|
|
|
Je suis d'accord avec l'ensemble des critiques présentes, à l'exception de celle de @THIBAUTK (il est libre de ne pas aimer, mais sa prose me semble plus que vide). L'album de Wilson est excellent, comme souvent ses créations aussi bien en solo qu'avec Porcupine Tree. Les chansons Permanating, Pariah ou Refuge, sont excellentes et pleines de subtiles émotions. Je ne pense donc pas que Steven Wilson soient prêt de tomber de son piédestal, surtout à l'écoute des albums qui ont suivi et qui montre qu'il sait parfaitement se renouveler.
|
|
|
|
|
|
|
Plus de deux décennies que l'on attendait ce nouvel album, et après une mise en bouche de 12 lunes renforcée par une prestation live magnifique, la galette, que dis-je, la double galette avec ses deux mix, est enfin là.
Casque sur les oreilles, quel régal que de se délecter de ces mélodies à nulle autre pareille, de ces arrangements somptueux, entre world music et symphonisme qui vous colle des frissons le long de l'échine (ahhh, le final de 'Playing for Time' !!!).
Et la voix ! Toujours présente malgré l'âge. Emotion à fleur de peau, le tout enrobé par des musiciens au top et une (non pardon deux) production(s) aux petits oignons, mettant chaque note, chaque accord en valeur.
Près de 70 minutes (fois deux) de bonheur, gage de multiples écoutes pour en ressentir toutes les subtilités, toutes les sensations. C'est bien le minimum après tant d'attente ... en espérant une suite avant qu'il ne soit trop tard.
|
|
|
|
|
|
|
Je rejoins Rhum1 sur beaucoup de points de sa chronique. Cet album regorge de qualités qui effacent les (petits) défauts inhérents à un premier album.
Le concept construit autour de la solitude peut toucher beaucoup de monde. Celle dans laquelle nous avons été plongée il n’y a pas si longtemps mais aussi celle de tous les jours donnant le sentiment d'être des anonymes au milieu de la foule. The Anchoret explore cette solitude en traduisant musicalement tous les états par lesquels on peut passer en la subissant ou l’acceptant. La chronique évoque la contemplation et le groupe la souligne par des moments de silence et de calme apparent (les nombreux solos planants proches de ceux de David Gilmour ou Steve Rothery). Cette facette est toutefois mise en pièce par une ambiance générale sombre et violente faite de rythmique brutale (‘Until The Sun Illuminates’ et ses blast beats) et de riffs agressifs. Cette alternance se retrouve dans les lignes de chant allant du growl aux voix claires souvent en harmonie ('A Dead Man' avec un final qui rappelle "Dark Side Of The Moon" de qui vous savez) apportant une touche 70’s et progressive. L'émotion est souvent à fleur de peau ('Someone Is Listening') et parfois l'album donne l'impression de sombrer dans la paranoïa ('All Turns To Clay' avec une ouverture totalement folle, psyché sous acide qui tend vers l'espoir porté par un refrain très efficace).
Les touches jazz apportent aussi un supplément de folie qui pourrait gagner chacun se retrouvant dans cette situation. Le saxophone joue alors un rôle très important et ses interventions sont bien dosées à la manière d’un Dick Parry avec Pink Floyd. L’apaisement sera trouvé en toute fin avec le déchirant et poignant ´Stay’ illuminé par sa longue plainte finale à la guitare magnifiquement interprétée.
On pourrait reprocher la filiation avec Opeth, Floyd... mais c’est tellement bien fait que ces rappels finissent par s’estomper. "It All Began With Loneliness" est l'un de mes albums préférés de l’année sinon mon album de l’année.
|
|
|
|
|
|
|
Après la déception de "The Future Bites", c'est sans précipitation aucune que j'ai fini par acquérir et mettre mes deux oreilles sur ce nouvel opus dont le moins que l'on puisse dire est que son auteur a une nouvelle fois fait fi de toute considération commerciale ou autre en entamant les débats avec un titre limite expérimental, du moins pas du style de ce qu'on attendrait pour une ouverture flamboyante.
