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Voilà un album très surprenant et très attachant. Le chant emprunté au monde de l'opéra, qui alternent plusieurs voix allant du baryton masculin jusqu'au soprano féminin, pourra surprendre voire indisposé de prime abord, mais il donne une coloration toute particulière et assez inédite à des compositions finement ciselées. Les premiers morceaux installent une ambiance plutôt pastorale, avant d'aborder des contrées plus variées, avec notamment une guitare joliment mise en avant.
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Madame Anneke a une voix, et ça s'entend !!! A ce niveau de maîtrise, c'est juste impressionnant. Comme les compositions ne sont pas en reste, et pas uniquement au service de la voix, justement, tout ça passe crème ! Alors, pour ceux qui souhaitent un album bien chanté, bien joué, pas prise de tête, mélodique, acoustique ... foncez.
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Avec une telle somme de talents réunis, souvent on observe un effet multiplicateur, et c'est bien le cas ici. Etrangement, cette nouvelle offrande m'a initialement semble manqué de souffle, un comble car les écoutes successives m'ont fait découvrir peut à peu la finesse et la diversité des arrangements. La patte des différents contributeurs se fait sentir aux divers moments du double album - ah, le petit passage en canon cher à l'ami Morse -, ce qui le rend encore plus attachant. Alors, c'est un grand OUI pour embarquer dans le dirigeable futuriste de Transatlantic. Et revenez quand vous voulez, les gars.
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Encore une écoute du week-end. Je possède cet album depuis sa sortie et je ne l'avais jamais écouté. Shame on me! Car c'est un album de toute beauté, porté à parts égales par les différents synthétiseurs, les guitares et les chants assurés par les différents intervenants. Une musique qui reste d'actualité (quelques sons de synthè datés néamoins), qui n'est pas sans rappeler par moment la musique du Floyd.
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Un album dans lequel je me suis replongé avec délectation ce week-end. La pochette a beau être laide comme un pou et le nom de l'album con comme la lune, la galette recèle une musique d'une richesse incroyable, comme ce moment dans Quartz où l'on passe comme pour rire d'un chant presque rap (et oui!) à une interlude aérienne de toute beauté, portée par les claviers de Mark Kelly : un de ces rares moments où la magie musicale vous emporte au loin, pour ne plus vous lâcher. Steve Hogart, dont la voix évolue dans plusieurs registres, ce qui n'est pas le cas sur tous les albums de Marillion, et Steven Rothery, avec ses interventions lumineuses, éclaboussent aussi ce disque de toute leur classe. Seul bémol, avec 20 ans de recul (gloups), la production un peu étouffé, qui montre l'étendue du chemin parcouru dans l'ingénierie du son.
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Peut-on reprocher à un artiste de se diversifier, de s'essayer à d'autres registres ? Certes non. The Future Bites est-il pour autant une réussite ? Certes ... non, non plus. Hélas. A l'écoute de cet opus, je me demande, est-ce réellement ce que SW a voulu faire, ou est-ce un diktat imposé (par lui? par sa maison de disque? pour l'argent? je me perds en conjectures) ? Ce virage résolument électro lui apportera-il de nouveaux fans ? Pas sûr. Risque t'il de lui faire perdre ceux de la première heure ? A voir.
Oui, ça fait beaucoup de questions, mais ce disque en pose beaucoup. Ce n'est pas qu'il soit mauvais, loin de là, la patte SW reste perceptible, les titres sont travaillés, aucun doute, mais bon ... est-ce que cela suffit ? Clairement non, et son écoute me rend nostalgique de Hand. Cannot. Erase, son meilleur album et de loin. Ici, seul le titre "12 things I forgot" peut revendiquer la filiation. Alors, SW aurait-il oublié une 13ème chose en route ? SW a beau déclamé "follow me", bah non, ça sera sans moi sur ce coup là. De fait, je serai vigilant sur la prochaine sortie, et je me rejette derechef sur Hand. Cannot. Erase.
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