opus "Funhouse Mirror". Quelques mois plus tard, il récidive en sortant son troisième album solo dont le titre "Employees Must Wash Hands" est assez éloquent pour illustrer la genèse de ses compositions en plein confinement... mais avec la compagnie de son frère Daniel, également membre de Vinyl Floor.

Il ne faut toutefois pas s'attendre à un album lugubre et à un esprit désabusé. Comme pour Vinyl Floor, nous sommes invités à un voyage à remonter le temps dans une pop luxueuse dont les Beatles ne sont jamais très loin. Et cela commence dès le premier morceau 'Yesterdays And Silly Ways' qui évoque sans aucune erreur possible le Fab Four dans ses meilleurs moments. La solitude, thématique évidente, débouche sur la mélancolie comme sur 'Rains On Saturn' avec ses notes de piano pesantes, la batterie martelée de 'Mass In D Minor' ou sur 'Organ Prayer (In E Flat)' mais la voix chaleureuse vient éclairer les ténèbres. L'interprétation vocale est l'un des plus grands atouts de ce disque, claire, parfois sentencieuse mais toujours réconfortante.

Quinze pistes pour une durée de 36 minutes, on peut dire que l'artiste danois va à l'essentiel. Cette brièveté n'empêche pas certaines pistes de faire doublon ou de s'avérer anecdotiques ('Night Of Stars', 'Sooner Than You Think'). On ressent par moments un goût d'inachevé, Thomas Charlie Pedersen se contentant parfois de rester à la surface et ne s'aventurant pas suffisamment souvent au-delà des 4 minutes. La ballade à cordes 'Stagnant Pools Of Sorrow' ressemble à une symphonie de poche et aurait mérité de s'étirer plus langoureusement au-delà de ses 2 minutes et 23 secondes tout comme 'Oh Whatever'. Le plus long titre, 'Fiddler And The Travesty', nous donne un aperçu de ce à quoi cet album aurait pu ressembler si son auteur avait voulu se montrer un peu plus aventureux.

Si l'album n'est pas révolutionnaire, en revanche, il remplit sa mission de nous conduire dans le monde magique de la pop grâce à la voix de son interprète et à son esprit positif. Point besoin n'est de vous laver les oreilles avant de vous pencher sur cet album.
- Site officiel

LISTE DES PISTES:
01. Yesterdays And Silly Ways
02. Oh, Whatever
03. Slow Passage
04. Rains On Saturn
05. Coarse Rasp Of Yore
06. Mass In D Minor
07. Fiddler & The Travesty
08. You Can't Have It Both Ways
09. Sooner Than You Think
10. Tremble And Reel
11. Night Of Stars
12. Organ Prayer (in E Flat)
13. Worry Beads
14. Beach In Vietnam
15. Stagnant Pools Of Sorrow

FORMATION:
Daniel Pedersen: Batterie
Thomas Charlie Pedersen: Chant / Guitares / Basse / Batterie
   
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