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TITRE:

BLACK RIVER SONS (26 OCTOBRE 2023)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HARD ROCK



Quatre ans après la sortie du remarqué premier album "Poison Stuff", Black River Sons a musclé son jeu et revient avec le tout aussi marquant "Skins"...
STRUCK - 24.11.2023 -
6 photo(s) - (0) commentaire(s)

En 2019, la scène rock sudiste hexagonale avait vu débarquer Black River Sons à la faveur d'un "Poison Stuff" très remarqué. Quatre années se sont passées -et outre un personnel renouvelé de moitié- les Nordistes en ont profité pour leur recette en musclant quelque peu leur jeu avec une musique dont la référence est désormais plus à chercher du côté de Black Stone Cherry que le Lynyrd Skynyrd des débuts...





Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?

Vincent : Nous n’avons aucun tabou. Nous sommes assez disponibles, tu peux donc nous poser n’importe quelle question… et finalement, c’est une chance de pouvoir y répondre : on ne va donc pas jouer les fines bouches… Tu nous donnes l’opportunité de parler : on parle donc de tout avec plaisir !


De notre côté, on s’est renseignés et outre notre précédente chronique…

Vincent : … que j’ai encore relue ce matin…


Un groupe comme le nôtre -et à plus forte raison avec notre deuxième album- part dans plein de directions…




… lorsque l’on tape votre nom dans Google, vous êtes référencés en tant que groupe de metal. Trouvez-vous cela justifié ?

Frédéric : Pas vraiment ! Je trouve cela très restrictif ! Mais en fait, classer les groupes dans des genres, c’est les mettre dans des cases. Dès lors, on n’est pas censés en sortir. Et c’est très compliqué parce que notre musique est effectivement un peu connotée metal mais il y a d’autres influences qui viennent d’autres styles.

Vincent : On pourrait dire qu’on est un groupe de blues. Ca fait effectivement partie des éléments qu’on utilise dans notre manière de composer mais ce n’est absolument pas restrictif ! Un groupe comme le nôtre -et à plus forte raison avec notre deuxième album- part dans plein de directions…


Votre actualité est la sortie de votre nouvel album, "Skins" qui marque l’arrivée de Guillaume Singer en tant que guitariste. Son intégration a-t-elle modifié votre façon de composer et votre son ?

Frédéric : Ça a changé drastiquement le son. En fait, l’arrivée de Guillaume s’est faite dans des circonstances un petit peu difficiles puisque quasiment à la fin de l’enregistrement de "Skins", notre ancien guitariste Baptiste (NdStruck : Baptiste Duquesnoy) a décidé de prendre une voie et de quitter le groupe - ce qui est un choix tout à fait respectable. Ça s’est fait de manière cordiale mais d’une certaine façon, au niveau timing, ce n’est pas vraiment au meilleur moment. Et Emeric (NdStruck : Emeric Martel) qui connaissait déjà Guillaume m’en a parlé : c’était une véritable opportunité ! Et ce qui était assez amusant, c’est que cette opportunité est tombée à point y compris sur le plan de la personnalité musicale puisque ce que nous voulions intégrer à l’intérieur de ce nouvel album "Skins", c’est d’avoir dans les soli ou dans le son, un peu du registre et du vocabulaire du metal notamment. Guillaume a été le profil parfait justement pour pouvoir nous apporter cette composante et c’est quelque chose à laquelle nous réfléchissions depuis pas mal de temps. Et comme Guillaume est un puriste du genre, je dirais : bonne pioche (Sourire) !


Justement, à l’image de Black Stone Cherry, vous semblez souhaiter muscler votre musique qui s’éloigne un peu du rock sudiste pour s’orienter plutôt vers le hard rock. Il y a-t-il une raison à ce virage artistique ?

