MW / Accueil / Avis / INSIDEOUT Music
FILTRES  
  • PAR NOTE
  • PAR GENRE
  • PAR TAGS
Album RIVERSIDE ID.ENTITY RIVERSIDE
ID.ENTITY (2023)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
CORTO1809
26/04/2023
  0 2
Ce n'est pas un secret, Riverside n'a jamais été ma tasse de thé. Je n'ai jamais trouvé grand intérêt à la musique des Polonais, trop fade et téléphonée à mon goût, au point que, lassé de leur attribuer systématiquement un 2, j'ai carrément fait l'impasse sur leurs deux derniers albums. Quelle n'a donc pas été ma surprise en jetant une oreille sur "ID.Entity" de me retrouver sous le charme de ce disque ! Loin des mélodies rebattues et prévisibles que j'associais jusqu'à présent à Riverside, "ID.Entity" regorge de trouvailles et de changements d'ambiance, alternant des passages doux et hautement mélodiques à d'autres plus pêchus et heurtés. Même les courtes incursions metal ont su me séduire tant elles viennent à-propos pour pimenter l'ensemble, c'est dire ! Voilà un disque de "bon prog" qui me réconcilie avec ce groupe.
Album STEVE HACKETT GENESIS REVISITED II STEVE HACKETT
GENESIS REVISITED II (2012)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
5/5
LONEWOLF1300
02/04/2023
 
98
0 1
J'ai découvert les initiatives de Steve Hackett par rapport à l'oeuvre de Genesis assez récemment. Je pense que j'ai longtemps eu très peur de la grosse déception qui m'attendait sans doute. Il faut dire que la discographie de Genesis de "Revelation" à "And Then.." reste pour moi de l'ordre de l'intouchable, du sacré. Mais là...

Enorme et très positive surprise ! Le "rafraichissement technique" subi par les titres repris leur donne un coup de jeune et un regain d'énergie qui sont bienvenus, sans en ébranler les fondements le moins du monde. Du coup, toutes ces chansons prennent une dimension plus vaste que l'original, à une ou deux exceptions près, le titre d'origine semble avoir plus de punch. Mais pour le reste, quelle émotion ! Les petites retouches qui interviennent parfois sur les partitions originales ne sont en aucun cas un sacrilège, et restent suffisamment mineures pour couler en douceur. Quelques substitutions d'instruments ont le même effet. C'est même parfois une bonification ou une variation très intéressante, à l'image des parties de saxo sur "..In That Quiet Earth". c'est la même chose quand Steve reprend des titres de sa propre composition, comme "Camino.." ou bien "A Tower..." où la modification de l'intro donne une touche encore plus dramatique. En tout cas, on voit bien que la longue liste des participants a impliqué un travail de fou pour restituer le talent des œuvres originales. Musicalement, on reste à fond dans l'ambiance du groupe, quasiment à la note près, et ça fait sacrément du bien.

Les seuls écueils véritables sont liés aux voix. D'abord la perte de la voix originale de notre "Archange Gabriel", qui est effectivement difficilement remplaçable, à moins que ce ne soit par notre Philou préféré, malheureusement pas plus présent que lui, mais judicieusement représenté par son fils Simon (hélas, par exception). Enfin, les voix de substitution qui sont quelquefois mal adaptées, voire douloureusement décalées. A ce titre, "Ripples" est à mon sens une catastrophe... D'autre s'en tirent mieux, comme par exemple dans "Afterglow" ou "Shadow..".

Une réussite néanmoins, pas moins, et un gros soulagement ! Steve Hackett a su garder, respecter voire préserver la touche presque exacte d'un Genesis intemporel et superbe. Merci, merci pour ce travail immense et digne !!

Album STEVE HACKETT TO WATCH THE STORMS STEVE HACKETT
TO WATCH THE STORMS (2003)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
02/04/2023
 
98
0 1
Album somptueux, pleins de belles et riches trouvailles, mélangeant titres subtils et morceaux percutants. Des mélodies gracieuses, des harmonies de voix magnifiques, et une présence de guitare acoustique apportant cette touche d'apaisement parfois nécessaire, que ce soit entre deux titres punchy, ou bien au sein d'un titre au découpage dynamique intense. Beaucoup de créativité encore, et de très belles colorations sonores parfois bien planantes. Cet album est assez bien équilibré, alternant titres énervés et pauses mélodiques.

Une mention spéciale à "The Devil Is...", morceau de bravoure que j'adore littéralement. D'une construction assez classique, mais doté de tonalités de guitares, de basse et de percussions bien velues, ce titre est audacieux, lugubre, sardonique, bruitiste, hypnotique, et pour finir mémorable. La voix est parfaitement adapté au son et au thème. Il aurait pu tout à fait être une production signée Pink Floyd. Un must.

Dans la foulée, il faut écouter "Mechanical..." qui est dans la même veine, mais bien dans le style progressif, avec de la saturation et du délire en plus. "Brand New" est étonnant par la présence de sons qui évoque par moments Queen et King Krimson. A noter encore une belle harmonie vocale sur "Serpentine..", un titre délicat et enchanteur, qui pour une fois ne sombre pas dans la mélancolie et dont la partie finale est un joyau très romantique.

Un très bel album, qui montre que Steve Hackett sait progresser, s'adapter et inventer en permanence.

