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""The Tide, The Thief & The River’s End" est ni plus ni moins que le disque de métal progressif incontournable de 2013."
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4/5
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De la scène australienne, véritable creuset du métal progressif, Caligula’s Horse est apparu dès son premier album "Moments From Eternal City" comme un des plus brillants espoirs. D’exutoire temporaire pour le duo de compositeurs Vallen (Quandary)-Grey (Arcane) le groupe est ainsi passé à un projet plus en adéquation avec les ambitions qui trouvent dans ce "The Tide, The Thief & The River’s End" une expression très sérieuse.
Il n’aura fallu que deux ans à Vallen et Grey pour passer d’un "Moments From Eternal City" tout feu tout flamme débordant d’idées mal canalisées à ce "The Tide, The Thief & The River’s End" porteur des progrès du groupe en termes de production, de finitions et de cohérence. Caligula’s Horse montre une vraie assurance et affiche sa personnalité au travers de ces huit morceaux marqués de la combinaison très australienne entre métal progressif et métal alternatif. C’est d’ailleurs la couleur locale de Brisbane (dont sont issus Caligula’s Horse mais aussi The Butterfly Effect et Dead Letter Circus !) qui ressort dans le premier titre ‘A Gift To Afterthought’ avec cette énergie et cette façon d’amener le refrain. Le reste de l’album s’émancipe de cette tutelle pour aller voir du côté du métal progressif fort en émotions dans ce qu’il a de plus racé (Haken principalement).
C’est à partir de ‘Water’s Edge’ que le concept du disque prend corps et trouve la nuance qu’il développera jusqu’à la fin. Au lieu des dix idées par morceaux qui inondaient "MFEC" les australiens ramassent ici ce que leur créativité leur offre de plus riche. La parfaite synthèse passe par le riff parfaitement ciselé (‘All Is Quiet By The Wall’), les éclairs mélodiques fulgurants (‘Into The White’), l'économie dans l’art des contrastes (le passage entre les deux derniers morceaux ou l’instrumentale ‘Old Crack In New Earth’) et la puissance explosive au moment précis où il faut (le final de ‘Water’s Edge’ et du chef d’œuvre ‘Dark Hair Down’). Les deux géniteurs de la musique de Caligula’s Horse ont trouvé leur juste mesure chacun dans leur spécialité. Vallen avec un jeu au bon dosage acoustique-électrique et moins marqué par Steve Vai en soli, et Grey avec un superbe chant (‘Into The White’) proche de celui de Ross Jennings et parfaitement mis en relief par les chœurs (les fins de 'Water's Edge' et ‘Atlas’).
"The Tide, The Thief & The River’s End" est sorti en fin d'année dernière et apparaissait à votre serviteur (et d’autres chroniqueurs de Music Waves) comme le meilleur disque de métal progressif de 2013. Les mois ont fait leur œuvre et les certitudes de cette époque ont pu se confronter à la dure mais révélatrice loi du temps avec toujours le même constat : "The Tide, The Thief & The River’s End" est déjà l’œuvre majeure d’un groupe au destin très prometteur. - Site officiel
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LISTE DES PISTES:
01. A Gift to Afterthought -06:18 02. Water:s Edge -07:39 03. Atlas -05:02 04. Into the White -08:29 05. Old Cracks in New Earth -06:31 06. Dark Hair Down -06:04 07. Thief -02:09 08. All is Quiet by the Wall -08:19
FORMATION:
Dave Couper: Basse Geoff Irish: Batterie Jim Grey: Chant Sam Vallen: Guitares Zac Greensill: Guitares
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(2) COMMENTAIRE(S)
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