Quelle est la question que l’on vous a trop souvent posée ?
En chœur : Elles seront là vos danseuses au prochain concert ?
Laurent : Elle est pas là Sattyna ???
On fait du rock et par essence c’est une musique qui ne doit pas se poser trop de questions
Quick and Dirty, que l’on pourrait traduire par vite et mal fait, le nom provient d’une solution informatique ou biologique élaborée avec peu de soin mais qui a le mérite de résoudre un problème rapidement ? Pourquoi ce nom ?
Fabrice : On fait du rock et par essence c’est une musique qui ne doit pas se poser trop de questions donc c’est cette notion d’urgence associée au côté dirty qui transparait aussi dans nos textes et trouve sa cohérence dans le nom du groupe
À l’écoute de votre musique, tout semble pourtant bien posé au contraire, bien travaillé et surtout pour un très bon résultat ?
Fabrice : je pense que le fait d’avoir beaucoup joué ces morceaux en
live a contribué à les faire mûrir, et une fois en studio la machine était prête
Laurent : On fait les choses sérieusement, mais on ne se prend pas au sérieux, c’est le secret !
Vous indiquez venir de différents univers, comment arrivez-vous à paraitre aussi cohérent dans cet EP ?
Fabrice : C’est ce qui fait la magie d’un groupe quel qu’il soit : des individus avec leur
background musical , leur façon de jouer, leur sensibilité... après on a quand même des dénominateurs communs dans nos goûts « le rock énergique avec de grosses guitares et des
grooves telluriques »
Laurent : Voilà ! Et le fait d’être différents ne nous empêchent pas d’avoir de points communs. Et puis c’est avant tout une histoire de rencontres.
Comment a été composé cet EP ? Est-ce un travail de groupe où vous cogitez ensemble ou bien composez-vous en live ?
Tanguy : Fab est le riffeur (le tronc), Ludo est l'arrangeur (les branches) et après on donne vie aux morceaux en répét’ avec les guirlandes et les boules, euh... Laurent et moi.
Ludo : C’est Fab, le guitariste qui fait les titres. C’était un deal au départ qu’il s’y remette, et il est bon pour ça. Certains titres sont presque finis quand ils nous les fait écouter, pour d’autres il manque un pont ou une mélodie voix, ou un arrangement… C’est ma partie. Les fondations c’est plus mon truc, je préfère la déco d’intérieur à mon âge.
Vous vous inscrivez dans une veine rock, dans laquelle on peut entendre un soupçon de Foo Fighters, de Led Zeppelin parfois, ces groupes font ils partie de vos influences, et sinon quels sont ceux qui vous ont servi d’inspiration corner ?
Fabrice : Ces deux groupes ont en commun de gros gros riffs de guitares mais toujours au service de la chanson. Après la liste est longue et très éclectique car on écoute tous des choses très différentes de Kiss aux Who en passant par les Buzzcocks et même Toto (Rires)…
Laurent : Les Foo Fighters, forcément. Après, nos influences différentes font que l’on va chacun amener une couleur à un morceau, par petites touches. Et, à la fin, c’est du Quick & Dirty !!! Pour ma part, j’écoute aussi bien du Red Hot que du Toto, du Sting ou du Shaka Ponk. Mais à la fin, il y a toujours du AC/DC !
Tanguy : Si on entend Foo Fighters, Led Zeppelin dans notre musique, j’en suis ravi. En autres inspirations, moi j’aime les Clash, Rage Against The Machine, FFF, les Red Hot à l’époque où ils étaient moins formatés pour passer sur M6 Music et NRJ12…
Ludo : Pour moi clairement c’est Alice Cooper période 68-75, jusqu’à Welcome to my Nighmare : ça joue super, c’est un mélange de glam rock, de comédies musicales et c’est très drôle, j’aime beaucoup cette période.
Ensuite c’est dur de ne pas citer Deep Purple, toutes périodes confondues. Le modèle étant clairement la chanson Speed King sur In Rock, pour l’impact.
Dans le rock j’aime beaucoup la virtuosité et la fusion, donc je vais citer Living Colours et j’aime bien Rise to Remain en ce moment.
Ensuite j’aurais pas fait grand-chose si je n’avais pas acheté "Purple Rain" en vinyle le même jour que "Born in the USA".
