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"John Frusciante de retour, les Red Hot Chili Peppers sont toujours sur la corde raide et soufflent le chaud et le froid sans rougir avec "Unlimited Love"."
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4/5
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Il en va des groupes de musique comme des couples, il y a des hauts et des bas, des périodes de séparation, des incompréhensions, des retrouvailles, et bien d’autres phases multipliées par un nombre de protagonistes plus élevé que dans un couple (a priori).
Les Red Hot Chili Peppers ont eu leur lot de drames et de larmes en quasiment 40 ans d’existence, depuis le décès tragique de leur premier guitariste Hillel Slovak aux errances narcotiques entrainant le départ de son successeur, le jeune surdoué John Frusciante, juste au moment du succès planétaire de leur cinquième opus "Blood Sugar Sex Magic", en passant par les apparitions/disparitions de Dave Navarro (Jane’s Addiction) et John Klinghoffer (maintenant chez Eddie Vedder et Pearl Jam) à la six-cordes, le retour puis le nouveau départ de l’enfant prodige et… son nouveau retour inattendu.
John Frusciante est donc parti une décennie complète et n’avait plus enregistré avec les RHCP depuis le double "Stadium Arcadium" en 2006. Si l’on ajoute à cela le retour de Rick Rubin aux manettes, "Unlimited Love" devient un évènement pour qui a suivi un minimum les aventures de ces pois sauteurs attachants, maladroits et profondément humains.
Si la douzième livraison des Californiens n’apporte aucune révolution, elle offre un panorama sonore qui ne ressemble à aucun autre : celui de musiciens qui communiquent autant qu’ils communient, ne faisant plus qu’un avec l’électricité qui les traverse lorsqu’ils transforment l’air ambiant en chansons. Heureux de se retrouver, le quatuor dévale des pentes que lui seul connaît, 'Black Summer' en guise de fenêtre entrouverte sur un monde que l’on avait un peu oublié, à tort. Une guitare liquide puis acérée, des harmonies, ce groove si puissant cher à Chad Smith et bien sûr la basse de Flea, qui porte à elle seule des morceaux comme le funky 'Aquatic Mouth Dance'. Ça danse et ça virevolte ('Here Ever After'), Anthony Kiedis alterne chant et rap à l’ancienne ('Poster Child'), ça envoie des mandales entre les oreilles ('These Are The Ways'), ça ronronne doucement (le coda acoustique 'Tangelo'). Bref, ça rougeoie, ça chauffe, ça pimente et surtout, ça fait plaisir.
Indispensable ? Probablement pas.
Agréable ? Absolument.
Surprenant ? Le groupe a apparemment accouché de pas moins d’une cinquantaine de morceaux durant les sessions d’enregistrement et envisage la sortie d’un nouveau chapitre rapidement.
Amour ? Illimité. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. Black Summer - 03:52 02. Here Ever After - 03:50 03. Aquatic Mouth Dance - 04:20 04. Not The One - 04:26 05. Poster Child - 05:18 06. The Great Apes - 05:01 07. It's Only Natural - 05:33 08. She's A Lover - 03:41 09. These Are The Ways - 03:56 10. Whatchu Thinkin' - 03:41 11. Bastards Of Light - 03:39 12. White Braids & Pillow Chair - 03:40 13. One Way Traffic - 04:10 14. Veronica - 04:29 15. Let 'em Cry - 04:23 16. The Heavy Wing - 05:31 17. Tangelo - 03:38
FORMATION:
Anthony Kiedis: Chant Chad Smith: Batterie Flea: Chant / Basse / Claviers John Frusciante: Guitares
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(1) AVIS DES LECTEURS
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(4) COMMENTAIRE(S)
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La vache cinquante chansons et ils n'en ont retenu que 17, donc 33 n'ont pas été retenues (certainement de moins bonnes) qu'ils veulent nous resservir dans un prochain album. Comme disait Coluche: meilleur que très mauvais, c'est passable ou mauvais, mais moins bon que très mauvais, c'est quoi ? Enfin pourquoi nous imposer 17 titre, plus d'une une heure de musique moyenne, est-ce pour du simple remplissage ?
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Ce disque confirme tout le mal que je peux penser de RHCP: un groupe qui sert une soupe insipide, très calibrée et sans relief depuis de années, un groupe qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Les plans sont pompés sur leurs albums précédents, les titres sont molassons sont produits comme de la pop: basse et batterie prédominantes certes, mais sans relief et voix plate sans aucune dynamique. Par ailleurs, le retour de Frusciante n'arrange rien à l'affaire, mais comment aurait-il pu sachant les lacunes du bonhomme à la guitare. Ainsi comme de coutume ses riff sont peu inspirés et ses parties solitaires toujours aussi brouillonnes, notamment les bends arrachent le tympan par leur manque de maîtrise. Un mauvais album d'un groupe à la dérive.
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Je n'avais pas lu qu'ils avaient composé 50 morceaux... Je ne suis pas étonné...
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Un groupe qui apparait véritablement fatigué... Fatigué de composer vu la qualité des compositions qui semblent en grande partie être des brouillons non retravaillées, fatigué de jouer vu la lenteur des tempos et la difficulté technique ? Pour moi, c'est triste d'en arriver là quand on connait le talent des musiciens.
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LECTEURS:
4.3/5 (3 avis)
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STAFF:
2.7/5 (6 avis)
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