Parce que oui, nous y étions... Les 7 jours, même... Bravant la canicule le premier week-end, la pluie durant le second pour vous rapporter ces quelques lignes et photos et vous faire (re)vivre le festival comme si vous y étiez (à nouveau) !
Retour donc sur cette première journée de cette édition qui restera dans toutes les têtes. En effet, après 2 ans d'obligation de
headbanger dans son salon, les "Hellbangers" sont lâchés dans la nature pour venir se masser devant les groupes qui n'attendaient également que ça pour un joli bordel de retrouvailles. Une édition de toutes les démesures pour cette année où le Hellfest n'aura jamais si bien porté son nom, fêtant ses 15 bougies et devenant ainsi le plus gros festival de France en accueillant quelques 70 000 festivaliers sur 7 jours... vous faites le calcul...
Une journée donc tout d'abord marquée par une canicule de tous les diables, mettant à rude épreuve les festivaliers qui ne semblent pas s'en soucier pour l'instant, tant qu'un gros son inonde le site qu'ils redécouvrent avec plaisir. Après un recueillement devant la nouvelle statue de Lemmy en guise de rituel, nous voilà fin prêts à retrouver de vieilles têtes, et en applaudir de nouvelles que nous n'avions pas eu l'occasion de voir sur scène.
Suivez le guide, ça commence par...
Mortis Mutilati
Première découverte alors que nous errons comme un jeune chien fou sur le site, foulant cette pelouse si parfaite, celle des sonorités black de
Mortis Mutilati, groupe venu de nos contrés françaises, mené par le bien-nommé Macabre qui nous accueille bras ouverts, les yeux cachés de lentilles blanches dans une gestuelle lente mais puissante et envoyant des vocalises soutenues par sa choriste, tout aussi chargée d’émotions.
Se produisant sur une Temple dénuée de tout ornement particulier - à l'inverse des dernières éditions où son plafond, comme celui de la Altar, reprenait quelques symboles sataniques de croix inversées et 666 - le groupe n’a place que pour quelques titres lourdement applaudis par un public qui s’étoffe, et laissera un gout de reviens-y pour cette découverte du groupe sur scène, alors que
nous avions été séduits par “The Stench Of Death”, force est de constater que l’interprétation live livre toute la puissance mélancolique de la formation, que nous aurons plaisir à suivre et voir évoluer…
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Laura Cox Band
Nous enchaînons ensuite sur les Mainstages pour constater l'énergie d'une Laura Cox aussi à l’aise sur une scène de 200m² que lorsqu'elle se produisait de chez elle devant sa webcam, il y a encore quelques années… L’évolution de l’artiste est remarquable alors qu’elle se produit maintenant devant des milliers de personnes…
… et de quelle façon ! Entamant son set sur un ‘Hard Blues Shot’ tellement énergique, la jeune guitariste s’empare de son public, l’hypnotise et l'enivre de son charme si sympathique.
Les titres s'enchaînent et l’ambiance ne retombe pas, grâce à des titres fédérateurs et tout aussi efficaces comme ‘Fire Fire’, ‘Last Breakdown’ et ‘Going Down’ après lesquels le public ne voudra pas laisser partir la guitariste prodige.
Ce rendez-vous n’était à manquer sous aucun prétexte et le band de Laura a assuré sa partie d’une main de maître. Bravo !
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Setlist :
Hard Blues Shot
Bad Luck Blues
One Big Mess
Fire Fire
Last Breakdown
Going Down
Necrowretch
Comme vous le constaterez tout au long de ce périple de 7 jours, nous naviguons principalement entre les Altar/Temple, principalement dédiées au Death et Black, et les Mains un brin plus
mainstream. Quelques exceptions faites avec de rares crochets par la Warzone et un seul concert couvert à la Valley en 7 jours.. Désolé pour les fans de doom et autre stoner, mais les goûts et les couleurs, hein...
Revenons à nos découvertes musicales au gré des sonorités qui nous attirent vers la Altar cette fois avec un
Necrowretch…
C’est en cours de set que nous arrivons à nous placer devant cette scène où Vlad s’égosille et martyrise sa guitare dans une ambiance propre au groupe, dans un mélange de riffs déstructurés, batterie épileptique et voix agressive
comme nous le chroniquions lors de la sortie de "The Ones From Hell" il y a déjà 2 ans…
La prestation scénique ne nous laisse pas une impression très différente de ce que nous avions ressenti à l’écoute de la galette, mais permet de noter le niveau impressionnant de ces musiciens… La scène française est très bien représentée cette année encore et Necrowretch a largement été à la hauteur.