Frédéric : Comme on l’a dit, c’est le résultat de nos influences : en fait, on est tous très influencés par le hard rock. Maintenant, quand on parle de hard rock, on parle de pleins de styles musicaux, de tas de sous-genres… mais on a tous ça dans le sang, on aime jouer de la musique dure, de la musique énergique. Cette patine-là est assez rafraîchissante et on s’est imaginé que ce serait également le cas pour le public : d’avoir quelque chose d’un peu plus marqué, un peu différent du rock sudiste traditionnel et puriste et pouvoir s’autoriser à franchir ces barrières et apporter un peu plus d’énergie et d’agressivité sur scène.


On a la faiblesse de croire que les époques évoluent et que le public également !


Mais n’avez-vous jamais craint de faire fuir une frange de votre public fan de rock sudiste traditionnel en musclant votre jeu, justement ?

Frédéric : On a la faiblesse de croire que les époques évoluent et que le public également !


Mais la majorité du public de rock sudiste est plutôt âgé et ne risque pas trop d’apprécier ce virage…

Vincent : Je pense que tu as bien résumé la chose. On voulait justement sortir de ça…


… et vous ouvrir à un nouveau public ?

Vincent : Exactement ! On a voulu changer la façon d’écrire mais également le son, la production du disque. On a voulu changer l’image du groupe ; la pochette n’a plus rien à voir avec du rock sudiste… Même chose pour les clips : plus de chapeau avec de la paille etc… C’est un choix délibéré, volontaire et assumé dès le début de l’écriture de l’album.


Même si on imagine parfaitement les chapeaux et la paille sur un titre comme ‘The Road’ qui clôt l’album…

Vincent : Exactement !

Frédéric : C’est une référence plutôt western… La référence sont plutôt les vieux westerns et l’univers de Sergio Leone mais ce n’était pas une référence volontaire au rock sudiste en lui-même.


On essaie de proposer une expérience différente sur chaque titre, ce qui était un peu moins le cas dans le précédent album




‘The Road’ clôt l’album dans cet univers et est l’antithèse de l’introductif ‘Skins’ qui ouvre l’album de façon très énergique…

Frédéric : Il était nécessaire d’avoir une espèce de largeur… On essaie de proposer une expérience différente sur chaque titre, ce qui était un peu moins le cas dans le précédent album. On a voulu prendre le contrepied en n’hésitant pas à sortir des cases et en s’autorisant à apporter quelques couleurs différentes.

Vincent : Malgré tout, je pense que l’album reste très homogène parce qu’on n’a pas totalement changé notre fusil d’épaule : il y a encore beaucoup de guitare slide sur tous les morceaux, il y a encore toutes ces parties de guitare très sudistes mais l’enveloppe est un peu différente.


Aujourd’hui, on fait plus une musique à la Black Stone Cherry qu’à la Lynyrd Skynyrd !


D’où la référence à Black Stone Cherry dans notre question initiale : le groupe a musclé son jeu tout en gardant ses racines ancrées dans le rock sudiste… pour ouvrir son spectre de références et ainsi toucher un public plus large.

Vincent : Forcément, Black Stone Cherry est venu dans nos références : aujourd’hui, on fait plus une musique à la Black Stone Cherry qu’à la Lynyrd Skynyrd !


Si on veut vraiment approfondir les choses, on doit préférer le qualitatif au quantitatif !



"Skins" n’est que votre deuxième album en sept années d’existence. Qu’est-ce qui explique une si faible productivité à l’heure où il faut toujours être plus présent pour continuer d’exister ?

Frédéric : Chaque groupe a son rythme. On a notre rythme de travail et on est tributaires de la créativité : pour pouvoir sortir des idées, il faut en avoir et être inspiré !
Il y a des groupes qui sortent des albums très régulièrement et c’est très respectable mais on a la faiblesse de croire que si on veut vraiment approfondir les choses, on doit préférer le qualitatif au quantitatif !


