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TITRE:
AGUELENNA (02 FEVRIER 2024)
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
ROCK
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Le groupe Aguelenna nous présente l'album éponyme "Aguelenna" -qui comme la pochette le suggère- annonce la lumière au bout du tunnel ?
STRUCK
- 26.04.2024 -
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Fort d'une expérience de 17 ans, les Franciliens d'Aguelenna nous proposent leur premier long effort éponyme d'un groupe symbiotique qui compte bien rattraper le temps perdu...
Quelle est la question qu’on vous a trop souvent et à laquelle vous auriez marre de répondre ?
Marie Beaurepaire : (Rires) !
Eric Lacan : Quelle est la signification du nom du groupe ?
Et on ne vous la posera pas (NdStruck : nom d'une petite araignée qui vit en communauté ce qui correspond à l'état d'esprit du groupe) … Après votre EP "Jour de foire" sorti en 2017 vous voici de retour avec un album éponyme qui a commencé à être mis en route en 2019 mais qui a mis du temps à arriver notamment à cause du Covid. Quel impact a eu cette situation sur l’album ?
Marc Limballe : En fait, on avait fait un gros travail de pré-maquettage en amont. Et quand le Covid est arrivé, tout début 2020, on venait tout juste de commencer l’enregistrement du disque. Du coup, il n’y a pas eu réellement de remise en question : tout était déjà couché en pré-maquettage….
Il y a eu un gros travail de préparation sur cet album
Malgré tout, est-ce que cet album de 2019/2020 représente toujours aussi fidèlement le Aguelenna de 2024 ?
Eric : Je crois ! Il y a eu un gros travail de préparation sur cet album. C’est vrai que le Covid a un peu cassé le rythme, il a fallu se remettre dedans, remettre du charbon après le confinement… mais au niveau des titres, je ne pense pas que ça ait changé l’esthétique qu’on avait prévue à l’époque. C’est surtout que ça pris du retard parce que forcément toutes les démarches de label, pour le mixage, masteriser… ont été différées.
Vous devez donc être soulagés de voir cet album enfin sorti ?
Marc : C’est une libération !
Marie : Le chemin a été long !
Marc : Un long accouchement mais sans cri (Rires) !
Vous mettez en avant l’aspect live dans votre description avec pas moins de 150 concerts avec notamment des pointures tels que Mademoiselle K, Lou Reed, Tri Yan, Hubert Felix Thiefaine… Que tirez-vous de ces expériences dans votre projet ?
Eric : J’ai tendance à dire que quand tu ouvres pour de tels artistes, le contact avec l’artiste, tu ne l’as pas forcément. Tu le croises ou pas et c’est tout : il est impossible de se dire qu’on va discuter avec Lou Reed. En revanche, de telles expériences t’obligent, c’est-à-dire que tu ne peux pas ouvrir sans préparer les choses : ça t’oblige à monter une marche sur la préparation du set, la façon de le porter, la façon de le défendre… tout le travail de live !
Et je suppose une pression en amont assez forte…
Marie : Exactement !
Et avez-vous constaté un impact au niveau de vos réseaux suite à de telles scènes ?
Marc : Je ne crois pas. Je n’étais pas encore dans l’aventure mais je ne pense pas qu’on puisse parler en one shot, c’est sur la durée que ça se passe : il faut en avoir fait plusieurs, il faut se montrer… Et c’est en faisant plusieurs premières parties de ce type que ça porte ses fruits…
Le groupe est très attaché à la Seine-et-Marne avec notamment un prix pour les meilleures paroles de chanson mais aussi des interventions auprès des écoles (dans le cadre des CMR "La musique pour tous"). En quoi cette proximité est importante pour vous et qu’en tirez-vous comme expérience ?
Marie : C’est transmettre notre passion aux enfants dans un premier temps. Pour ma part, j’ai longtemps travaillé avec des enfants, c’était donc évident pour moi de partager ça avec eux.
