En ce dernier jour de novembre Music Waves est à Douai pour assister à la deuxième édition du Heavy Metal Destruction. Pour cette occasion les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands avec 8 formations pour faire honneur au heavy mélodique avec en point d’orgue deux grosses pointures. Tout commence en début d’après midi dans la salle du Red Studio en périphérie de Douai. La salle accueille des concerts depuis quelque temps et est apprécié pour son confort et sa facilité d’accès. Elle dispose d’une belle capacité d’accueil et au cœur de la soirée elle affichera
sold-out, preuve que le metal peut encore drainer pas mal de gens dans notre pays.
La première formation c’est Born Again. Originaire de Besançon elle œuvre depuis 2016 dans un heavy mélodique inspirée des grands des années 70 et 80 et a déjà deux albums à son actif. Thierry et ses hommes montent en puissance et ont su se faire un nom grâce à des prestations explosives. Le groupe n’a qu’une demi-heure pour s’exprimer et il va foncer avec énergie devant un parterre déjà bien garni. D’entrée avec ‘Deal With The Devil’ chacun peut savourer la capacité du groupe à balancer du lourd. Le chant éraillé de Thierry est efficace avec une belle puissance et un charisme certain. Et à côté ses compères tissent un bel ensemble rythmé taillé dans le meilleur d’un heavy à la Maiden ou Judas Priest. L’accueil est bon et Thierry déclame son amour du heavy metal. Cette bonne impression se confirme avec ‘No Guts No Glory’ puis ‘Ghostrider’. La première fait remuer la tête avec un riff efficace et un côté speed réjouissant. Le refrain est excellent et la partie instrumentale très solide. Précédé par un bruit de moto la deuxième fait son effet avec un côté hard à la Saxon avec encore un refrain imparable. Thierry va chercher le public et parvient à le remuer. ‘Strike With Power’ est tout aussi appréciable avec un côté gras et une bonne dynamique. Le refrain avec chœurs fait son effet et tout rencontre un joli succès. ‘True Heavy Nation’ est une bonne claque métallique avec une mélodie prenante. Puis ‘King Of Pain’ dans un registre à la Dio fait taper du pied de belle manière avec une force épique sympathique. Enfin le groupe rend hommage à Lemmy avec une reprise énergique de ‘No Class’ qui fait un tabac. Born Again est une formation fraîche et dynamique composée de musiciens sympathiques amoureux sincères du heavy metal. Elle a donné une prestation de haute volée et montrait qu’elle avait les armes pour grimper encore plus haut.


Nous retrouvons ensuite avec Abbygail une formation nordiste bien connue des amateurs de hard mélodique. Emmené par Bertrand, connu des habitués du Raismes Fest pour ses présentations énergiques, le groupe œuvre dans un hard rock mélodique depuis 2010 et vient de sortir son premier album. Il dispose d’un temps de jeu identique à ses compères d’ouverture et ne va pas perdre de temps pour envoyer la sauce. D’’entrée avec ‘Nordman’ il propose un titre teinté de rock’n’roll efficace avec un riff simple et direct et un chant éraillé typique du genre avec une bonne gouaille. Puis ‘Backdoor Man’ est dans la même lignée avec un bon rythme et un chant rocailleux. La partie instrumentale fait son effet et chacun apprécie ce bon hard sans fioritures. ‘Rock’n’Roll Man’ voit Bertrand se lâcher et aller chercher un public encore timide. Le titre est plus hard et fait son effet avec un excellent refrain et un rythme certain. ‘Scum’ confirme cette montée en puissance. Sur du bon hard mélodique Bertrand fait bien participer le public et une fois encore on apprécie un refrain parfait et un charme rock enivrant. Le public est bien chaud et fait un tabac à ‘Headbanger’ et ‘Boots On The Ground’. Il y a une énergie remarquable taillée dans le meilleur de ce hard rock vintage. On pense à Motörhead aussi à Rose Tattoo pour le groove qui donne envie de taper du pied. ‘Gun Control’ voit Bertrand se lâcher complètement et le titre marqué de l’esprit d’AC/DC fonctionne diablement bien et rencontre un joli succès. Enfin ‘Long Black Coat’ est le final habituel comme le rappelle le chanteur. Il fait toujours impression avec un côté simple et un excellent solo brûlant. Abbygail a proposé une belle prestation. La formation française a confirmé qu’elle avait du potentiel en matière de hard rock classique et qu’en live elle savait envoyer du bois.