C’est effectivement le cas de Black River Sons qui a sorti deux albums qui ne sont pas deux copies prouvant ainsi votre travail…

Vincent : Il ne faut surtout pas oublier non plus que la moitié du groupe présent sur "Poison Stuff" n’est plus présent sur "Skins" : il y a un autre bassiste et un nouveau guitariste ! Ça change pas mal les choses en termes de couleur et de personnalité. Mais le fait de devoir changer de musiciens signifie devoir recommencer. Et chaque arrivée de nouveaux musiciens est du temps qu’on ne passe pas à écrire et ça décale forcément les choses.
Mais je suis d’accord avec toi pour dire qu’il vaut mieux sortir un album tous les trois ans qui tienne la route plutôt qu’un tous les six mois : on n’est pas au supermarché ! Ecrire un album est un travail introspectif et très prenant : ça prend beaucoup de temps, d’énergie et de ressources… et enfin, malheureusement, on ne fait pas que ça : on n’est pas professionnels !


On l’a un peu évoqué, ‘Skins’ ouvre l’album avec ce son très heavy hard rock mais le jeu des guitares reste assez sudiste. Comment êtes-vous arrivés à marier les deux styles et réussir à ce que le tout sonne de façon fluide ?

Frédéric : Tu es face à la section rythmique du groupe et nous n’avons pas trop la compétence de nos amis sur le son des guitares. Nous sommes quand même dans un registre musical où le son des guitares prend beaucoup d’importance mais il est clair que dans leur démarche, il fallait parvenir à équilibrer les choses. Chaque guitariste a une identité qui lui est propre et a un son dans l’oreille qu’il a envie d’entendre. Je pense qu’il y a un effet mécanique lorsqu’on essaie d’écrire une chanson avec une certaine sonorité, on recherche cette sonorité sur son instrument. Donc l’utilisation d’instruments ou de matériels qui sont très spécifiques d’un registre ou d’un autre, naturellement, on joue sur des Gibson, sur des PRS, on joue sur des instruments qui sont plutôt roots et donc forcément, le son a cette influence…


‘Birds and Beast’ démarre par un chant d’oiseau mais enchaîne sur un riff bestial. Pourquoi avoir choisi ce titre comme single ?

Frédéric : C’est un titre qui a la particularité d’être très efficace et qui résume assez bien notre personnalité et ce que nous sommes aujourd’hui.


Tu me dis donc que c’est le titre qui résume le mieux Black River Sons à ce jour ?

Vincent : Exactement !

Frédéric : Dans une manière d’écrire très efficace, sans détour, il y a tous les ingrédients qui composent aujourd’hui notre son c’est-à-dire un son très heavy, très méchant, très agressif sans être extrême et avec quelques petites parties de slide guitar, ce genre de choses qui rappellent ce qui est notre base.


Un titre comme ‘Out of Range’ s’étire sur plus de sept minutes et se révèle très lancinant. N’avez-vous pas été tentés d’intégrer une cavalcade guitaristique typique du rock sudiste sur ce titre ?

Vincent : Ce morceau est peut-être le moins rock sudiste de l’album. Selon nous, c’est un titre connoté époque grunge, un peu sombre et un peu seventies aussi… Il ressemble plus à un morceau de blues qu’à un morceau de rock sudiste avec son côté ternaire. Pour le coup, il n’y a pas de raison d’avoir d’envolées de guitare avec deux guitares, ça reste un solo unique joué par un seul guitariste. On a voulu garder ce morceau brut blues avec ce côté un peu grungy.

Frédéric : A la basse et à la batterie, on s’est forcés à ne surtout pas surcharger, de ne pas rajouter des notes, de ne pas décorer… On est restés très simples parce que ça permet de donner au chant et au solo de guitare une ampleur plus marquée et une plus grosse exposition.


On aime que les choses soient tout de suite compréhensibles par le public




En dehors de ce titre, vous semblez vouloir privilégier des titres directs et impactants. Est-ce une démarche volontaire ?