A ce titre, pensez-vous que les enfants sont encore sensibles à cette musique rock et pop là où de plus en plus l’électronique semble prendre une place importante ?
Marie : Oui, je pense parce que quand on joue devant des enfants, on voit qu’il y a un impact : il se passe quelque chose de vrai (Sourire) ! Il faut du concret !
Eric : En fait, les enfants aiment le son qu’il soit rap, rock, reggae, dance…. Dès l’instant qu’il y a du son, ils sont émerveillés et ils chantent, tapent sur n’importe quoi…. Les enfants aiment le son : c’est fou !
Marc : De base, l’enfant n’est pas réfractaire…
Eric : C’est plus tard qu’il va mettre les choses dans des cases…
Pour cet album vous avez lancé une campagne Ulule qui a très bien fonctionné. Cet engouement autour du projet vous a-t-il surpris et en plus de la signature chez M&O, est-ce que cela vous a mis un peu de pression pour cet album ?
Eric : Oh non !
Marc : La pression était de réussir le Ulule parce qu’en l’occurrence, c’était une première pour nous et on ne savait pas trop comment allaient réagir les gens…
Eric : C’était un saut dans l’inconnu. Mais effectivement, ça a bien marché - et on remercie d’ailleurs tous les contributeurs…
… Mais comment expliquez-vous le succès de cette campagne finalement ?
Eric : On a pas mal réseauté…
Marie : Et on est pas mal soutenus : il y a des gens qui nous suivent depuis pas mal de temps…
Cette pochette [...] résume tout ce qu’on a vécu depuis 2020
La pochette de l’album faite par Tonio montre un environnement gris, une sorte de couloir avec une issue lumineuse. Est-ce à dire que dans un environnement gris, sombre, il y a une porte de sortie et votre musique en est une ?
Marie : Evidemment (Sourire) !
Marc : Tu as tout résumé et ça rejoint une question que tu as posée tout à l’heure, à savoir que cette pochette est arrivée à la fin de l’élaboration du disque et pour moi, elle résume tout ce qu’on a vécu depuis 2020 c’est-à-dire qu’on était dans une espèce de truc hyper glauque, très sombre… on ne voyait pas le bout du tunnel de ce Covid justement et puis au bout, tu as la lumière. Ce disque est une libération pour nous !
L’album est très ancré dans le western avec notamment des titres tels que ‘Le blond, la brute et le truand’ ou ‘Amalgame cow-boy’, pourquoi une telle référence et qui est le blond (et non la blonde), la brute et le truand ?
Eric : ‘Le blond, la brute et le truand’ est une photo du monde à un moment donné avec les trois loosers qui se tirent un peu la bourre. Après chacun aura la lecture qu’il voudra sur ce titre mais c’est un peu une satire politique, un peu ironique de l’état du monde quand j’ai écrit le texte.
Vous avez la particularité d’écrire en français -ce qui vous a valu le prix évoqué précédemment- là où d’autres groupes français choisissent l’anglais car plus facile à faire sonner. Qu’est-ce qui explique ce choix et le fait que vous ne semblez pas avoir de difficulté là où ces groupes la ressentent ?
Eric : C’est avant tout beaucoup de travail. J’écris les textes et la difficulté est que ce n’est pas moi qui les chante. Il y a donc un gros travail avec Marie qui chante les textes…
… pour qu’elle se les approprie et les valide…
Eric : Exactement ! Elle "impose" un peu les thèmes à aborder pour pouvoir ressentir certaines choses et faire passer certaines émotions. Et il faut donc que je m’accorde à tout ça : il en découle beaucoup d’échanges…
… Y-a-t-il des thèmes qu’elle t’a soumis que tu n’as pas pu développer ?
Marie : Ce n’est jamais arrivé ! Au contraire, il est déjà arrivé qu’il écrive une chanson sur le sujet de la femme : j’ai été épatée ! Où était-il allé chercher ça ? Mais on se connaît très bien…
On reste sur un format de chanson
L’album contient dix titres qui dépassent rarement les quatre minutes. Cette structure de compositions est-elle là pour mettre en avant l’énergie que vous véhiculez visant aussi à l’efficacité et peut-être même dans l’optique du live ?