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Higher Power
Allons faire un crochet à la Warzone, lieu hautement connu pour y accueillir les plus beaux sauts, les chants les plus revendicateurs, et les pogos les plus
roots du fest. C'est Higher Power qui s'y produit, menés par un Jimmy Wizard - alias “J-Town" plutôt haut en couleurs, un Ethan Wilkinson ultra proche de son public et un Max Harper plutôt discret et concentré sur ses riffs.
Bon soyons honnêtes, ce n’est pas la prestation qui nous laissera le souvenir le plus indélébile de la journée, allons donc voir ce qui se trame sur les Mains alors que des sons typés irlandais parviennent jusqu’à nous…
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Setlist :
Can't Relate
Low Season
Staring at the Sun
Fall From Grace
Passenger
Shedding Skin
Rewire (101)
Seamless
Ferocious Dog
Premier coup de cœur immense en cette première journée (il y en aura d’autres) alors que nous arrivons encore une fois sur les 3 derniers titres d’un concert déjà très court, nous avons été soufflés par l’énergie incroyable déployée par ces Anglais aux sonorités irlandaises et communiquant une joie de vivre (au hymnes imbibés avouons-le) que seuls les Murphies nous avaient jusqu’ici suriné.
Le dernier titre ‘Slow Motion Suicide’ est un véritable hymne ponctué du violon de Dan Booth qui prend tout son sens lorsque les fûts de Luke Grainger raisonnent et l’accompagnent. Le jeu de scène du
frontman Ken Bonsall est impeccable, haranguant la foule avec sa guitare sèche immense en bandoulière, au profit d’une impression forte qui, nous l’espérons, permettra au groupe de revenir en France rapidement !
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Mephorash
Alors que la chaleur commence à faire quelques dégâts autour de nous, nous sommes happés au détour d’un grand verre (d’eau bien sûr), par un spectacle intrigant sous la Temple, les suédois de
Mephorash s’adonnant à une sorte de cérémonie occulte…
Les sons déployés y profondément black, accompagnés par la voix profonde de Mashkelah M'Ralaa, et à mesure que nous approchons, nous constatons le soin apporté à l’imagerie. Les masques menaçants des musiciens mêlés à leur gestuelle apportés aux riffs ténébreux attirent un public fourni, aussi curieux qu’intrigués (et peut-être en quête d’un peu d’ombre alors que le soleil commence à peser lourd sur le festival).
Nous restons subjugués par le set des Suédois que nous découvrons grâce à cette nouvelle programmation riche de l’équipe de Ben Barbaud. Merci pour cette découverte, nous tâcherons de suivre le groupe dans ses prochaines productions !
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Burning Heads
Aaaahhh, les Burning Heads… Un peu comme une madeleine de Proust alors que je les découvrais il y a plus de 25 ans et me souviens encore chanter à tue-tête avec mes potes de lycée un “My mom is a punk, my dad is a punk, my brother is a punk, and everybody is a punk, Fuck you Fuck you Fuck you on and on!!!” Voici les Orléanais qui n’ont pas pris une ride - et nous non plus d’ailleurs, hein ! - menés par un Fra revenchard venus montrer que le groupe n’avait rien perdu de sa superbe de l’époque.
A l’image de Jyb qui martèle le public de la Mainstage de ses graves, et ponctue les moments forts de ses sauts impressionnants, l’ambiance prend immédiatement pour une prestation mémorable.
L’immense Mainstage est largement occupée par la prestance scénique des Français qui portent haut les couleurs de ce qu’il reste du punk de l’hexagone.
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Setlist :
Pharmageddon
All Set to Glow
Endless Loop (In My Head)
Little Bird
Fine
C.O.L.L.A.P.S.E.
Break Me Down
Fear
Few Words
Wrong Direction
Reaction
Gwardeath & Nasty
Angry Sometimes
Uphill Struggle
Super Modern World
Cadaver
Avant de retourner sur la Mainstage applaudir Leprous, nous sommes encore une fois attirés par (l'ombre d’une tente mais aussi) ce qui se trame sous la Altar.
Les Norvégiens de Cadaver connus pour le duo fort d’Anders Odden au chant et sa contrebassiste masquée, assurant à eux deux le malaise musical.
Nous aurions bien prolongé l’expérience mais Leprous est sur le point de se produire, et nous ne pouvons passer à côté !
