Soirée
frisquette, pour un évènement sous haute tension à l’Olympia ce soir.
Trois
quarts d’heure avant l’ouverture officielle des portes du music hall parisien,
qui reçoit Of Mice & Men, In Flames et Five Finger Death Punch, la file
d’attente s’allonge déjà sur le boulevard des Capucines jusqu’à la rue Scribe.
D’autres surprises nous attendent.
Outre des policiers en gilets pare-balles et
mitraillettes au poing devant le 28 boulevard des Capucines, un petit Nestor
policier de la section de déminage est de la fête … pour renifler chaque sac et
sacoche du public. Il faut rappeler que Five Finger Death Punch avait du
annuler son concert du 24/11/15 suite aux évènements du Bataclan, quelques
jours plus tôt.
Etant restés sur ces mauvaises vibrations, FFDP voulaient
certainement éliminer tout doute et faire ce qu’ils savent le mieux faire, et
dans des conditions optimum, un show bouillant et sans arrière-pensée.
OF MICE & MEN
Trois
groupes sont au programme. C’est Of Mice & Men qui débute la soirée.
Du
fait des fouilles à l’entrée, une grande partie de l’audience est encore sur
le boulevard des Capucines quand les lumières s’éteignent et que le groupe
débute son set. C’est donc devant un parterre clairsemé que Of Mice & Men
fait son show.
Ce groupe californien, né en 2009, en est déjà à son quatrième
album même si la stabilité du line up n’est pas son fort. Avec un son plus
qu’approximatif (d’où j’étais), il est difficile de se faire une idée de ce que
valent ces Américains. La batterie et la voix étant trop en avant, difficile de
reconnaitre les titres entendus sur Youtube et autres supports.
Donc à revoir,
et dans de meilleurs conditions, pour se faire une réelle idée du potentiel de
ce combo.
IN FLAMES
Avec In
Flames, qui suit, on monte en puissance. Le groupe dépasse déjà les 25 ans
d’existence et avec onze albums studio au compteur donc c’est du sérieux.
Quand
les métalleux suédois entament la set list, la salle affiche complet. Le son est
parfait et le groupe bien en place.
Le seul bémol, pour ma part, c’est que j’ai
un peu de mal personnellement avec le metal nordique. En général je trouve ce
style (mais cela n’engage que moi) trop linéaire et répétitif. Ce qui au début
parait percutant et dynamique devient peu à peu…lassant. Le public, lui, semble
apprécier. Ce n’est pas de la folie non plus mais deux ovations spontanées de
la fosse viendront réchauffer le cœur
des membres du groupe.
Le show, trop court au goût du chanteur Anders Friden,
est en tout cas très pro et c’est un très bon tour de chauffe pour la suite qui
nous attend !
FIVE FINGER DEATH PUNCH
Avec Five
Finger Death Punch, vedette du soir, on atteint le Graal. Rien à redire. Show
(et light show) tout en puissance.
Archi pro du début à la fin. Le public ne
s’y trompe pas et se lâche enfin. Le charisme d’Ivan L. Moody fonctionne à
fond.
Les chansons s’enchainent et c’est parfait. On en prend plein la tronche
mais on en redemande encore et encore. Je dirais même que les une heure quinze
du show paraissent bien trop courtes. Pourquoi mettre trois groupes à l’affiche
si c’est pour réduire à une portion congrue ceux pour qui tout le monde est
venu.
Ça laisse un gout de trop peu et surtout, d’inachevé.
Déjà en 2015, quand
Five Finger Death Punch avait ouvert pour Judas Priest au Zénith, un sentiment
de frustration m’avait envahi. Mais là, du fait du statut de tête d’affiche,
j’aurais espéré (et ne dois pas être le seul) vraiment quelques chansons de
plus.
Tant pis ce sera pour la prochaine fois, en espérant ne pas avoir à
attendre plus de deux ans avant leur prochaine venue.
Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
Les photos en HD sont également visibles sur Rock'n'Raw / Facebook
Plus d'informations sur http://www.fivefingerdeathpunch.com