Marc : J’ai envie de dire oui… Mais le live, c’est encore autre chose. Justement, on est en pleine réflexion sur le live : on fait un travail contraire où on va éclater les titres pour que le plaisir dure un peu plus longtemps. Dans l’album, il y a un esprit de synthèse dans l’écriture : on n’est pas dans le style progressif. Forcément, on reste sur un format de chanson, un modèle assez basique dans la structure même de l’écriture : on fait dans le synthétique.
Il y a un énorme travail accompli sur la production qui est très ample avec des multiples pistes -comme ‘Pink Punk’- ce qui est d’une très grande qualité pour un premier album, comment avez-vous travaillé cet aspect souvent laissé de côté par certains confrères ?
Eric : L’amplitude vient des arrangements ajoutés par Marc qui a beaucoup travaillé sur ces arrangements : il y a beaucoup de samples, de nappes de synthés, de cordes, de petits sons, d’effets… Et du coup, ça ajoute pas mal d’ampleur au son. Malgré tout, le choix n’était pas de les mettre en avant -on sent qu’ils sont là mais ce n’est pas ce qui prend le dessus- ils sont là en soutien des guitares, du chant et de la ligne mélodique du titre.
Marc : Ce que j’apprécie dans le travail qu’on a pu faire, c’est qu’on a justement ce son assez "ricain" de base et on a essayé d’ouvrir le champ à quelque chose d’assez moderne aussi en utilisant ces outils comme ces sons de synthés plutôt modernes avec des plugs très récents et effectivement, ça ouvre énormément le son. Mais il ne faut également pas se cacher que le travail de Fred Duquesne au mixage a aussi quand même bien ouvert le truc…
Marie : Il a bien compris ce qu’on voulait.
On ressent également une écriture qui met en avant la rythmique et un rapport organique sans artifice avec les instruments et les lignes vocales. Du rock à nu, c’était un critère aussi pour vous à mettre en avant ?
Eric : Oui… Après, je trouve que ce qui caractérise notre musique, c’est le rythme ! Notre musique est très rythmée et très précise.
Marc : Et la batterie dialogue beaucoup avec la voix.
Justement cette voix est un élément important dans cet album et elle est remarquable de justesse là où beaucoup auraient surjoué. Comment travailles-tu cet "instrument" pour apporter cette touche très naturelle dans l’interprétation ?
Marie : J’écoute beaucoup de musique, je chante sur des voix qui me correspondent. Je chante souvent a cappella et ça aide beaucoup à travailler la justesse et ma voix naturelle. Mais je peux travailler beaucoup de choses différentes et ça me permet de travailler dans des aiguës assez sympas…
Le but de notre musique est de soutenir la mélodie !
L’album met aussi en avant des mélodies fortes avec quelques éléments alternatifs et pop -‘Le chaînon manquant’ en est le parfait exemple-, est-ce pour vous la base dans votre écriture ?
Eric : Oui ! En fait, quand on compose le titre, Marie pose une voix assez rapidement…
Marie : … avec un yahourt parfait (Rires)…
Eric : … et du coup, tout est ancré autour de ça pour soutenir le chant. Le but de notre musique est de soutenir la mélodie !
Marc : En gros, il y a quand même du texte écrit et des lignes mélodiques construites… Je me répète mais on fait de la chanson -rock certes- mais on fait de la chanson !
Dans cette chanson justement ‘Le chaînon manquant’, il y a quelques breaks bien sentis avec notamment un joli passage instrumental un peu court. N’avez-vous pas envie d’aller plus loin dans l’expression instrumentale pour donner un peu plus de place à ces moments -peut-être sur scène ?- sans pour autant verser dans le progressif ?
