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La chronique est excellente, merci beaucoup car je partage à 150 %.
Un album d'une maturité incroyable alors que ce n'est que le second ... les arrangements sont somptueux. Les titres s'enchaînent et les mélodies divines s'entremêlent sur ces accords symphoniques. Pour moi dans le top 3 de ce groupe
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Quel pensum ! Si les albums précédents d'United Progressive Fraternity m'avaient séduit, grande a été ma déception à l'écoute de celui-ci. Où est passée l'inspiration qui soufflait sur ses prédécesseurs ? Les mélodies sont non seulement très convenues (ne vous attendez surtout pas à des surprises) mais aussi poussives. Pas d'accroche, pas de rythme, rien qui donne envie de chantonner ou de battre la mesure. Le disque, bien trop long, est très plat, monochrome, uniforme. Bref, on s'ennuie ferme et réussir à écouter l'album d'une seule traite relève de l'exploit, un exploit que je n'ai personnellement pas pu réaliser.
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La lecture de la chronique m'a fait comme un choc : alors que j'avais déjà écouté par deux fois ce nouveau pavé d'UPF, je me serais laissé entraîné par mon enthousiasme (pour ne pas dire mon fan-atisme) lié à toute production annexe aux protagonistes initiaux d'Unitopia qui, jusqu'à présent, aussi bien côté UPF que Southern Empire étaient à créditer d'un sans-faute ?
Le doute m'habita un instant et je me suis dès lors replongé dans les nouvelles aventures de la bande à Mark Trueack, pour en arriver à un constat bien différent de celui de mon ami Abaddon. Non, bien que peut-être un peu long, cet album reste d'une richesse musicale incroyable pour qui veut bien se donner la peine d'une écoute attentive.
On navigue régulièrement du côté d'Unitopia (évidemment) mais aussi Pink Floyd et ses effluves d''Us and Them' ('The Answer'). Les arrangements sont à la fois soyeux et soignés, les choeurs utilisés avec juste propos et les musiciens de top niveau.
Et même l'epic décrié par ailleurs se révèle passionnant.
Alors certes, tout cela a parfois un parfum de déjà entendu, mais pas au point de passer à côté d'une nouvelle belle galette.
Fortement recommandé pour ce qui me concerne.
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Album rock/folk sympathique où l'on sent effectivement le poids des âges sur le plan vocal. L'entame manque clairement de modernité (un gros retour aux 70's) avant que des sonorités plus percutantes ne viennent donner la réplique à la flûte omni-présente et dont il faut souligner l'absence de caractère sur-joué qui parcourait certaines productions récentes du sieur Anderson.
Petit bémol également sur la durée des titres qui limite certains développements instrumentaux.
Reste au final une galette plus agréable et consistante que celle qui l'a précédée.
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Ce n'est pas un secret, Riverside n'a jamais été ma tasse de thé. Je n'ai jamais trouvé grand intérêt à la musique des Polonais, trop fade et téléphonée à mon goût, au point que, lassé de leur attribuer systématiquement un 2, j'ai carrément fait l'impasse sur leurs deux derniers albums. Quelle n'a donc pas été ma surprise en jetant une oreille sur "ID.Entity" de me retrouver sous le charme de ce disque ! Loin des mélodies rebattues et prévisibles que j'associais jusqu'à présent à Riverside, "ID.Entity" regorge de trouvailles et de changements d'ambiance, alternant des passages doux et hautement mélodiques à d'autres plus pêchus et heurtés. Même les courtes incursions metal ont su me séduire tant elles viennent à-propos pour pimenter l'ensemble, c'est dire ! Voilà un disque de "bon prog" qui me réconcilie avec ce groupe.
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On ne peut nier l'effet absolument énorme du morceau titre qui clot l'album. De ce fait, il est un peu difficile d'estimer cet album à sa juste valeur.
Il est vrai que les premiers titres donnent à penser que l'inspiration reste fortement orientée par des groupes qui ont été souvent cités à leur propos. Les accents "pop" ne sont pas ceux que j'apprécie le plus dans leur production. Pineapple Thief a souvent un petit manque d'identité, quelque chose qui les démarquerait définitivement. Néanmoins, cela se laisse écouter et permet de bénéficier d'un talent toujours aussi élevé.
Toutefois, je trouve que "West Winds", avec ses deux volets, vient apporter la touche nécessaire pour se démarquer, spécialement avec une partie de batterie et percussion très inspirée et son final somptueux.
Mais alors, "What Have We Sown" !!! Ce titre, parfaitement progressif, soigneusement mixé et monté, accumule tout ce qu'on peut espérer de mélodique, de planant, de brut (notamment la batterie, sèche, claquante, presque rugueuse), d'envolées rageuses, de boucles planantes, voire parfois de violence. C'est un morceau absolument phénoménal, bourré de changements de thèmes et pourtant unifié par une phrase musicale qui fait tout le lien. Pour être un vrai amateur de titre longs et épiques (Supper's Ready, Fool's Overture, etc..), ce titre-là ne cesse de me stupéfier et de me rappeler à lui. Je ne lui vois pas d'équivalent. Une énergie de fou, de la subtilité, des moments suspendus, quasiment des silences, des transitions tirées au cordeau, des sons très recherchés notamment au niveau des claviers qui parfois semblent pleurer, et une guitare extrèmement fine et sensible. Les paroles inspirantes, très mélancoliques, délicieusement valorisées par la voix suave de Bruce Soord, apportent une touche supplémentaire dans le véritable bombardement d'émotions que balance ce morceau lanciant et captivant de bout en bout.
C'est une oeuvre à lui seul, et avec ses 28 minutes, il peut tout à fait se loger seul sur un CD et tourner en boucle... Impossible de se lasser. Un monument.
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