Album DEVIN TOWNSEND LIGHTWORK DEVIN TOWNSEND
LIGHTWORK (2022)
INSIDEOUT MUSIC
METAL PROGRESSIF
5/5
CALGEPO
28/10/2022
  0 2
Par postulat la musique est avant tout une affaire de ressenti qui fait que les constats sur les albums sont différents. Ce nouvel album du magicien Devin Townsend ne déroge pas à cette règle. "Lightwork" est le fruit d’une longue maturation avec comme objectif de se concentrer essentiellement sur l’aspect chanson et son corollaire, la mélodie. Comme beaucoup d’artistes qui ont soufferts de cette situation, l’impact de la pandémie a fait son chemin et a été certainement le facteur déclencheur de l’aboutissement de ce nouvel album plus lumineux après une période sombre. Le but étant peut être aussi de proposer une lecture d'album plus simplifiée pour éclairer, comme un phare (qui illustre la pochette), certains auditeurs perdus dans un océan créatif parfois furieux ou confus.

Si "Empath" était là pour faire voler en éclats les derniers murs qui restreignaient éventuellement Devin Townsend dans son infinie créativité, "Lightwork" constitue un ensemble plus classique, totalement assumé et pour moi, très cohérent tant dans la démarche que dans la réalisation. Ecrire des compositions plus accessibles n’est pas quelque chose qui est étranger à Devin tant il a parsemé ses albums précédents de chansons immédiates tout en y imprégnant sa signature notamment vocale. "Transcendence" était un peu de cette veine-là. Le point commun étant que ce dernier album du Devin Townsend Project et "Lightwork" sont le résultat d'un travail en équipe (avec les membres du groupe pour le premier et un producteur extérieur pour le second). Coïncidence ?

Ce nouveau disque regorge de mélodies imparables avec son apogée ‘Celestial Signals’ issue des démos de "Transcendence" ici retravaillée pour lui donner un aspect plus symphonique et céleste, pouvant faire un rappel à ‘Spirits Will Collide’ de "Empath". Tout est équilibré dans les compositions en n’oubliant pas ce qui fait le sel de Devin à savoir une certaine folie et une dose de complexité (‘Dimensions’ ou ‘Heartbreaker’). Cet album est réellement lumineux, il fait du bien. Comment ne pas succomber au très beau ‘Call Of The Void’, au léger ‘Vacation’ et au disneysien (sans être péjoratif) ‘Child Of The God’ qui effectivement traine un peu trop en longueur.

Alors oui, c’est un aspect de Devin Townsend qui est plus cadré, moins fou, plus condensé plus simple mais en aucun cas cet album peut être qualifié, à mon sens, de mineur tant sa volonté de faire un album où la mélodie et l’accessibilité sont au centre du projet, de cet exercice imposé, est réussi. Ce n'est quand même pas "Chuckles And Mr. Squeezy" de Dredg ;-) mais à rapprocher du dernier A Perfect Circle.

Album THE FLOWER KINGS BY ROYAL DECREE THE FLOWER KINGS
BY ROYAL DECREE (2022)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK PROGRESSIF
3/5
CORTO1809
01/04/2022
  0 1
Il était difficile de maintenir le niveau des deux derniers albums de haute tenue qu’étaient "Waiting for Miracles" et "Islands". "By Royal Decree" voit The Flower Kings renouer avec les albums en demi-teinte. Certes, rien de honteux, les Suédois ont le sens de la mélodie chevillé au corps qui leur permet de composer des titres qui ne cèdent pas à la facilité, tout en assurant à l’auditeur un minimum d’écoute agréable. Mais la plupart des morceaux manquent de points d’accroche pour réellement captiver. Trop généreux, The Flower Kings auraient certainement dû se cantonner à un album simple pour ne conserver que la poignée de titres réellement intéressants.
Album JETHRO TULL THE ZEALOT GENE JETHRO TULL
THE ZEALOT GENE (2022)
INSIDEOUT MUSIC
ROCK
3/5
CORTO1809
01/02/2022
  0 1
Voilà un album qui me laisse une impression mitigée.

Le timbre de Ian Anderson et sa flûte virevoltante font partie des marqueurs de Jethro Tull. Ils sont omniprésents sur "The Zealot Gene", peut-être même un peu trop, laissant bien peu d'espace à leurs camarades de jeu. Néanmoins, ils font indéniablement partie des points positifs de l'album. Autre point fort, la qualité des compositions. Il s'agit certes de simples chansons folk-rock mais fort bien troussées.

Ces belles qualités sont néanmoins entachées par une certaine monochromie dans les ambiances : si les compositions sont variées (entendez par là que les mélodies vont puiser dans différents styles et que la palette instrumentale est relativement large), le caractère mid-tempo de la quasi-totalité des chansons finit par plonger l'auditeur dans une certaine somnolence. Passés les quatre premiers titres, l'intérêt tend à s'estomper et l'attention à se dissiper. Cette impression est renforcée par la prestation vocale de Ian Anderson. Celui-ci conserve d'un bout à l'autre un chant mezzo voce bienveillant. Choix artistique ou problème de cordes vocales ? Toujours est-il que cela confère au disque une uniformité qui, elle aussi, finit par diluer l'intérêt de l'auditeur.

Avec ce nouvel album de Jethro Tull, c'est comme si l'on retrouvait un vieux copain perdu de vue depuis des années : au début, on est heureux de se revoir et puis on s'aperçoit vite qu'en fait, on n'a pas grand-chose à se dire. Néanmoins, une fois qu'on s'est quitté, on est content de s'être revu.

 
PAGE / 94
 
Haut de page
F.A.Q. / Vous avez trouvé un bug / Conditions d'utilisation
Music Waves (Media) - Media sur le Rock (progressif, alternatif,...), Hard Rock (AOR, mélodique,...) & le Metal (heavy, progressif, mélodique, extrême,...)
Chroniques, actualités, interviews, conseils, promotion, calendrier des sorties
© Music Waves | 2003 - 2023