Marc : C’est l’idée. C’est tout le travail qu’on s’est mis en tête pour le live : éclater les titres et de les faire vivre au-delà de ce qui existe aujourd’hui sur le format posé sur le disque.
Marie : C’est prévu pour !
‘Périphérie’ tutoie presque le metal -notamment dans son intro-, est-ce une orientation que vous pourrez explorer dans l’avenir ? Est-ce un hommage au groupe Periphery dont vous êtes peut-être fans et qui joue ce soir sur Paris ?
Eric : Je suis fan de ce groupe et effectivement, le titre est un clin d’œil a ce groupe. La structure du titre -sans s’en rapprocher pour autant- il y a un petit truc un petit peu déstructuré…
Marc : Mais personnellement, ce serait bien qu’on en reste au clin d’œil (Sourire)…
Eric : J’aime bien la façon dont le titre est déstructuré…
Marc : Non mais si je dis ça, c’est que je ne suis pas du tout de cette culture musicale metal : je m’y intéresse depuis assez peu de temps… On m’a initié directement avec Meshuggah et Tool… A la base, je viens du jazz, tu imagines…
Mais il y a des éléments jazz dans la musique de Meshuggah…
Marc : Je ne vois pas encore Meshuggah au Sunset (Rires)… C’est juste que ce n’est pas mon univers et même de la pratique instrumentale, je ne suis pas dedans… mais je trouve ça fascinant techniquement…
Eric : Mais pour répondre à la question, on n’ira pas plus loin. Si on va un peu plus loin, on bascule dans autre chose…
Des messages sont passés même s’ils ne sont pas toujours très clairs
L’album évoque l’indépendance avec le titre ‘Pink Punk’, la maladie d’Alzheimer avec ‘Mon pote Al’, un des points culminants de l’album… avec beaucoup de poésie, de justesse voire de subtilité accentuée par cette écriture en français. Peut-on voir aussi Aguelenna comme un, non pas engagé, mais concerné par la société qui transmet à ses fans quelques messages ?
Eric : Clairement ! Tu citais ‘Mon pote Al’ qui est une expérience personnelle, des messages sont passés même s’ils ne sont pas toujours très clairs puisque c’est une écriture un peu à tiroir avec des sous-entendus… Il faut parfois creuser mais oui, il y a des messages qui sont délivrés et je trouve ça important !
Comme on l’a dit, le titre ‘Mon pote Al’ est très fort mais peut très vite vous submerger dans les émotions et joué sur votre interprétation et en studio vous avez trouvé le ton juste. Comment pensez-vous la retranscrire sur scène pour garder cette justesse. Votre expérience vous permet-elle de garder cette maitrise de soi ?
Marie : Bien sûr qu’il arrive que l’émotion sorte. Mais effectivement, c’est l’expérience, la concentration, rester professionnel qui permet de garder cette maîtrise…Mais si ça doit sortir, ça sort : c’est déjà arrivé !
Eric : On reste humains !
L’album n’est absolument pas linéaire avec des passages plus apaisés avec de l’acoustique, on pense à ‘La goutte’, l’intro de ‘Crash test dans l’oreillette’). En quoi cette variété est importante pour vous ?
Eric : Je suis très attaché au changement de climat d’un titre à l’autre : pour moi, c’est très important ! Rester dans la même lignée aurait tendance à me lasser, j’adore varier, changer de tonalités, d’ambiances, de tempos… : c’est ce qu’on a essayé de faire sur cet album.
Marc : J’ai toujours tendance à faire la comparaison d’un album avec un album photos : quand tu regardes un album photos, tu n’as jamais la même photo, tu as des photos qui sont prises à des moments différents : un album, ça doit être ça ! Et effectivement, si tu écris dix titres dans la même veine, je sais que personnellement, je ne serai pas le bon auditeur… Quelque part, on s’est mis à la place des gens qui vont nous écouter.
On vous a souvent comparé à Superbus…
Marc : Et ça continue…
Marie : (Rires) !
