Avec 75 minutes annoncées pour chaque groupe, la promesse est belle pour tout fan de rock sudiste américain !
Storm Orchestra
La soirée commence par le trio
Storm Orchestra qui parviendra, malgré une salle encore clairsemée, à capter rapidement l'attention du public curieux de découvrir - pour ceux qui ne les connaissaient pas déjà - que sous cette appellation se cache en réalité une formation bien de chez nous, balançant un rock bien pêchu, une énergie brute et un son plutôt bon pour un passage si tôt.
Réelle bonne surprise et totale découverte pour nous, la formation menée par un talentueux
Maxime Goudard au costume blanc a su marquer son passage, certes très/trop court, en livrant 4 titres soignés mais précis dont l'excellent 'Drummer', sorti un peu plus tôt cette année.
Mêlant des influences de rock puissant, tantôt hard, tantôt heavy, ponctué par une section rythmique survoltée, le trio parvient à allier force et puissance sans tomber dans l'excès ni rester dans la retenue, on sent l'envie de marquer les esprits, et le plaisir de se produire ici ce soir.
Un excellent moment aussi bien sur scène que dans la salle, on peut parier sur le fait que les Français agrandissent leur
fan base !
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Setlist :
Bright Soul
Piece Of You
Drummer
Suspect
Ayron Jones
Malgré la belle découverte de la première partie, c'est bel et bien
Ayron Jones que nous sommes venus voir sur cette scène après une ascension remarquée sur le sol français (depuis le New Morning en 2021 au Hellfest en 2022 en passant par un certain Taratata...) et qui semble se plaire chez nous, autant qu'on aime le voir s'y produire...
Sans chichi ni détour, l'artiste originaire de Seattle prend la scène avec une intensité qui électrise immédiatement la salle. Accompagné de ses musiciens qui assurent une grande partie du show, le chanteur-guitariste offre un set vibrant, véritablement organique non sans rappeler un certain
Jimi Hendrix dont il est d'ailleurs fan.
Alliant avec justesse une alchimie faite de rock, de blues et de grunge, il parvient sans mal, tout au long des 75 minutes, à apporter énormément de dynamique, entre titres mid tempo et plus rapides.
Mention toute particulière à son bassiste,
Bob Lovelace, qui fait un show à lui tout seul, arborant fièrement sur le premier morceau un tee-shirt où il est écrit qu'il vient tout juste d'être grand père aujourd'hui, ce qu'
Ayron ne manquera pas de mentionner pour lui réserver un bel accueil, soutenu par le public.
Les chansons largement acclamées, pourtant pas particulièrement mises en valeur par le son. En effet, entre les basses percutantes - voire éclatantes - de
Lovelace et les notes d'un
Matthew Jacquette qu'on à beaucoup de mal à distinguer, heureusement que celle du
frontman est largement mise en avant, révélant ô combien le musicien maîtrise son art, ses nombreux solos mélodiques servant la musique pour sa juste cause, sans tomber dans le trop technique.
En ce soir où l'on vient d'apprendre le résultat des présidentielles américaines,
Ayron n'y fera référence qu'une seule fois avec un "Fuck Donald Trump, oh you didn't hear ? Fuck Donald Trump" juste avant d'entamer l'excellente 'My America', parfaitement à propos... Sa voix se fond au mieux sur 'Emily' et 'Otherside', super titre en live d'ailleurs, sur lequel il jouera un solo monumental s'approchant au plus près de son public en le terminant sur Nirvana quelques notes de 'Smells Like Teen Spirit'.
Alors que les 75 minutes défilent à vitesse grand V, voici venir 'Blood in the Water' acclamé dès les premières notes, magnifique titre issu du non moins excellent "Chronicles of the Kid". L'émotion est palpable lorsqu'il marque des pauses dans le morceau, permettant au public de l'acclamer... Passant par un hommage obligatoire à son idole, un certain
Jimi Hendrix dont il dit suivre les pas en se présentant sur cette scène, le concert s'achève en apothéose sur 'Take Me Away' clôturant ainsi un show parfait ! Attendez, ne partez pas, ce n'était pas la tête d'affiche !
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Setlist :
Boys From the Puget Sound
On Two Feet I Stand
Supercharged
'Filthy'
The Title
Strawman
My America
Emily
Baptized in Muddy Waters
Otherside
Blood in the Water
Hey Joe (The Leaves)
Fire (Jimi Hendrix)
Mercy
Take Me Away
Black Stone Cherry
Eh oui, il nous reste la tête d'affiche, le quatuor des
Black Stone Cherry et leur rock sudiste originaire du Kentucky, dont l'accueil du public montre bien qu'ils étaient attendus de pied ferme par une horde de fans. Dès le premier morceau 'Me and Mary Jane', la connexion entre les musiciens et le public est évidente : la voix de
Chris Robertson s’élève avec intensité, tandis que ses riffs acérées et de l'hallucinant Ben Wells font trembler les murs. Ben Wells manie sa 6-cordes comme une réelle extension de lui, arpentant la scène comme un lion en cage, l'insaisissable déploie un jeu aussi pêchu.
Le public se laisse immédiatement emporter par l’énergie contagieuse du groupe qui parvient à maintenir une ambiance qui ne retombe pas, grâce à une
setlist équilibrée qui mélange ses classiques comme 'White Trash Millionaire' et 'Blame It On The Boom Boom', mais aussi des morceaux plus récents de leur dernier album 'Screamin' at the Sky', avec notamment les très bons 'Nervous' et 'When the Pain Comes' que le public a bien révisé !
Les solos de guitare sont soignés et la base rythmique forme un socle solide, bien que la complicité des musiciens ne saute pas aux yeux. C'est calé, c'est propre et reste très pro mais peut sembler parfois distant malgré la proximité possible en ces lieux.
A noter le solo de John Fred Young à la fin de 'Cheaper to Drink Alone', puissant, précis et qui fait toujours plaisir dans ces concerts qui même s'ils se modernisent, conservent ces rituels que les fans adorent. Tout au long du set,
Black Stone Cherry a parfaitement su faire monter la température, imposant son gros son lourd qui tache et le public a su le lui rendre, créant une véritable communion entre la scène et la salle.
En somme une très belle soirée aux sonorités sudistes en cette première journée de résultat des élections présidentielles américaines au goût amer, heureusement oubliées le temps de ce show rassembleur.
Un grand merci à
Replica de nous avoir permis de couvrir l'événement et de vous ramener ces images.
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Setlist :
Me and Mary Jane
Burnin'
Again
Out of Pocket
Blind Man
Nervous
Like I Roll
Cheaper to Drink Alone
In My Blood
When the Pain Comes
White Trash Millionaire
Blame It on the Boom Boom
Lonely Train
Rappel :
Peace Is Free