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Album JON ANDERSON TRUE JON ANDERSON
TRUE (2024)
FRONTIERS RECORDS
ROCK PROGRESSIF
5/5
CORTO1809
05/02/2025
  0 1
Jon Anderson n'en fini pas de m'étonner. Si je reste un grand admirateur de ce qu'il a fait avec Yes du tout premier album éponyme à "Tales From Topographic Oceans", je dois bien avouer que je n'ai jamais été séduit par sa carrière solo. L'Anglais se perdant parfois dans des expériences flirtant avec le New Age ou sombrant dans une pop très quelconque, voire insipide.

Aussi avais-je été très agréablement surpris à l'écoute de "1000 Hands - Chapter One". L'album, très éclectique, gardait un très haut niveau tout du long et était incontestablement son meilleur album (en ce qui me concerne), et un excellent album tout court !

Je pensais que le chanteur avait donné le meilleur de lui-même dans un album qui aurait pu être son chant du cygne. Eh bien non ! Cinq années plus tard, le voilà qui récidive avec un album différent mais tout aussi excellent. Moins touche-à-tout que son prédécesseur, "True" enchaine les titres tous plus agréables et intéressants les uns que les autres, avec pour point d'orgue un retour au progressif des années 70 très réussi avec 'Once Upon A Dream' qui n'aurait pas déparé sur "Tales". Un cadeau inespéré pour tous ceux qui ont vibré avec le Yes des jeunes années. Ne pas écouter cet album serait une erreur !

Album MAGNUM HERE COMES THE RAIN MAGNUM
HERE COMES THE RAIN (2024)
SPV STEAMHAMMER
HARD ROCK MELODIQUE
4/5
MARCM66
04/02/2025
 
5
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Here Comes The Rain est un album superbe, un touchant chant du cygne de l'auteur et compositeur exclusif du groupe, Tony Clarkin, un disque varié,, mieux chanté que certians qui l'onyt précédé, à mon avis, Bob Catley ne forçant pas trop sa voix. Et puis surtout, les mélodies sont inspirées... On note un regain d'inspiration par rapport à l'inégal "The Monster Roars", La voix de Bob Catley est plus claire que souvent ces dernières années, le style tend davantage vers le côté épique du groupe, malgré les deux premiers titres sortis en avant-première qui sont trompeusement typés rock'n'roll. Les claviers aux textures chaudes et amples de Rick Benton sont bien plus présents et, fait exceptionnel, ils sont les seuls maitres à bord sur le sombre et émouvant Broken City. Certains morceaux me semblent parmi les plus forts de ces dernières annnées, comme I Believe, Some Kind of Treachery, Borderline, I Wanna Live (quelle ironie) et le puissant Run In The Shadows en ouverture... Voilà déjà une bonne moitié d'album indispensable ! Quel talent pour composer des mélodies simples et accrocheuses, parfois plus complexes, arrangées avec goût et si bien interprétés par un chanteur increvable, qui atteindra 78 ans cette année, comme les aurait déjà atteints Clarkin en 2024... Oui, Magnum, contrairement à beaucoup de ses contemporains, a commencé tard. Les 2 membres principaux avaient plus de 30 ans lors de leurs débuts discographiques au sein du groupe... un groupe qui s'est toujours trouvé en-dehors des étiquettes malgré sa période plus ou moins typée hard FM dans les années 86/92, avec éléments épiques, progressifs, symphoniques qui surgissent de manière occasionnelle et des textes souvent sérieux et assez élaborés.
Album INNERSPACE THE LAST SIGN INNERSPACE
THE LAST SIGN (2024)
AUTRE LABEL
ROCK PROGRESSIF
4/5
CALGEPO
31/01/2025
  0 0
Ce nouvel album d’Innerspace s’est fait attendre, mais cette patience en valait largement la chandelle. Après des albums marqués par des influences prog et néo-prog, malgré une identité qui s’affirmait déjà un peu plus sur “Rise“, “The Last Sign“ franchit une nouvelle étape en accentuant les contrastes. Comment ? En intégrant une touche plus marquée de metal, comme l’a justement souligné Tonyb dans sa chronique.

