Le 5 février dernier, le Zénith de Paris a tremblé sous l’assaut sonore de
Papa Roach, venus défendre leur tournée "Rise of the Roach Tour" accompagnés des coreux de
Wage War...
Wage War
Avant que Papa Roach ne mette le feu au Zénith de Paris pour son Rise of the Roach Tour, c’est Wage War qui a eu la lourde tâche d’ouvrir la soirée. Avec leur metalcore bien massif teinté d’électro, ils collaient plutôt bien à l’ambiance, notamment grâce à des riffs puissants et une grosse énergie.
Dès le début du set, la scène était noyée sous une épaisse fumée, rendant l’atmosphère un peu brouillonne. Heureusement, les lumières se sont progressivement imposées, donnant au concert une vraie identité visuelle et une belle dynamique. Par contre, un détail a vite interpellé : la présence de nombreux éléments pré-enregistrés. Ça sonnait bien, mais du coup, difficile de savoir ce qui était vraiment joué en live...
Niveau chant, le groupe a livré des
screams hyper efficaces, bien rageurs et maîtrisés. Par contre, les parties en voix claire m’ont moins convaincu : trop lisses, trop 'gentillettes', elles dénotaient un peu avec la brutalité du reste. Ça manquait de mordant et donnait parfois un côté un peu trop aseptisé.
Malgré ça, Wage War a assuré le job et bien chauffé le public. Pas forcément une claque, mais une bonne mise en jambes avant l’arrivée de Papa Roach !
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Setlist :
THE SHOW'S ABOUT TO START
Godspeed
Low
Circle the Drain
NAIL5
BLUR
TOMBSTONE
HAPPY HUNTING
MAGNETIC
Manic
Papa Roach
La salle, comble et survoltée, a immédiatement plongé dans le grand bain avec l’ouverture du show sur 'Even if it kills me', le nouveau single issu de leur prochain album attendu cette année. Une entrée en matière impeccable, laissant présager une soirée explosive.
Dès les premières notes, l’ambiance s’est révélée électrique, portée par un public acquis à la cause du groupe californien. Le son, puissant, rond et lourd, a offert une immersion totale, mettant en valeur chaque musicien et sublimant les performances vocales de Jacoby Shaddix. Jerry Horton, en véritable pilier, a assuré des chœurs parfaitement ajustés, renforçant encore l’impact sonore du concert.
Jacoby, toujours aussi généreux, a une fois de plus prouvé son talent pour captiver son audience. Véritable showman, il a su fédérer la foule avec une aisance déconcertante, ne laissant aucun recoin du Zénith à l’écart de son énergie débordante. Avec un professionnalisme à l’américaine, il a mené la soirée de main de maître, livrant une prestation fluide et millimétrée.
Le concert a offert plusieurs moments forts, à commencer par l’interprétation de 'Forever', conclue par la mélodie de 'In the End' de Linkin Park. Un instant chargé d’émotion où, visiblement touché, Jacoby a tenté de prendre la parole avant de se raviser pour enchaîner sur 'Falling Apart'.
Autre moment marquant : la performance de 'Leave a Light On (Talk Away the Dark)' précédée d’une vidéo poignante projetée sur écran géant. Le message du chanteur, visant à sensibiliser sur les suicides chez les adolescents et jeunes adultes, a profondément ému la salle, qui a répondu par une salve d’applaudissements. À l’entame du morceau, la salle s’est illuminée à la lumière des torches des téléphones, créant une atmosphère saisissante.
La
setlist, équilibrée et percutante, a su rendre hommage aux différentes époques du groupe. Le rappel fut un véritable feu d’artifice musical, un concentré d’énergie brute à la gloire d’'Infest', leur premier album. Les fans ont été comblés par une succession de classiques, notamment 'Between Angels and Insects', 'Infest' et 'Broken Home', dont l’intro a intelligemment fusionné avec 'Lose Yourself' d’Eminem. Cerise sur le gâteau, un
medley explosif a rendu hommage aux grands noms du néo-métal, intégrant 'Blind' (Korn), 'My Own Summer' (Deftones), 'Break Stuff' (Limp Bizkit) et 'Chop Suey' (System of a Down).
L’apothéose est venue avec 'Last Resort', hymne intemporel du groupe, repris en chœur par un public en délire. Une conclusion parfaite pour un concert qui restera gravé dans les mémoires, confirmant une fois de plus que Papa Roach reste une valeur sûre du rock alternatif, capable de galvaniser les foules avec une intensité jamais démentie.
Un grand merci à
Olivier de
Replica et
Sabrina de
Veryshow de nous avoir permis de vous ramener ce report et clichés !
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Setlist :
Even If It Kills Me
Blood Brothers
Dead Cell
...To Be Loved
Kill the Noise
Getting Away With Murder
California Love (2Pac)
Swerve
Liar
Forever
Falling Apart
PSA
Leave a Light On (Talk Away the Dark)
Roses on My Grave
No Apologies
Solo de batterie
Scars
Help
Born for Greatness
Rappel:
Between Angels and Insects
Infest
Broken Home
Blind / My Own Summer (Shove It) / Break Stuff / Chop Suey
Last Resort