ZZ top pourrait parfaitement en être une avec un son assez Texan, sudiste (notamment sur 'Trust Me') ?
Laurent : ZZ top, si vous nous lisez, on vous propose de faire notre première partie !
Fabrice : oui, il y a un peu de ça dans le titre mais le refrain est résolument rock
Tanguy : Et Nashville Pussy !
Ludo : C’est sûr qu’on ne va pas dire le contraire ! J’ai emprunté l’intégrale des albums à la bibliothèque et si on veut parler cohérence… et puis question minettes et bagnoles, y’a Eliminator !!!!!
Le Blues n’est d’ailleurs jamais très éloigné de vos compositions, qu’est-ce que ce genre signifie pour vous ? Est-il la base à tous les autres genres ?
Ludo : Je pense que le blues c’est la base, au sens où c’est une sorte de repère pour tout le monde et quand tu ne sais pas quoi jouer avec tes potes, tu fais un blues, parce que c’est la maison de tout le monde, un langage universel en quelque sorte.
Fab : Nos racines viennent du rock voire du hard rock mais par effet de bord ça ramène toujours un peu au blues cependant je ne considère pas Q&D comme un groupe de blues rock
Laurent : AC/DC c’est du blues ! Avec des gros riffs et une voix incroyable. C’est tout nous ça !
On est souvent à la limite de quelque chose dans nos titres.
Quels sont les thèmes que vous développez dans les chansons ?
Ludo : L’idée de départ c’était d’explorer le côté face de l’existence, considérant que le côté pile est plutôt normal… donc pas de quartier, faut que ça transpire, que ça baise, que ça meure, que ça ressuscite et surtout au mépris des dogmes !
Alors y’a un vampire qu’a soif, un type qui voudrait être une fille et peut-être même un chien, un clodo qui veut danser avec des filles, un autiste qui reste autiste et le prince des ténèbres qui fait un tour en bagnole…
Laurent : On est souvent à la limite de quelque chose dans nos titres. Tentation, dualité, solitude… mais le sexe et la fête ne sont jamais très loin. Nos titres finissent toujours bien, avec le diable, au bar !
'I Was Born' sonne assez sombre, presque fataliste, y a-t-il une part autobiographique dans ce titre ?
Laurent : Je pense que Ludo est dans ce groupe pour se faire une psychanalyse gratos, mais demandez-lui !
Ludo : (Rires) Ce qui est étonnant pour cette chanson, c’est que Fab me fait écouter la musique sans voix et que pour la première fois, on expérimente ce timbre grave qu’on va retrouver sur d’autres titres. C’est le morceau qui imprime l’identité du groupe pour la première fois. Le texte est simple : il s’agit d’un autiste, enfermé en lui-même, perdu au bord de la route. C’est pas mon auto-bio. Maintenant j’ai bossé avec des autistes, alors…
A l’inverse, 'Would You Like To Dance' possède une atmosphère festive, presque glam rock et débridé, une envie de finir sur une touche plus joyeuse dans la direction musicale de cet EP ?
Ludo : Carrément ! C’est notre côté "show à l’américaine" où à l’anglaise puisqu’en l’occurrence, l’idéal sera toujours pour moi, Freddie Mercury en Queen Elisabeth à Wembley : le show parfait.
Fabrice : Ça c’est effectivement une influence glam rock à fond, Kiss, Alice Cooper, gros refrain super groove c’est aussi le morceau par lequel on finit les concerts avec les danseuses burlesques
Tanguy : Oui, on joue toujours ce morceau en dernier, quand les danseuses arrivent pour accompagner le Supertramp, on danse, on mate, un bon riff dans les oreilles pour rappeler que le rock’n roll nous fait du bien !
Laurent : Et en même temps c’est juste l’histoire d’un mec bourré qui se prend des râteaux ! Si vous y voyez du glam, c’est qu’on a réussi notre coup !!!
Le rapprochement du groupe avec le monde du cabaret burlesque était une évidence
Vous avez une belle mise en scène scénique, notamment avec de charmantes danseuses, font elles partie intégrante du groupe ?
Ludo : Non, mais c’est mieux quand elles sont là !!! Disons que le show et nos visuels utilisent beaucoup la femme dénudée… Iron Maiden a Eddie alors nous on a les filles !
Laurent : Ces danseuses font partie d’un cercle très réduit. On les adore. Elles nous adorent. Encore une fois, c’est une histoire de rencontre.
