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Je suis d'accord avec l'ensemble des critiques présentes, à l'exception de celle de @THIBAUTK (il est libre de ne pas aimer, mais sa prose me semble plus que vide). L'album de Wilson est excellent, comme souvent ses créations aussi bien en solo qu'avec Porcupine Tree. Les chansons Permanating, Pariah ou Refuge, sont excellentes et pleines de subtiles émotions. Je ne pense donc pas que Steven Wilson soient prêt de tomber de son piédestal, surtout à l'écoute des albums qui ont suivi et qui montre qu'il sait parfaitement se renouveler.
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Plus de deux décennies que l'on attendait ce nouvel album, et après une mise en bouche de 12 lunes renforcée par une prestation live magnifique, la galette, que dis-je, la double galette avec ses deux mix, est enfin là.
Casque sur les oreilles, quel régal que de se délecter de ces mélodies à nulle autre pareille, de ces arrangements somptueux, entre world music et symphonisme qui vous colle des frissons le long de l'échine (ahhh, le final de 'Playing for Time' !!!).
Et la voix ! Toujours présente malgré l'âge. Emotion à fleur de peau, le tout enrobé par des musiciens au top et une (non pardon deux) production(s) aux petits oignons, mettant chaque note, chaque accord en valeur.
Près de 70 minutes (fois deux) de bonheur, gage de multiples écoutes pour en ressentir toutes les subtilités, toutes les sensations. C'est bien le minimum après tant d'attente ... en espérant une suite avant qu'il ne soit trop tard.
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J'ai écouté cet emblématique album de Sweat Smoke Juste a poke pour la première fois en 1971. Je l'ai tellement écouté et donc ''l'abouré'' (vinyle bien entendu) que j'ai du le racheter deux fois. Après plus de 50 ans, je ne peux me passer de l'écouter régulièrement. Surtout ne l'achetez pas en CD, erreur que j'ai faite il y a une quinzaine d'années. Cet album a une sonorité à n'écouter qu'en analogique! Une précision et une qualité d'enregistrement extraordinaires pour un album sorti en 1970. L'écoute en analogique les restituent superbement.
Je me rappelle que dans les années soixante-dix, ce disque était une référence pour tester les chaînes Hifi de l'époque, celà avant qu'il fut supplanté par ''Dark Side of the Moon'' de Pink Floyd durant la seconde moitié de cette décennie.
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Inespéré ! Après une séparation houleuse après "Artificial", Unitopia revient sur le devant de la scène prog’, et le moins que l’on puisse dire, c’est que leur nouveau 'Seven Chambers" était attendu avec impatience.
”Du passé faisons table rase", semblent s’être dit Mark Trueack et Sean Timms, têtes pensantes du groupe. Autour du binôme, l’effectif a été entièrement renouvelé, avec des conséquences notables sur la musique, qui reste cependant parmi ce qui se fait de mieux dans le progressif actuel : inventivité dans les mélodies et les enchaînements, soin extrême apporté aux arrangements, aucun temps mort dans cet album. Le changement le plus notable tient à l’arrivée de Steve Unruh qui officie à la flûte et au violon (inoubliable passage en apesanteur dans 'The Stroke of Midnight', frissons assurés !), qui impose une sonorité nouvelle en lieu de place du saxophone assez présent dans les productions précédentes. Ce n’est ni mieux ni moins bien, c’est autre chose, une tonalité plus pessimiste et intimiste, avec des guitares parfois beaucoup plus appuyées qu’auparavant, enrichissant les contrastes.
Tous les membres se sont impliqués dans la composition et l’écriture, d’ailleurs le thème de l’album (les états pathologiques) doit sans doute beaucoup aux idées du guitariste John Greenwood, chirurgien de son état. A la batterie, Chester Thompson (entre autres guest de talent dans les live de Genesis) apporte une profondeur de son et une rigueur magnifiques, par contre les percussions sont beaucoup moins présentes que dans "The Garden", et ici l’absence de Tim Irrgang se fait sentir.
La manière dont la musique colle aux thèmes abordés est simplement bluffante : rarement un morceau aura aussi bien évoqué la folie que la fin de 'Mania' qui traite de la bipolarité. Unitopia n’oublie pas d’enrichir sa palette avec de magnifiques sections orchestrales (dès l’entame de 'Broken Heart'), Sean Timms a étoffé ses accompagnements au piano et il y a toujours des envolées lyriques de belle amplitude ('The Uncertain'), le tout dans un flot mélodique très porgressif ('Helen' et ses mesures impaires). Cerise sur le gâteau, le tout est servi par un Mark Trueak impeccable et sensible au micro, avec son timbre si particulier.