Frédéric : Ca fait plus d’un siècle -et la création de l’industrie du disque et quelque part du blues- qu’il y a un format chanson de quelques minutes. Dans les années 1970, il y a eu des transgressions avec l’influence notamment de la musique progressive et de la musique expérimentale. On a forcément une base tous ancrée en nous avec une structure couplet/ refrain et donc un format de chanson d’une certaine durée. Mais tu noteras que sur ‘Out of Range’ justement qu’il y a un pont qui est plutôt progressif. Dans notre démarche, on aime que les choses soient tout de suite compréhensibles par le public et que le public sache où la chanson veut en venir immédiatement sans que le chemin ne soit pas forcément tracé parce que c’est justement dans les détails qu’on essaie d’enrichir les choses. On n’essaie pas de trouver une idée bizarre et ensuite de la ramener sur le chemin de l’audible, on fait l’inverse en fait…


‘Spit Me Out’ bénéficie d’un groove bluesy. Qui en est à l’origine ?

Vincent : C’est Emeric qui a composé la chanson et nous a proposé ce riff un peu bizarre, Hendrixien, à la Kenny Wayne Shepherd, à la Stevie Ray Vaughan… Il nous a proposé ce truc un peu tordu au début sans qu’on comprenne vraiment où il voulait en venir mais il a rassuré en nous disant : "Vous allez voir quand la basse et la batterie vont entrer…". Effectivement, il y a ce groove un peu texan avec des chœurs féminins et pour le coup, ce morceau correspond aux standards sudistes avec les soli de guitares, les questions/ réponses, les unissons… je pense qu’on a tout le panel du rock sudiste… mais toujours avec un habillage un peu différent, avec un côté un peu plus Texas blues.


Sur ‘Don’t Tell it Twice’, est-ce bien l’ombre de ZZ Top qui plane ?

Frédéric : Il y a un peu de ça mais je dirais que c’est peut-être un des morceaux les moins sombres. Pour moi, il y a un petit côté Lynyrd Skynyrd et ‘You Got that Right’ dans ce morceau, il fonctionne un petit peu sur le même modèle. D’ailleurs, moi qui ai écrit le texte, j’ai pensé justement à ça et également à une chanson du répertoire français (Sourire) que Serge Gainsbourg chanté en duo avec Eddy Mitchel, ‘Vieille canaille’ : cette chanson est un peu un hommage à tout ça !

Vincent : Pour la petite histoire, ‘Don’t Tell it Twice’ est le premier morceau qui a été composé suite à la sortie de "Poison Stuff". Je ne sais pas si tu l’as perçu mais ce morceau est un peu à part : il est moins metal et comme tu dis à un côté beaucoup plus ZZ Top. Il aurait aussi bien pu faire partie de "Poison Stuff" que "Skins", je dirais même qu’il est plus dans la veine logique de "Poison Stuff" et c’est à partir de ce morceau qu’on s’est dit qu’il fallait changer un peu d’orientation…


Dans ces conditions, avez-vous hésité à l’intégrer dans cet album sachant qu’il ne plus représente forcément ce qu’est Black River Sons aujourd’hui ?

Vincent : Ça reste malgré tout un morceau de Black River Sons.


Au-delà, cela aurait pu nuire à l’homogénéité de ce nouvel album "Skins" ?

Frédéric : Ça ne nuit pas à l’homogénéité de l’album parce que l’album est quand même relativement sombre dans sa patine globale. L’album a commencé à être conçu en période Covid, l’état d’esprit, l’ambiance étaient un peu tristes, un peu lourds et cela s’est retranscrit dans la globalité de l’album. Je dirais que ‘Don’t Tell it Twice’ faisait partie des morceaux qui apportaient un petit peu de légèreté avec une pointe de cynisme peut-être mais je pense que ça a permis d’aérer le propos global.


Comme vous l’avez répété, cet album est relativement sombre de façon globale et privilégie les tempi lents et lourds. Outre le Covid pendant lequel l’album a commencé à être conçu, est-ce que cela traduit quelque chose de particulier à votre niveau ?

Frédéric : Le sentiment de noirceur s’étale encore aujourd’hui : les effets du Covid sont encore présents aujourd’hui ! Je pense que depuis quelques années, il y a une ambiance un peu lourde, un peu plombée et dans tous les interstices de la société, une partie de notre innocence et de notre légèreté s’est perdue… Et tout cela ne nous influence pas seulement dans la composition mais également dans nos vies personnelles.