Un choix qui, personnellement, me séduit pleinement : cette orientation confère à l’album davantage de relief et de rugosité. Peut-être que la thématique y est aussi pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, Innerspace élargit encore son spectre stylistique et ose de nouvelles incursions. On retrouve ces hymnes fédérateurs, à l’image de ´We Are One´, qui évoque un ´Under The Spotlight’ dans son approche directe et percutante.

Mais là où le groupe frappe un grand coup, c’est avec ´Blurry Memory’. Sur près de 17 minutes, la tension ne retombe jamais, chaque élément s’imbriquant parfaitement : le chant rauque de Phil, la rythmique implacable, et surtout, le travail exemplaire de Simon, dont les riffs et les soli subliment l’ensemble. La conclusion, avec ‘In Fine’, se distingue par son atmosphère apaisée et ce poème récité qui apporte une touche d’originalité bienvenue. ‘Kyrie’, quant à lui, flirte avec des sonorités presque classiques, enrichissant encore le tableau.

Ce parti pris audacieux divise peut-être, mais une chose est sûre : Innerspace refuse de se reposer sur ses acquis et explore de nouveaux territoires album après album. Une démarche sincère et inspirée qui fait de “The Last Sign“ un véritable coup de cœur, tant il est façonné avec passion et justesse.

Album JUDAS PRIEST ANGEL OF RETRIBUTION JUDAS PRIEST
ANGEL OF RETRIBUTION (2004)
SONY BMG
HEAVY METAL
4/5
RIC81
30/01/2025
 
38
0 0
Contrairement à beaucoup d autres avis j ai beaucoup apprécié cet album, justement après des annes de décrochage ou je ne retrouvais plus le judas que j aimais, celui de British Steel et surtout de Point of entry, avec ses tempos moyens lourds, supplantés par le nouveau style speed à la "Painkiller" adopté pour s'adapter au son à la mode du moment, mais qui moi ne contentait plus.
Et cet album est pour moi comme du pain ,non pas killer, mais béni.
Je pense que c est complètement fait exprès par le groupe, et sûrement du aussi à la patte de RoyZ, qui s'y connaît pour retrouver l authenticité originelle des groupes qui ont perdu leur karma.
On y retrouve meme le son et la saturation caractéristique de l album "Sreaming for...", alléluia !
On a donc une bonne dose de Judas des familles, de retour enfin à la maison

Album MONNAIE DE SINGE ERROR 404 MONNAIE DE SINGE
ERROR 404 (2015)
AUTOPRODUCTION
ROCK PROGRESSIF
4/5
LONEWOLF1300
29/01/2025
 
353
0 0
Je viens de me prendre ce missile sans avoir été véritablement prêt à la secousse, et ça fout par terre ! Je ne connaissais ni le groupe ni l'album, et j'avoue qu'une lecture rapide sur quelques médias d'Internet ne m'avait pas inspiré. Pas plus que le nom du groupe qui par association d'idée me renvoie vers Brother Ape, vous voyez pourquoi. Mais l'écoute de ce premier album (pour moi) remet les pendules à l'heure sans coup férir.

Ca commence par "Open your Eyes", un titre largement digne des morceaux les plus sombres de Procupine Tree, qui vous chope à la culotte et vous scotche sur place avec sa cascade d'accords mineurs. La batterie est nerveuse et délicieusement verbeuse, teigneuse comme un pittbull pressé d'en découdre. La basse roule là-dessus, appuyant le propos rythmique avec poigne. La voix surprend un peu au départ, elle semble manquer d'épaisseur et puis on s'y fait assez bien. Le tout est posé sur des nappes de claviers, des effets de réverbération et des breaks dignes du PF de la meilleure période. L'ambiance est glaciale, je suis un peu KO, la surprise est totale, mais ça y est, je suis déjà conquis.