Une deuxième plage plutôt sympathique et mélodique précédant ensuite LE ratage de l'album, un 'Economies of Scale' porté par une rythmique électronique affreuse, et voilà l'album qui décolle avec un titre pur progressif, avec 'Impossible Tightrope' et ses 10 minutes plutôt folles.
Mais finalement, cette plage ne sera qu'un one-shot sans suite, la deuxième partie de l'album évoluant dans une ambiance très atmosphérique, avec une Ninet Tayeb de nouveau impériale ('Rock Bottom') et une musique qui va se dérouler sans anicroche, mention spéciale à la plage titre dont l'ambiance particulière plonge l'auditeur dans un véritable état de bien être.
Décidément insaisissable, Steven Wilson n'a pas fini de nous surprendre, en bien comme en mal, à chacun son jugement. Me concernant, "The Harmony Codex" est d'ores et déjà dans la première catégorie là où son prédécesseur croupit quelque peu au fond des étagères.
|
|
|
|
|
|
|
Musique qui s'adresse plus au cerveau qu'au cœur ? Mais est-ce que cela n'a pas toujours été le cas avec Steven Wilson ? Après le mal nécessaire que fut The Future Bites, je suis en ce qui me concerne heureux de le retrouver à ce niveau. J'ai lu ici et là une relative déception quant aux qualités mélodiques de l'ensemble qui ne serait pour certains finalement qu'une jolie coquille vide. Bon, même s'il a connu parfois de belles réussites mélodiques, y compris en solo, Wilson n'a jamais été MC Cartney que je sache. Je trouve cependant le procès actuel injustifié, les lignes mélodiques de Harmony Codex sont très simples, certes, mais aucunement sans relief, et elles restent bien plus en tête que la pop facile de Blackfield par exemple. Si l'on s'intéresse à No-man dont il a été question ici, c'est même une caractéristique récurrente dans l’œuvre de l'artiste. Alors oui, c'est un album qui requiert une certaine exigence, mais de là à dire qu'il est élitiste, faut pas non plus exagérer, on a connu bien plus hermétique ! Oui encore, Steven Wilson a parfois déçu ou agacé par ses choix musicaux et ses déclarations contradictoires, et par son obsession d'obtenir ce numéro 1 qui le fuit toujours et certains voient avec bonheur ce nouvel opus qui ressemble un peu à un rétropédalage, quand d'autres lui tiennent encore rigueur de ses errements récents. Mais ce qui me plaît ici, c'est que malgré quelques références évidentes, c'est surtout du Steven Wilson que l'on entend. Celui de Porcupine Tree, de Insurgentes, de The Raven ou donc, de Future bites. Un travail de synthèse sous forme de bilan, pourtant paradoxalement (et c'est à mon sens le véritable tour de force du disque) sans redite, car persistant à aller de l'avant. Qu'il continue à me pondre des albums de cette teneur, c'est tout ce que je demande, et s'il pouvait le faire dans le cadre d'un nouveau Porcupine Tree un plus aventureux, ce serait encore mieux !
|
|
|
|
|
|
|
Pas vraiment convaincu par mes premières écoutes plus ou moins attentives ne me laissant que peu de souvenirs, je me suis dit que "The Harmony Codex" faisait certainement partie de ces albums nécessitant d’être concentré pour en apprécier tout le charme. Concentration à laquelle je me suis astreint… sans grand résultat. Loin de la diversité promise par Steven Wilson, l’album dégage une certaine monotonie par des titres atmosphériques dotés d’une rythmique un peu trop répétitive à mon goût.
Certes, les compositions sont soignées et la production impeccable. Mais comme d’autres qui se sont exprimés dans ces pages, je ressens plus une volonté de faire bien qu’une réelle sensibilité. Tout semble calculé, rien ne paraît spontané. Du coup, s’il est difficile de reprocher un manque de recherche, l’émotion est, elle, aux abonnés absents. Seul ‘Impossible Tightrope’ m’a réellement séduit et, dans une moindre mesure, ‘Rock Bottom’, plaisant sans plus, et l’hypnotique ‘The Harmony Codex’.
"The Harmony Codex" est un album qui s’adresse plus au cerveau qu’au cœur. Ce n’est pas ce que je recherche en ce qui me concerne.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|