Fabrice : Elles ne sont pas toujours avec nous car ce sont des danseuses burlesques professionnelles qui ont aussi leurs spectacles mais dès que la scène le permet et que les agendas coïncident elles sont avec nous (elles seront là vendredi soir au Gibus). Le rapprochement du groupe avec le monde du cabaret burlesque était une évidence il y a une telle folie, une créativité débridée et de l’humour dans ce qu’elles font sur scène, c’est magique.

Vous avez participé au concours Emerganza organisé au Trianon, outre le lieu quasi mythique et institutionnel, que vous a apporté cette participation ?
Tanguy : Déjà se rendre compte qu’on adorait vivre ce genre de sensation ensemble. Ça a soudé le groupe sur l’envie donc le reste déroule tout seul, enfin avec un peu de travail quand même surtout celui de notre manager, Max, qui s’occupe de tout et grâce à qui on peut encore s’enthousiasmer des dates à venir !
Fabrice : je sais que le sujet fait débat chez les zicos sur ce type de concerts. Je dirais juste que nous avons, grâce à ça, touché un nouveau public, joué dans des salles mythiques et que nous avons ensuite décroché des dates notamment aux Francofolies… franchement je ne regrette absolument pas ce choix. Que ceux qui ont déjà fait des concerts dans des bars pourris avec des sonos minables et des patrons esclavagistes me jettent la première pierre.
Laurent : Après avoir joué au New Morning, tu rentres chez toi et tu te dis : si je dois le refaire, je dois continuer à bosser très dur.
Ludo : Emergenza ça nous a mis un peu de discipline surtout, l’idée qu’il faut mettre du rythme dans nos prestations. Au-delà de ça on a rencontré des groupes formidables, un staff technique adorable, et un public fiévreux.
Le crowdfunding a bien fonctionné pour vous, est ce aujourd’hui la meilleure solution pour les groupes afin de se faire connaitre ?
Fabrice : Intégrer les gens à ton aventure musicale par ce biais permet financièrement de faire des choses qu'on n‘aurait pas pu faire tout de suite mais ça t'aide aussi à élargir ta
fan base... Les résultats ont été au-delà de nos espérances.
Les gens achètent moins de musique aujourd’hui mais pour aider un groupe ils sont prêts à mettre de l’argent sur la table : c’est paradoxal mais plutôt encourageant pour les groupes !
Ludo : ça crée un lien qui n’existait pas autrefois avec les fans qui désormais participent à l’aventure : bon, je précise déjà qu’on garde la main sur les prochains visuels des pochettes, il n’y aura pas d’enfants nus ni d’animaux blessés.
Notre parti-pris c’était de faire de la scène et de proposer des concerts puissants et énergiques
En dehors de tout label, les réseaux sociaux, la démocratisation d’internet est le meilleur moyen pour un groupe de se révéler, en contrepartie, beaucoup sont présents, comment faites-vous pour faire la différence ?
Fabrice : Notre parti-pris c’était dès le départ de faire de la scène et tant qu'à faire de proposer des concerts puissants et énergiques . De ce côté je pense qu’on a réussi à se faire une petite réputation qui nous aide à sortir du lot. À côté de ça je pense aussi qu’il est important pour un nouveau groupe de savoir bien s’entourer. Plus qu’un groupe, Q&D est devenu une équipe.
Tanguy : Je ne sais pas si on peut dire qu’on fait la différence. Je m’étonne toujours de découvrir autant de bons groupes hors des gros médias et de voir quelle soupe on sert pour conserver des auditeurs jusqu’à la page de publicité… c’est un mystère pour moi !
Ludo : Disons qu’avec internet, c’est l’explosion de la concurrence donc il ne faut pas chercher forcément à être le meilleur, il faut être visible. D’une certaine façon, tout peut marcher désormais si les relais se font, et ça peut aller vite. À l’inverse, quand ça ne démarre pas, le sentiment d’échec est je trouve, plus fort encore.
Laurent : En fait, sur internet, tu es avant tout une image, et ensuite, et seulement ensuite, tu es musicien. Qui n’a pas liké une connerie sur Facebook uniquement parce que le visuel était sympa ?
Vous avez développé une belle iconographie avec ce logo vert, peux-tu nous en donner l’explication ?
