Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
Pourquoi Corson ?
Justement, le nom de Corson a véritablement explosé ce printemps avec le single 'Raise Me Up'. Première question comment expliques-tu ce succès pour un artiste qui existe depuis 2011 ?
Je me rends compte que c'est formidable de n'y arriver que par sa musique. Il y a un schéma qui fait que beaucoup d’artistes sont découverts via la télévision, des émissions de télé-crochet ou de télé-réalité… Quand tu arrives avec ta propre musique, les gens ont juste ta musique et ne connaissent pas l’artiste : c’est un chemin assez traditionnel mais un peu plus long !
Le public m’a découvert avec 'We’ll Come Again' puis 'The Rainbow', j’avais déjà quelques fans avant la sortie de 'Raise Me Up' cela m’a aidé à exploser. Je pense également que le côté français de ce titre m’a permis d’être plus accessible à certaines personnes.
"On a décidé de choisir en single 'Raise Me Up' pour voir ce que cela allait donner et ça a tout fracassé sans qu’on puisse vraiment expliquer la raison de ce succès"
Effectivement, tes deux premiers singles étaient exclusivement anglais, 'Raise Me Up' a intégré des éléments français que tu as maintenus sur ton nouveau single 'Loud'. Est-ce une démarche commerciale ?
C’est un choix de single parce que quand j’ai enregistré l’album, il y avait déjà des chansons en français. De la même façon, sur l’EP qui sort aujourd’hui, il y a cette chanson 'Let it Go' qui est également en français / anglais. J’assume le français depuis le départ.
Mais effectivement, on a décidé de choisir en single 'Raise Me Up' pour voir ce que cela allait donner et ça a tout fracassé sans qu’on puisse vraiment expliquer la raison de ce succès si ce n’est que les radios l’ont beaucoup plus diffusé.
Le soutien de Polydor peut également être une explication ?
Tout à fait ! Changer de label, changer d’équipe, avoir un nouveau souffle… est également une des raisons de ce succès.
Tu parlais de souffle, ta formation lyrique t’a notamment permis de faire carrière dans les comédies musicales "Belles, belles, belles" et "Roméo & Juliette". Pourquoi ne pas avoir continué dans cette direction ? Que retiens-tu de ces expériences ?
Ce sont des expériences qui ont été très courtes dans ma vie. Je suis parti de ma Lorraine pour essayer de vivre de la musique. En 2003 et jusqu’à aujourd’hui, j’ai réussi à devenir intermittent du spectacle. Je suis très fier d’être arrivé à Paris sans connaître personne et arriver à dire à mes parents que j’arrivais à vivre de la musique. J’ai passé beaucoup d’auditions. Je n’ai pas fait que des comédies musicales, j’ai également fait des opérettes, j’ai fait du studio, j’ai enregistré des pubs, j’ai fait de la figuration silhouette dans des films pour faire des cachets… J’ai vraiment vécu la vie normale d’un intermittent dans laquelle on est amené à faire plein de choses.
Dans ce plein de choses, il y a eu "Belles, belles, belles" où j’avais un petit rôle de vingt minutes en deuxième partie du spectacle. Pour "Roméo & Juliette", je n’avais pas de rôle, mais comme j’avais une voix assez étendue du grave aux aigus, on m’a utilisé comme doublure pour remplacer trois rôles que j’ai dû apprendre.
Ce sont de supers expériences ! "Belle, belle, belles" se jouait à l’Olympia, c’est énorme de pouvoir monter jouer sur l’Olympia avec une troupe à 23 ans. Pour "Roméo & Juliette", on a fait une tournée de cinq mois en Corée, à Taiwan dans des salles de 4000 places. Même si je n’étais qu’une doublure, on était les Beatles (Sourire) !
Ce sont des expériences énormes au même titre que les opérettes où pour la première fois, tu dois passer devant l’orchestre avec ta voix. Toutes ces expériences ont été riches et m’ont permis de faire ce métier aujourd’hui. Par ailleurs, je n’ai jamais cessé de composer, si bien que je continuais à jouer mes compos avec ma guitare dans des bars… Tout cela est très constructif !
"L’homme est un vecteur d’émotion, nous ne sommes que des énergies qui
oscillent et ce sont ces oscillations au gré des montagnes russes de la
vie qui nous font avancer"
Tu as officiellement décidé d’opter pour une carrière solo en 2010/ 2011 sous le nom de Corson en hommage à ta mère partie trop tôt. Fais-tu partie de ces artistes qui considèrent qu’il faut impérativement traverser des moments douloureux pour proposer une musique comme la tienne qui véhicule une émotion forte ?