Treize années se sont écoulées depuis qu’Unitopia s’est désintégré en plein vol. Il revient ici avec un album d’une richesse incroyable qui n’en finit pas d’étonner. Un album au-dessus du remarquable : indispensable. Un de plus.
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Je me suis attaqué depuis plusieurs mois à la découverte de la discographie de Mostly Autumn (après l'avoir effleurée, il y a plus de 10 ans, via "Go Well Diamond Heart"), et je dois dire que si l'œuvre des Britanniques joue quelque peu les dents de scie à mes oreilles, il y a 5 ou 6 albums qui m'ont réellement captivé. "Sight of Day" en fait partie.
Le titre éponyme ouvrant l'album est un bijou, mais le groupe a su également positionner ses autres pièces maîtresses avec beaucoup de stratégie, et il n'y a que peu de moments faibles. J'ai trouvé 'Native Spirit' inutilement long en comparaison du titre éponyme, mais 'Tomorrow Dies' corrige le tir aussitôt ensuite, avec une mélodie et une puissance épique à couper le souffle (et une intro savoureuse à la Simple Minds... c'est parfois la nouvelle génération qui nous rappelle au bon souvenir de la musique ou du style de "l'ancienne"). L'émotion embarquée dans "Sight of day", qui donne le ton dès le départ, est communicative, jamais feinte. C'est l'un des albums où le chant d'Olivia Sparnenn me touche le plus, je devrais dire le chant féminin, car le constat englobe aussi la période Heather Findlay.
Ne pas négliger le deuxième volet pour qui peut avoir accès à l'édition limitée : lorsqu'on l'écoute à la suite du premier, tout est fluide, rien ne s'apparente à des fonds de tiroir. Un gage de qualité à relever dans cette deuxième partie... Ces élèves de l'école des Floyd auraient-ils inspiré l'un de leurs inspirateurs ? Le thème de 'July' rappelle beaucoup celui de 'Wait for Her'... Ce titre prend place sur le baroud d'honneur de Roger Waters. "Is this the Life we Really Want ?" est sorti en 2017... Tout comme "Sight of Day". Mais l'album de Waters est daté de juin, alors que celui de Mostly Autumn remonte à février. La vérification s'imposait... et le constat est là !
"Sight of Day" a intégré mes incontournables de ces derniers mois, tout comme "White Rainbow" qui lui dispute le podium dans la même discographie. Mais selon les humeurs et les moments, je trouve également de magnifiques envolées sur d'autres albums de cette formation celtico-progressive à l'inspiration fleuve.
Bien dommage, pour les mélomanes francophones (franco-français seulement ?), de souvent passer à côté de tels trésors.
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Je rejoins Rhum1 sur beaucoup de points de sa chronique. Cet album regorge de qualités qui effacent les (petits) défauts inhérents à un premier album.
Le concept construit autour de la solitude peut toucher beaucoup de monde. Celle dans laquelle nous avons été plongée il n’y a pas si longtemps mais aussi celle de tous les jours donnant le sentiment d'être des anonymes au milieu de la foule. The Anchoret explore cette solitude en traduisant musicalement tous les états par lesquels on peut passer en la subissant ou l’acceptant. La chronique évoque la contemplation et le groupe la souligne par des moments de silence et de calme apparent (les nombreux solos planants proches de ceux de David Gilmour ou Steve Rothery). Cette facette est toutefois mise en pièce par une ambiance générale sombre et violente faite de rythmique brutale (‘Until The Sun Illuminates’ et ses blast beats) et de riffs agressifs. Cette alternance se retrouve dans les lignes de chant allant du growl aux voix claires souvent en harmonie ('A Dead Man' avec un final qui rappelle "Dark Side Of The Moon" de qui vous savez) apportant une touche 70’s et progressive. L'émotion est souvent à fleur de peau ('Someone Is Listening') et parfois l'album donne l'impression de sombrer dans la paranoïa ('All Turns To Clay' avec une ouverture totalement folle, psyché sous acide qui tend vers l'espoir porté par un refrain très efficace).
Les touches jazz apportent aussi un supplément de folie qui pourrait gagner chacun se retrouvant dans cette situation. Le saxophone joue alors un rôle très important et ses interventions sont bien dosées à la manière d’un Dick Parry avec Pink Floyd. L’apaisement sera trouvé en toute fin avec le déchirant et poignant ´Stay’ illuminé par sa longue plainte finale à la guitare magnifiquement interprétée.
On pourrait reprocher la filiation avec Opeth, Floyd... mais c’est tellement bien fait que ces rappels finissent par s’estomper. "It All Began With Loneliness" est l'un de mes albums préférés de l’année sinon mon album de l’année.
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