Après une intro très dans l'esprit de Peter Gabriel, "See the Light" reprend cette tendance de syncope inspirant immédiatement Porcupine Tree, avec derrière une guitare qui empile des riffs obsessifs en boucle. La batterie est toujours là, bien en avant dans le mixage, imposant sa virile ponctuation. Toujours en support, les claviers font un boulot énorme pour porter une ambiance bien lugubre.

la découpe en 3 parties de "Schizophrenia" donne une dimension particulière à ce morceau, finalement pas mal contrasté. Le 1er volet voit apparaitre une voix féminine qui double parfaitement la voix masculine, avec même un supplément d'épaisseur. Sa fin brutale surprend avec un blanc pour enchainer ensuite sur le 2ème titre de cette mini-suite, un peu plus aérienne grace à un rythme moins pesant et une guitare solo qui emporte ce morceau jusqu'à sa fin, avec un petit bout comportant une sonorité qui rappele les tous débuts de Peter Gabriel. Vient enfin le 3ème volet, où le chant féminin prend encore de l'ampleur au sein d'une ligne mélodique parfois syncopée puis ensuite carrément rock. Les mélodies restent souvent cycliques, me faisant penser de loin à Oceansize. Mais les différents mouvements dans chaque titre restent dans l'esprit de "l'arbre à porc-épic", souvent sombres et obsédants.

"No One Feels Like Me" est une composition remarquable, soigneusement écrite, riche, envoutante, aux accents parfois curieusement génésissiens au début, où la voix masculine reprend joliment la primeur, bien placée en avant. La voix mixée en back-voice reprend une technique proche de PT encore une fois, sans pour autant qu'on se prenne la tête avec des idées de plagiat ou de pale copie. Ce titre vous prend et vous emporte pendant 8 minutes sans vous laisser de répit pendant un seul instant.

"Beetween The Lines" donne un coup d'air frais et soulage un peu la pression subie depuis la fin de "White Room". Dommage que les effets sur la voix soient si nombreux, ça n'avait rien d'indispensable. Le batteur se fait plus léger, bien que restant très généreux.

"Kill Me" commence par un joli dialogue entre basse et guitare, soutenu par un clavier discret et se poursuit par l'arrivée et le déploiement des voix féminines, avec un jeu de guitare en arrière qui donnent un ton qui me rappelle vaguement l'esprit de "Love Over Gold" de Dire Straits. Puis ce sont les guitares qui prennent le pouvoir peu à peu pour finir les deux dernières minutes dans une envolée remarquable, qui ne déparerait pas sur un album de David Gilmour.

"Not Found" est un final surprenant, uniquement instrumental, très court, une sorte de signature pour conclure l'ensemble.

Cet album est une réussite, incontestablement, tant par sa cohérence, son écriture exigeante, sa production très soignée, que par son inventivité et la maestria des instrumentistes. C'est dense, il y a de l'énergie, de la matière noire, de la puissance et de la finesse, le tout dans 52 minutes de voyage mouvementé. Une belle invitation à aller farfouiller plus avant dans leur discographie, que je vais de ce pas découvrir au plus vite.

Encore un groupe français de très haut niveau et qui est très méconnu du public français. Une très dommageable constante dans le domaine du rock progressif.








Album ART NATION INCEPTION ART NATION
INCEPTION (2023)
FRONTIERS RECORDS
HARD ROCK MELODIQUE
4/5
RIC81
29/01/2025
 
38
0 0
Énervés! Si cet album peut se qualifier par un mot cela pourrait très bien etre celui ci. Car on est dans un registre AOR ou rock FM et pas heavy metal...
Cela vient en partie de la facon de chanter d une manière presque agacée (un vrai lion en cage!) qui denote avec le style initial plutôt mélodique sophistiqué et rutilant. Et le chanteur n est pas le seul en cause car ses camarades envoient le bois voler comme le ferait un ouragan. Au premier abord vraiment ca surprend! Mais on s habitue au fil des morceaux tout en se demandant finalement pourquoi un tel déferlement sur des morceaux qui en fait n en ont pas besoin tellement ils tiennent la route tout seuls.Une petite remarque au passage je trouve que ces guitaristes sortent de la même ecole premiers de la classe en sachant remonter des gammes le plus vite possible, ont le meme son et sont presque interchangeables, et pour les batteurs c est également le cas.
Sinon, amateurs d'aor ET de heavy metal cet album peut se mettre rentre vos oreilles, a condition de kes avoir larges, car pour les premiers c edt peut être trop heavy et pour les seconds peut être trop chantant...

 
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