Looking For Medusa a fait un sacré trajet pour atterrir à Douai. Le groupe vient de Clermont-Ferrand et pratique depuis 2011 un heavy mélodique qui s’ouvre à des influences alternatives pour un résultat explosif. D’entrée et devant un public bien présent le groupe envoie la sauce avec énergie sur ‘Rookie Basse’. On apprécie un ton heavy teinté de speed porté par un chanteur charismatique très à l’aise avec un ton à la fois puissant et accrocheur. ‘Colisée’ confirme l’excellente impression. Le ton old school fait son effet et le chant est toujours aussi maitrisé. On apprécie en outre de jolis moments de guitares dignes des grandes paires du heavy des années 80. Après ce début en fanfare ‘Amazonia’ surprend ensuite avec un ton plus moderne et teinté de hip-hop dans l’esprit de System Of A Down et Rage Against The Machine. Ce titre très remuant est d’une sacrée efficacité porté par le timbre chaleureux d’un Olivier à l'aise dans tout les genres. Sur ‘Le Cœur des Hommes’ le groupe confirme son côté touche-à-tout. Il y a la touche alternative avec un chant qui évoque Lofofora pour le côté rageur. Tout cela fait un joli carton et permet d’apprécier une fois de plus la force d’un Olivier, remarquable frontman qui dégage une énergie énorme. Avec ‘The Quest’ le groupe repart vers le heavy mélodique teinté de progressif. Il y a du Queensrÿche et cela fait son effet sur un public qui n’en perd pas une miette. ‘Looking For Medusa’ voit Olivier se couvrir du masque de Medusa pour un effet très réussi, pas loin de ce que propose Iron Maiden avec ‘Powerslave’. Speed et entrainant, le titre est une claque de heavy metal mélodique et remporte un succès remarquable. Le concert se conclut avec ‘Land Of My Fathers’, qui fait un tabac dans une veine power metal. Le public accompagne Olivier sur des ‘oh oh’ dans un bel esprit de communion. Cela achève un excellent concert. Looking For Medusa a été une belle découverte. Le groupe a un répertoire riche et sait sortir du lot avec un chanteur brillant, il a les armes pour se faire un nom très rapidement.


Avec Spirit nous retrouvons un groupe bien connu dans la région. Depuis 20 ans la formation de St Omer écume les routes et les festivals. Elle dispose d’une solide base de fans grâce à sa sympathie et son dynamisme au service d’un heavy mélodique chanté en français, très efficace. La salle est à présent bien garnie avec des premiers rangs compacts. Les fans sont là et vont savourer d’entrée avec ‘Le Bien et le Mal’ un titre bien speed. Le chant éraillé d’Arnaud est efficace, le chanteur est en forme et porte sa formation. ‘Rouge Sang’ enchaine avec le même dynamisme. Le ton très heavy du titre, entre Priest et Maiden, s'impose au le public qui savoure une belle partie instrumentale. ‘Jerusalem’ montre autant de force avec une batterie en feu et un riff solide. L’ambiance est excellente et chacun apprécie la forme du groupe. En outre le chant d’Arnaud est toujours aussi bon et à côté ses compères confirment leur efficacité pour tisser un ensemble heavy entrainant. Dans la suite le groupe va continuer à ravir un public bien chaud dans le même pur esprit à l’ancienne avec une énergie redoutable. ‘Hors La Loi’ puis ‘Nuova Malizia’ montrent un côté épique avec un chant haut perché maitrisé. On apprécie aussi d’excellents refrains repris en chœur. ‘Prophète’ est un dernier moment de heavy metal digne du meilleur des années 80 avec une solide partie instrumentale et toujours un chant puissant et accrocheur. Motivé et en forme Spirit a donné un excellent concert, il a su parfaitement se mettre le public dans la poche et a montré qu’en matière de heavy metal il était un solide client sur lequel on peut compter pour mettre l’ambiance.