Tout est fait en symbiose !
… mais vos influences sont plus larges allant de Paramore à Aston Villa ou Fall Out Boy. Selon vous, qu’est-ce qui définirait la singularité d’Aguelenna ?
Marc : L’humanité ! C’est hyper important pour nous et c’est ainsi qu’on construit notre rapport dans la musique, dans la façon de travailler… tout est fait en symbiose ! On discute sans arrêt : il n’y a pas une journée qui se passe sans qu’on échange ensemble. Je dirais donc l’humain avant tout et c’est ce qui explique notre musique.
Eric : Il y a beaucoup de bienveillance et beaucoup d’efforts pour être sûr que les choses se passent bien, qu’il n’y ait pas d’aigreur, de rancœur quelconque…
Marie : … de non-dits…
Eric : On l’a tous vécu par ailleurs, on a tous joué dans des projets avant ! Aguelenna est un projet très démocratique, très bienveillant !
Marc : En permanence dans le dialogue… Et du coup, la musique s’en ressent quelque part.
Quand tu arrives sur le marché de la musique avec un projet qui est
connu de personne [...] tu sais que tu t’attaques à
une montagne
Vous êtes un "jeune groupe", et se lancer dans la musique à l’époque actuelle est très difficile, avez-vous conscience de cette difficulté et comment êtes-vous armé pour y faire face ? Est-ce que la confiance dont vos fans vous ont fait preuve vous conforte dans vos convictions ?
Marc : Il se trouve que la musique est mon métier -ça fait une trentaine d’années que je fais ça via des projets divers et variés- et du coup, j’ai plutôt tendance à les raisonner à ce niveau-là. Quand tu arrives sur le marché de la musique avec un projet qui est connu de personne -ce qui est notre cas- tu sais que tu t’attaques à une montagne, surtout avec le style qu’on défend et qui n’est pas forcément le style en vogue mais qui est plutôt une niche aujourd’hui…
… le constat est terrible de dire ça…
Marc : Mais c’est la réalité du moment ! Et du coup, il faut avoir une force mentale à toute épreuve. Et je le sais par expérience, ce qui prime, c’est d’être patient et de travailler et c’est ce qu’on fait…
… Et se faire plaisir…
Marie : Exactement !
Marc : La base du projet est avant tout le plaisir d’être ensemble. Ensuite, ce qu’il va devenir ? Forcément, on a envie de jouer et on va jouer devant des gens -on l’a déjà fait et ça continuera- et essayer de développer le projet pour pouvoir proposer d’autres chansons à l’avenir… mais il faut surtout avoir en tête que le chemin est compliqué : il ne faut pas commencer à rêver à des choses… Il faut faire les choses en étant conscient des écueils, mais on travaille…
A cet égard, quelles sont vos attentes pour cet album ?
Marc : Qu’il arrive aux oreilles du plus grand nombre et surtout au plus grand nombre de programmateurs… Mais c’est déjà le cas parce qu’il suscite l’intérêt d’un grand nombre de programmateurs, maintenant, il faut qu’ils passent le pas à la signature…
Et donc notamment de validation de dates de concerts…
Marie : C’est en cours…
Marc : Il n’y a rien de calé pour le moment…
Marie : … ce serait pour courant 2024…
Marc : On travaille pour 2024-2025 : c’est à venir !
On a commencé l’interview par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?
Marie : (Rires) ! C’est dur ça !
Marc : Oh la vache, c’est chaud parce que c’est limite prétentieux ! Allez, le truc le moins prétentieux que j’ai trouvé est : "Quand est-ce qu’on bouffe ?"
Je vois que vous en avez assez de mes questions !
Marc : Non, non, on passe un super moment avec toi…
Merci et plein de bonnes choses pour la suite…
Aguelenna : Merci à toi !
Et merci à Calgepo pour sa contribution et Thierry Cattier de Shooting Idols pour les visuels..
Plus d'informations sur https://aguelenna.bandcamp.com/
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