Tanguy : je devais être parti promener le chien….
Ludo : Joker. Je délègue. Je passe. Presque je m’en branle, parce que j’aime bien, donc je valide.
Laurent : C’est très simple, je l’ai créé ! A la base, je voulais juste une forme simple, comme un sticker que l’on pourrait reproduire facilement. Et puis le Q et le D sont devenus des yeux, le reste tombait sous le sens. Le crâne, c’est le rock, la couleur est radioactive pour que les gens viennent à nous comme Blanche Neige à la pomme : viens, ce n’est pas bien, mais qu’est-ce que c’est bon !
La caricature fait partie de l’ADN du rock
Cette image est accentuée par la pochette avec une lady tornade grimançante ? Qui a eu l’idée de cet artwork qui pourrait être taxé de caricatural pour un groupe de rock : petites pépées, alcool et cigarette (un peu à la Gainsbourg) ?
Ludo : La caricature fait partie de l’ADN du rock. Disons que grâce à ça on peut aborder les questions qui font mal : sur le sexisme, sur les addictions… Encore une fois, on joue sur des clichés mais selon moi, tout ce qui choque est bon à prendre. Rien de pire que le conformisme des bien-pensants. Et tant mieux si ça fait parler de nous, même en mal.
Fabrice : C’est surtout un condensé de l’ADN du groupe : fille, tête de mort et décibels mais si les gens y voient un cliché pourquoi pas ? Le monde est fait de clichés...
Tanguy : C’est notre manager Max qui sait ce qui est bon pour nous… après oui, c’est la mode, du politiquement correct, surtout ne choquer personne, ne rien faire qui puisse être mauvais pour la santé, y a peut-être des rockeurs sans gluten, nous on aime les femmes, les potes, le son saturé, et même des trucs pas bons pour la santé qui sont dirty. Donc voilà, on rend hommage à ce qu’on aime.
Laurent : La genèse de cette pochette a été pire qu’un accouchement par césarienne sans anesthésie ! (Rires)
Où s’est déroulé l’enregistrement de l’EP - qui possède une bonne production d’ailleurs ?
Tanguy : Tallman Studio à Pantin. C’est aussi le chanteur des Kidz Get Down, le groupe qui partage le même bassiste, Tommy, qui tient Tallman Studio et bosse très bien, c’est presque une évidence que ce soit lui qui accompagne les Quick & Dirty.
Ludo : La prod’ réussie c’est quand le mec en cabine te dit que ce que tu fais c’est nul mais que comme t’es pas trop con, tu vas changer vite fait et ça va le faire. Ici c’est le cas, on a trouvé un mec en face de nous qui avait aussi des idées, du coup, ça grince mais à la fin, ça roule mieux ! Merci Tommy !
Fabrice : Autant te dire qu’il sait faire sonner des guitares il a d’ailleurs une belle collection d'amplis à lampes qu’on a allègrement utilisés. Le son est brut et très naturel sans trop d’effets, c’est vraiment ce que l’on cherchait
Avez-vous d’ores et déjà réfléchi à d’autres compositions pour un album complet ?
Fabrice : Les titres sont là, on les joue déjà en concert donc ça sera la prochaine étape maintenant les compos viennent parfois au dernier moment donc ça reste ouvert pour la
track-list
Ludo : Y’a ce qu’il faut, c’est pas les idées qui manquent. Après ce qui est long, c’est de s’approprier les chansons en groupe. C’est ce que je préfère. Sur notre album, les titres, on les a beaucoup joués
live, ça se sent je pense.
Tanguy : Oui, on a plein d’idées et même des morceaux finalisés qu’on joue sur scène mais enregistrer un album complet... ben on avait pas encore les moyens tout simplement.
Aujourd’hui faire du rock est tout de même assez gonflé, la musique aujourd’hui semble être devenu un art de pur divertissement et de consommation que quelque chose d’expérimental voire un lieu d’authenticité ? Comment gardez-vous justement cet aspect authentique ?
Laurent : La réponse est dans la question. On a “gardé” ce qu’on a toujours été depuis qu’on a commencé la musique. On est des rockers ! On veut être ensemble et monter sur scène pour faire bouger les gens avec nos titres.