Drakkar s’annonce, coorganisateur de la soirée il est très attendu par une jolie armée de fans. Le groupe belge porte la bonne parole heavy metal depuis 30 ans et savoure une seconde jeunesse depuis quelque temps. Il a proposé avec "Diabolical Empathy" un solide album teinté de thrash et depuis parcourt les routes. Porté par un Leni qui en impose, le groupe sait mettre le feu à une scène et devant une foule aussi dense et compacte on attend de sa part une jolie démonstration. Après une intro idéale pour mettre l’ambiance, le groupe part fort avec ‘Rose Hall’s Great House’. Le titre est une claque de heavy thrash porté par le chant abrasif d’un Leni en pleine forme. Aux grattes Richy et Jiël s’en donnent à cœur joie et montrent une belle complémentarité sur les riffs et soli et amènent un côté épique. Avec ‘Hitchhicking Of Pain’ Drakkar enfonce le clou. Très thrash le titre fait un carton dans une ambiance survoltée. Avec ‘Stigmata’ puis ‘A Destiny That Does Not Heal’ le groupe confirme sa forme. Le côté speed des titres impressionne et on apprécie d’excellents riffs et soli taillés dans le meilleur d’un heavy racé. Avec ‘Rise And Fight’ un bond de 30 ans dans le passé est effectué vers l’album "X-Rated". Exprimé dans un speed métal typique de l’époque, le titre déboite et permet aux musiciens de se faire plaisir. ‘Yerushalayim A.D. 1096’ revient vers l’excellent ‘Once Upon A Time… In Hell’ et fait aussi un carton avec son ton heavy mélodique accrocheur. Avec ‘Plague Or Cholera’ le groupe ne relâche pas la pression et montre une sacrée force de frappe avec un Leni en forme qui montre une impressionnante puissance vocale. Enfin le concert s’achève avec la reprise classique du ‘We’re Not Gonna Take It’ de Twisted Sister. Le titre est un hymne et cette reprise énergique fait un carton auprès d’un public déchainé qui chante le refrain dans une ambiance survoltée. Drakkar a frappé un joli coup avec cette prestation brûlante. Il mixe à merveille puissance et mélodie et il fait l’unanimité. On attend à présent un nouvel album pour continuer cette belle nouvelle carrière.