Enfin, terminer l’album sur ‘The Road’ qui est plus classiquement sudiste, est-il une façon de signifier qu’après le voyage "Skins", vous revenez à la maison ?

Frédéric : Pas vraiment… C’est un morceau dont le texte parle d’une promesse, d’une lueur d’espoir. L’histoire est celle de deux personnes qui sont devant un autel pour se marier. Mais justement, après avoir vécu tout ça, avec cette lourdeur, je pense qu’il y a un peu plus de lucidité. Cette chanson est une espèce de vision sur la route qui va continuer à être parcourue mais avec un peu moins de candeur.

Vincent : Effectivement, on est plus lucides désormais : on va faire le mieux possible pour que ça aille bien…


Désormais quelles sont vos attentes pour cet album ?

Vincent : Faire découvrir l’album en premier lieu. On a mis tout notre cœur. C’est un travail introspectif exigeant sur le plan technique et affectif… On voudrait que cet album vive un peu et que les gens puissent le découvrir et qu’on puisse le défendre sur scène.


On a vraiment mis toutes nos tripes dans cet album !




A ce titre, avez-vous des dates à annoncer ?

Vincent : Il y a beaucoup de choses qui sont en train de se mettre en place pour 2024.

Frédéric : On est bien conscients qu’on ne fait pas de la pop. On essaie de toucher un public qui n’est pas le plus nombreux en France. C’est donc très compliqué à défendre surtout quand on est un groupe de compos et pas de reprises. Mais on a vraiment mis toutes nos tripes dans cet album !


A ce titre, l’idée de laisser tomber a-t-elle traversée votre esprit quand comme pour cet album, vous avez mis toutes vos tripes et que comme vous êtes dans un style de niche, il n’atteint pas forcément les attentes initiales ?

Frédéric : A 20 ans oui mais maintenant, non (Rires) !

Vincent : Mais on passe forcément par ces périodes. Quand l’album sort, on vérifie les résultats de notre stratégie tous les jours. Aujourd’hui, un tourneur regarde le nombre de followers sur Facebook, vérifie si ce sont des vrais et ensuite, va voir les vues des clips et concerts sur YouTube : notre dernier clip ‘Birds and Beast’ fait petit à petit son nid sur YouTube, on est besogneux mais on y croit… Et une journée promotionnelle comme aujourd’hui, c’est génial !

Frédéric : C’est effectivement très compliqué, on est conscients qu’on est dans un marché de niche avec une concurrence féroce et souvent de qualité : il y a beaucoup d’offre sans qu’on sache réellement quelle est la demande…

Vincent : Après, on a de l’ambition mais elle n’est pas démesurée : on veut juste faire un peu plus de concerts dans des festivals un peu plus gros. Mais une forme de succès pour nous, c’est de faire la première partie de No One is Innocent et jouer dans des festivals devant 4 000 personnes : c’est une forme d’accomplissement de sortir de notre circuit des bars… Avoir un peu plus d’audience, avoir un album qui est écouté, c’est déjà pour nous une forme de succès.


On a commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je te pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?

Frédéric : "N’est-ce pas trop embêtant d’être richissime grâce à la musique que vous faites ?" (Rires). C’est bien entendu une blague…


Richissime je ne sais mais la prochaine fois, j’espère vous demander si le financement du prochain album a été financé par les ventes et la tournée de cet album…

Frédéric: Ah oui, ce serait bien que tu nous poses cette question la prochaine fois…

Vincent : Effectivement, parce que sur le principe, on ne met pas d’argent de notre poche : tout est financé par nos concerts…


J’espère que le prochain sera financé à l’avance par vos concerts de cet album…

Vincent : Ça, ce serait bien !


On en parlera à la sortie du prochain album

Vincent : Avec plaisir…





… dans trois ans si j’ai bien compris…

Vincent : Si tout va bien…


Merci

Black River Sons : Merci à toi !


Et merci à Loloceltic pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/blackriversons/
 
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