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Leprous
Aaahh, Leprous ! Qu’attendre de cette nouvelle prestation alors que leur dernier “Aphelion” a une nouvelle fois divisé les fans de longue date mais surtout acquis de nouvelles oreilles alors qu’Einar Solberg poursuit ses chefs-d’oeuvre d’intimité et de mises à nue de ses sentiments…
Ouvrant sur un ‘Out of Here’ lent et lancinant qui permet de faire progresser un set puissant, où Einar alterne entre chant et samples, le
frontman frappe fort sur les refrains, le faisant monter haut et toujours d’une justesse impeccable.
Force est de constater que l’intensité est posée dès le début, appuyée par la partition du violoncelliste Raphael Weinroth-Browne et des basses de Simen Daniel Børven et soutenue par le jeu très prog de Baard Kolstad qui, même derrière les fûts est capable de tenir le public.
Terminée par les excellents ‘Nighttime Disguise’ et ‘Slave’ la
setlist des Norvégiens n’a pas mis longtemps à prendre et maintenir un public de passionnés, et sans aucun doute de nouvelles adhésions.
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Setlist :
Out of Here
Below
Running Low
From the Flame
Nighttime Disguise
Slave
Seth
Seth était dans les incontournables également, et c’est donc avec impatience que nous attendons le show des Français menés par Saint Vincent, en véritable maître de cérémonie de l’office du jour…
Armé de son chandelier allumé qu’il brandit à tout va vers son public d’adeptes qui le reçoit comme bénédiction, Saint Vincent déploie ses growls puissants sur les titres issus de leur dernier “
La Morsure du Christ” sorti l’an dernier, qu’ils peuvent enfin défendre devant son public.
La sauce prend immédiatement et on se croirait en pleine séance occulte alors qu’il hurle derrière son autel.
Pas l’ombre d’une déception alors que le groupe termine son set, que nous recommandons à tout fan du genre, les Français frappent encore une fois très fort dans ce festival international.
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Frank Carter & The Rattlesnakes
Fortement remarqués lors de leur dernier passage à Clisson en Warzone, Frank Carter & The Rattlesnakes sont venus retourner une nouvelle fois un public encore plus fourni puisqu’il s’amasse maintenant devant la Mainstage pour vivre une nouvelle communion avec Frank, plus déjanté que jamais, montant toujours, tel qu’on le connaît et tout le monde l’attend, littéralement SUR ses fans pour les faire chanter, et être au plus près d’eux.
Les fans slamment à n’en plus finir, mettant à rude épreuve les Golgoth de la sécurité qui les réceptionnent toujours avec la plus grande bienveillance et attention dans la bonne humeur. Les Rattlesnakes n’y vont pas de main morte et contribuent également à apporter une nouvelle pierre à ce festival qui leur est cher.
Le tatoué anglais achèvera son set avec un ‘I Hate You’ particulièrement violent et ‘Crowbar’ sur lequel le public atteindra son point d’orgue avant d'acclamer l’artiste..
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Setlist :
My Town
Sticky
Tyrant Lizard King
Juggernaut
Go Get a Tattoo
Wild Flowers
Devil Inside Me
Lullaby
I Hate You
Crowbar
Mordred
Puisque la sauce punk semble nous avoir donné envie de voir quelques sauts et autres énervés sur la Warzone, nous enchaînons prendre une nouvelle dose de rangers et de crêtes pour assister au show des américains de Mordred.
Bon, nous ne nous étendons pas davantage devant la prestation pourtant habitée de Scott Holderby qui paraît à moitié schizophrène. Si le public semble pourtant intéressé et réactif, nous n’arrivons pas à accrocher davantage, même lorsque le DJ Aaron Vaughn prend le micro avec des
punchlines empruntées au hip hop US.
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The Offspring
Ne restons pas sur ce sentiment de rendez-vous punk manqué, et allons donner une chance à
The Offspring de nous convaincre…
Il faut le dire, avec une
setlist débutant sur ‘Staring at the Sun’ et surtout ‘Come Out and Play’, les Américains ne prennent pas le risque de passer à côté de leur passage. Inutile dire que la sauce prend immédiatement mais qu’il semblerait que ce soit la réputation du groupe qui les précède qui le leur assure, plutôt que ce qu’ils vont donner sur scène.
Ne boudons pas notre plaisir alors que résonnent ‘Bad Habit’, ‘Gotta Get Away’ ou encore les cultes ‘Pretty Fly (For a White Guy)’ et ‘The Kids Aren't Alright’ qui ont fait leurs beaux jours. Bref, toujours la bonne claque nostalgique au rendez-vous, même si les Américains pourraient bouger un peu plus...
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Setlist :
Staring at the Sun
Come Out and Play
Want You Bad
The Opioid Diaries
Behind Your Walls
Hammerhead
Bad Habit
Gotta Get Away
Why Don't You Get a Job?