Pour beaucoup le grand moment de la soirée arrive avec le concert de Dyscordia. La Belgique et la région flamande ne sont pas loin et une armada de fans a débarqué pour accueillir ses héros. Un bus a même été loué pour l’occasion pour acheminer ce beau monde. La salle est blindée et le bar ne désemplit pas. Trop peu connue chez nous, la formation de Courtrai propose un métal progressif digne de Vanden Plas mais avec une dose de puissance en plus avec du growl. Le nouvel album du groupe, "-Rewrite" est attendu pour début 2020 et ce concert est l’occasion pour les fans de retrouver leur groupe. Le nouvel album est présenté avec son morceau titre, ‘-Rewrite’. Mais quelque chose cloche, le son est très faible et ne permet pas d’apprécier à sa juste valeur le titre. Cela étant, on y retrouve un metal prog classieux qui ne néglige pas la mélodie. Après ce début en demi-teinte le groupe revient sur son album précédent avec ‘Bail Me Out’. Le son s’est amélioré mais cela reste juste et ne permet pas d’apprécier les qualités musicales du groupe ; cela ne gêne pas les fans qui connaissent le titre par cœur mais empêche les novices de se faire une juste idée de la force du groupe. Le titre est porté par un chant excellent, joli mix de puissance et de mélodie, et une technique toute en maitrise sans tomber dans la démonstration. Le succès est au rendez-vous et la salle est chauffée à blanc.’Chthonic Star’ enfonce le clou avec un côté brutal mis en avant avec le growl. Il y a une belle puissance de frappe de la part d’un Dyscordia qui s’arrache de toutes ses forces. Avec ‘From Sight To Black’ on retrouve un titre taillé dans le meilleur du metal progressif, pas loin d’un Symphony X. il met surtout en valeur le chant de Piet. Il vit son art avec intensité, on le sent comme investi d’une mission, propulsant son groupe vers le haut. Le concert approche de sa fin, les fans sont toujours motivés et avec ‘Twin Symbiosis’ et ‘My Devotion’ ils vont se régaler. On retrouve le ton prog et technique avec des mélodies imparables et une mélancolie qui fait mouche. Dyscordia a ravi son public, il finit son concert sous les acclamations. Il a su surmonter les soucis de son, même si on garde un petit regret de ne pas l’avoir vu dans les meilleures conditions possibles. On ne peut que conseiller le groupe a qui aime un métal progressif classieux et puissant.


Il reste deux gros pour achever cette belle affiche. Le premier c’est ADX : cet illustre nom de la scène heavy française a le vent en poupe. Fort d’un nouveau guitariste, Neo, qui a déjà été adopté après des prestations brillantes, le groupe fonce droit devant lui, comme un jeune homme en pleine forme. Après 35 ans de carrière il ne faiblit pas et nous promet bientôt un nouvel album, "Bestial", financé par une campagne de financement participatif. Le public est toujours bien présent et attend une fête heavy digne de celles des années 80. Le groupe est chaud et motivé avant le début des hostilités. Il va balancer une set list classique en forme de joli best of nous permettant de retrouver pas mal de classiques. D’entrée avec ‘Mémoire de l’Eternel’ le ton est donné. Ce titre antique est toujours aussi jouissif avec son début bien speed, le chant en français parfaitement maitrisé et une énergie folle. Plus récent, ‘La Complainte du Demeter’ est un excellent moment lui aussi avec un côté speed réjouissant et le chant puissant d’un Phil en pleine forme qui alterne chant mélodique et chant plus écorché avec aisance. Derrière, un autre classique des débuts, ‘Déesse du Crime’, fait le même effet avec la même vitesse d’exécution et un ton quasi thrash dans le chant. Le refrain tape juste tout comme l’excellente partie instrumentale de haute volée servi par un son très bon.

Le concert est lancé idéalement, le public apprécie la belle leçon donnée et va encore plus rugir avec ‘Notre-Dame de Paris’. Le titre reste un classique et fonctionne à merveille avec un gros riff et un rythme soutenu. ‘La Mort en Face’ fonce aussi droit devant avec le même côté speed et permet d’apprécier un Neo parfaitement intégré, la cohésion du groupe étant évidente et plaisante. La suite va être aussi goûteuse et en forme de célébration totale du heavy metal. ‘Red Cap’ puis ‘L’Etranger’ font le même carton et montrent un groupe en pleine forme. ‘Suprématie’ est toute aussi plaisante, le titre faisant toujours office de classique complet. Le final va être royal. Il y a ‘Division Blindée’, porté par un refrain fédérateur le titre impose une belle facette épique et une mélodie imparable. Enfin on retrouve ‘Caligula’, le public participe à pleins poumons et on ne peut que savourer la belle communion créée, le titre ayant toujours le même éclat avec un autre refrain savoureux et un ton puissant et mélodique. ADX a montré une belle et grande forme, il a tout donné et a ravi les amateurs de heavy mélodique old school. A présent on attend avec impatience "Bestial" pour confirmer ces belles dispositions.