Tanguy : Je crois qu’on ne cherche pas à plaire à tout prix, on n’est pas du genre à faire une étude marketing avant de composer. On fait ce qu’on aime, comme on l’aime, si ça plait tant mieux, on est content. Nous ce qu’on aime, c’est faire des concerts où il y a une ambiance de folie, c’est souvent le cas, on se dit qu’on est sur la bonne voie.
Fabrice : La création et l’authenticité sont là. Je dirais plutôt que c’est ce qui entoure la musique
live qui est mal en point. Jouer dans de bonnes conditions, être écouté par de vrais programmateurs et non par de simples vendeurs de mojitos c’est ça le challenge pour les groupes aujourd’hui
Avez-vous d’autres dates pour de prochains concerts ?
Ludo : Ça arrive, on va annoncer bientôt le programme jusqu’à l’été. Le plus simple c’est de suivre note page Facebook, on tient au courant nos
followers des dates qui arrivent.
Le live, c’est l’ADN du groupe
Qu’attendez-vous de cet album ?
Fabrice : C’est un peu notre carte de visite, ce disque, donc qu’il nous permette de faire de bonnes dates et faire découvrir la folie Q&D sur scène
Tanguy : Un bon accueil bien sûr, des concerts et nous donner envie d’en faire un autre.
Laurent : Forcément que les gens découvrent et aiment notre musique, les anonymes comme les professionnels, et que cela nous amène des dates de concerts. Enregistrer, c’est bien, mais le
live, c’est l’ADN du groupe.
Qu’est-ce que nous pouvons attendre après cet album ?
Laurent : Si vous attendez quelque chose, c’est déjà bon signe.... l’EP, c’est pour nous le hors-d’œuvre. On veut plus, c’est normal. Des concerts, et puis l’album !
Tanguy : Des super concerts, un clip et un prochain album.
Fabrice : Des concerts encore et encore, et bien sûr l’album qui va suivre
Ludo : Ils parlent tous de concert et d’album, moi j’ai envie de dire que vous pouvez attendre le pire, le chaos, la violence incontrôlable, de perdre vos certitudes, de vouloir repeindre tout en bleu…
Quel est l’adjectif qui qualifierait le mieux votre musique ?
Tanguy : Jouissif
Fabrice : Sexy et poétique, si si !
Ludo : Physique
Laurent : Energie
Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’artiste ?
Laurent : Le New Morning, c’était énorme. Nous avons franchi un cap ce soir-là.
Tanguy : Mes concerts avec les Quick & Dirty… Oh le fayot ! Mais c’est vrai que le Trianon et encore plus le New Morning restera un super souvenir !
Fabrice : Le tout premier concert car c’est celui qui à défini ce qu’allait devenir Quick&DIRTY, et bien sÛr l’enregistrement du disque
Ludo : Poser les pieds sur la scène du New Morning
Au contraire le pire ?
Ludo : Quitter la scène du New Morning
Fabrice : Un concert au buzz de Belleville ou tout partait de travers avant même d’avoir commencé à jouer mais qui finalement s’est bien terminé
Tanguy : Les engueulades mémorables en répét’ mais ça doit faire partie de la vie des groupes, des fois on se dit des trucs qui font pas plaisir…. Mais on oublie souvent tout quand on la récompense arrive, la scène !
Laurent : Un accident de moto le matin et un concert le soir !!! L’urgentiste veut me bloquer le coude et la main, et je lui dis simplement de me donner des cachets pour la douleur. On fait le concert. J’ai mal partout. C’était top ! Désolé, finalement, c’est un bon souvenir !!
Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose ?
Ludo : Dieu existe finalement ou pas ? Et si oui, a-t-il des frères et sœurs ?
Fabrice : Tu voudrais pas être endorsé par Wildcustom ?
Laurent : Avez-vous vraiment refusé d’être le batteur des Foo Fighters ???
Tanguy : Comment avez-vous choisi entre Jim Jarmusch et Coppola qui vont ont sollicité pour le documentaire ?
Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?
Laurent : On vous attend !
Tanguy : ContinueZ à être curieux, écouter les groupes, venez aux concerts !
Fabrice : Ecoutez le disque et venez vite fait nous voir en concert, on ne vous décevra pas
Ludo : Le monde entier est fait de musiques sublimes, en Inde, au Bénin, au Pakistan, au japon. Soyez curieux. Tant que ça sonne…
Merci à Calgepo pour sa contribution..