(Can't Get My) Head Around You
Pretty Fly (For a White Guy)
The Kids Aren't Alright
Rotting Christ
Allez, alors que la journée avance et se fait toujours plus chaude, les groupes jouent des sets plus longs et nous pouvons retourner sous une tente pour les mythiques Grecs de Rotting Christ.
A sa tête, un Sakis Tolis toujours aussi génial qui replonge dans la discographie riche de la formation gothique.
Pas grand chose à ajouter de plus que nous avons pris la claque attendue et avons plus profité d’une des premières têtes d’affiche de cette première journée de la plus belle des manières.
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Kick Murphys
Allons revoir les Kick que nous avons l’habitude d’applaudir en ces dernières éditions du Hellfest. Mais première déception, où est Al Barr? Vu qu’il n’y a que Ken au chant, le duo manque déjà !
Ne nous arrêtons pas à cela et profitons simplement des sonorités irlandaises de ces ambianceurs de première qui n’incitent pas à siroter que de l’eau !
Véritables hymnes à boire, les titres s'enchaînent aussi vite que leurs tempos et nous ne verrons pas l’heure de prestation passer, enivrés des déjà éternels ‘The Boys are Back’, ‘Johnny, I Hardly Knew Ya’, ou encore ‘Smash Shit Up’ et ‘Kiss Me, I'm Shitfaced’ et ‘I'm Shipping Up to Boston’ sur lequel le public n’en finit pas d’accompagner la formation avant de l’acclamer une dernière fois.
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Setlist :
Middle Finger
The State of Massachusetts
The Boys Are Back
Johnny, I Hardly Knew Ya
Queen of Suffolk County
The Bonny
Mick Jones Nicked My Pudding
We Shall Overcome
Barroom Hero
Smash Shit Up
Two 6's Upside Down
Good as Gold
Rose Tattoo
T.N.T.
Turn Up That Dial
Kiss Me, I'm Shitfaced
I'm Shipping Up to Boston
Primordial
Alors que la fatigue commence à se faire sentir après une journée à plus de 40° à l’ombre, les corps étant mis à rude épreuve toute la journée dans les fosses, les voici en proie aux flammes du décor de tout le site du festival qui s’embrase au son des têtes d’affiches..
C’est
Primordial que nous décidons maintenant de voir, la nuit est tombée, les visages grimés de A.A. Nemtheanga et ses comparses vont pouvoir habiter les titres joués sous la Temple.
C’est un véritable panache de titres issus de leur discographie, comme un
best of du groupe qui est joué devant une immense foule qui déborde de la tente. Si l’ambiance y est très calme dans ce public très attentif, l’atmosphère qui règne sur scène y est toute autre, alors que Pól MacAmlaigh à la basse
handbangue tant qu’il peut et qu’Alan semble posséder le site par ses vocalises profondes…
Mais à nouveau, il faut enchaîner, et vite, car la traversée du public amassé sur les mains se densifie et devient compliqué à parcourir…
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Setlist :
Where Greater Men Have Fallen
Lain With the Wolf
No Grave Deep Enough
The Coffin Ships
To Hell or the Hangman
Empire Falls
Five Finger Death Punch
Première grosse tête d’affiche de ce premier week-end, Five Finger Death Punch est véritablement à voir sur scène. Et ce n’est pas le premier titre joué ‘Inside Out’ qui va me contredire alors que les flammes s’invitent sur scène pour un concert qui s’annonce somptueux.
Et c’est bien "somptueux" le terme qui restera en tête tout au long du passage du clan Moody, plus souriant que jamais, véritablement dans son élément. Toujours aussi scénique, le
frontman assure un show à l’américaine, sur des titres devenus hymnes tels que ‘Jekyll and Hyde’, ‘Burn MF’ ou ‘Under and Over It’. Zoltan Bathory est également dans un très bon jour, posant toujours autant pour ses fans, même s’il reste discret dans son jeu.
C’est sur les 5FDP que nous clôturons cette première journée en enfer, lessivés, engourdis… La reprise est dure après deux ans à l’arrêt forcé, et les Enfers ne nous ont jamais paru si durs, hostiles et contraignants. Fort heureusement, les groupes n’ont jamais été autant chauffés et heureux de remonter sur scène devant un public toujours plus nombreux.
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Setlist :
Inside Out
Trouble
Wash It All Away
Jekyll and Hyde
Sham Pain
Bad Company
Burn It Down
Gone Away
Far From Home
A Little Bit Off
Wrong Side of Heaven
Burn MF
Coming Down
Lift Me Up
Rappel
Under and Over It
The Bleeding