Il reste un gros morceau : venu des Etats-Unis, Cage c’est 20 ans de carrière au service d’un heavy metal teinté de power porté par un Sean Peck fidèle au poste depuis le début. Le groupe n’a jamais obtenu la même reconnaissance que certains de ses pairs mais il ne lâche rien et continue de parcourir les routes. Mais malgré la promesse d’un bon concert, force est de constater que le public est bien moins nombreux et c'est un peu triste pour une formation qui ne méritait pas un tel sort. Malgré cela Cage ne va pas se laisser abattre et envoyer la sauce. Le début se fait sur les chapeaux de roues avec ‘Kill The Devil’. On retrouve un power qui déboite avec le chant puissant typique à la croisée de Rob Halford et de Ralf Scheepers. Le rythme est soutenu et on apprécie un refrain efficace. ‘Spirit Of Vengeance’ est aussi puissante, le groupe envoie la sauce comme si sa vie en dépendait. Le son est un peu limite mais n’handicape pas la chanson. Sean est toujours impressionnant et pousse haut sans donner l’impression de forcer en vieux briscard. L’homme est aussi malin et son ‘vive la France’ est bien accueilli par un public qu’il se met dans la poche facilement. Derrière la guerre repart de plus belle avec ‘Planet Crusher’. Le titre est une belle bombe qui ne fait pas de quartier avec des soli costauds et une mélodie imparable. Dans le même esprit ‘I Am The King’ fait la même belle impression et scotche tout le monde. Il n’y a rien de neuf dans ce power metal mais la volonté et l’envie des musiciens impressionnent.


Sur scène Cage montre qu’il est un sacré client et la suite va le confirmer avec éclat. Après un cri de guerre pour bien affirmer son identité, le groupe continue de tout détruire sur son passage avec ‘Scream Mach’. Le titre bien speed bénéficie d’une belle partie instrumentale qui confirme la qualité technique des musiciens. D’ailleurs juste après, Casey Trask scotche son monde avec un excellent solo de guitare. La deuxième partie est lancée avec ‘Fliyng Fortress’. Le son est nettement meilleur et permet d’apprécier la capacité du groupe à mixer puissance et mélodie. ‘Hell Destroyer’ puis ‘Beholder’ sont dans la même lignée musicale et cela ravit les amateurs. Sean chauffe encore le public en hurlant "vive la France !" et relance la machine de plus belle avec ‘Scarlet Witch’ qui est une autre claque avec un ton ultra heavy et une batterie mitraillette. Sean s’arrache la voix de belle façon à la manière d’un Rob Halford avec hargne. Après ce coup de poing ‘Chupacabra’ est un bon moment costaud avec un chant bien appuyé d’une sacrée puissance et même quelques hurlements. On y savoure aussi une excellente partie musicale avec des riffs et des sois de feux. Le concert approche de sa fin, il reste surtout les acharnés dans la salle mais ceux-ci n’ont pas envie d’en finir. ‘Black River Fails’ est une jolie claque avec un bon côté épique sur un break de toute beauté, un superbe refrain et un chant haut perché maitrisé. ‘Wings Of Destruction’ est un parfait final. Débutant tout en douceur avec un côté à fleur de peau épique il fonce ensuite droit devant avec un côté Judas Priest affirmé notamment dans un chant ultra aigu. Ce titre achève un concert de haute volée de grande qualité. Cage a fait le taf avec talent et aurait mérité d’avoir une bien meilleure affluence. Cela étant les absents ont eu tort et ont raté un bon moment de heavy metal pur et dur.

Ceci achève un festival de grande qualité qui nous a servi des concerts de haute volée, le tout bien souvent dans une excellente ambiance. Cela prouve aussi que le heavy metal peut encore attirer les foules. Il nous reste à remercier l’organisation pour le parfait accueil et sa sympathie. On donne rendez-vous à ce petit monde pour une troisième édition que l’on espère aussi réussie.