Quand on fait de la musique, on a envie de sortir les sentiments qu’on a au fond de soi. Forcément on a envie d’expulser un sentiment fort quand on est choisi pour un casting qui va permettre de gagner sa vie en chantant ou lorsque l'on perd sa maman… L’homme est un vecteur d’émotion, nous ne sommes que des énergies qui oscillent et ce sont ces oscillations au gré des montagnes russes de la vie qui nous font avancer.
On en vient à ton actu qui est la sortie ce jour de l’EP "Loud" comprenant justement ce deuxième single promis à un succès aussi grand que 'Raise Me Up'. Une question nous brûle les lèvres à Music Waves : pourquoi proposer seulement un Ep alors que nous avons eu la chance d’avoir entre nos mains et nos oreilles un album de 11 titres prévu pour la sortie début 2015 alors qu’il est dans ton ordinateur depuis 2011 ?
Pas depuis 2011 mais au moins depuis l’année dernière où des titres comme 'Raise Me Up' ou 'Loud' sont arrivés. Mais j’ai envie de te dire que cette question, il faut la poser à Polydor parce que si j’avais dû décider de la sortie de cet album, il serait sorti depuis qu’il est prêt parce que ça me brûle les doigts de le proposer au public…
Même si le single 'Loud' semble suivre les traces de 'Raise Me Up', ne penses-tu pas qu’à l’ère de la mcdonaldisation de la musique que l’on consomme et qu'on oublie aussi vite, ne pas sortir un album dans la foulée dus succès de 'Raise Me Up' était un pari risqué ?
Je n’ai pas 30.000 fans sur mon compte Facebook. Si mes fans sont là, ce n’est pas parce qu’ils m’ont vu à la télé mais bien parce qu’ils me suivent depuis 2011 : ce sont des fans fidèles.
Ta base de fans est certes fidèles mais 'Raise Me Up' comptabilise plus d’un million de vues sur Youtube… Ma question était donc de savoir si tu n’avais pas peur de ne pas réussir à fidéliser ces nouveaux fans qui t’ont découvert avec 'Raise Me Up' ?
Ecoute, je t’avoue ne pas pouvoir répondre à cette question. Comme tu le dis, c’était un pari risqué. En revanche, je pense que Polydor a vraiment envie de faire une belle sortie d’album ; ils veulent que ça marche ! Je pense qu’ils ont préféré attendre la fin d’année qui est plus propice aux grosses sorties d’albums. De plus, je n’ai pas encore fait énormément de télé et peut-être, comptent-ils là-dessus pour pouvoir vendre l’album. Ce sont des questions marketing dont je ne m’occupe pas trop (Sourire) mais c’est vrai qu’à chaque fois qu’on a repoussé la sortie de l’album, ça a fait mal au cœur mais je fais confiance à mon label.
Dans tes divers biographies, tu cites Depeche Mode, Nirvana et surtout U2 qui ont marqué ta vie et ton goût pour la musique. Pour ma part, ta musique me fait penser plutôt à Queen, d'un point de vue vocalement bien entendu mais aussi ta capacité à marier pop rock et lyrique sur le plan vocal comme musical. Je pense notamment à la deuxième partie et les guitares aux accents Brian May comme sur 'Eldorado' : es-tu d’accord avec moi ?
C’est amusant que tu dises ça. J’ai eu une platine cd pour Noël, mon père m’a amené au supermarché acheter un cd et j’ai choisi Queen "Greatest Hits 2" uniquement pour sa pochette. Ca a été le premier cd que j’ai écouté et même si ça a été un hasard, ce fut une belle rencontre avec Queen. J’ai ensuite eu ma période Nirvana, U2, Smashing Pumpkins…
Vocalement, ce titre pourrait également évoquer Mika… Acceptes-tu cette comparaison ?
Oui parce que c’est un super chanteur. Ensuite, je ne suis pas spécialement fan de Mika même si son premier album était très bon.
Autre comparaison, la guitare acoustique accompagnée du violoncelle de 'Lost in the Air' évoque Kansas et son sublime 'Dust In the Wind'. Ce groupe fait-il partie de tes influences ?
Je ne connais pas…
Après une brève écoute sur Deezer (merci Philx)…
Ah oui, c’est vrai qu’il y a quelque chose !
Dans un autre registre, 'Star the War' évoque Muse notamment dans les montées vocales à l'instar de Matthew Bellamy… De façon générale, es-tu conscient de ces liens quand tu composes ou seulement quand on te fait la remarque ?
Je ne me rends pas compte quand je compose mais quand on me fait la remarque, je me dis qu’effectivement ce sont des choses que j’ai aimé ou écouté… Je suis nourri de ça mais de façon générale, nous sommes tous nourris de notre passé finalement. Les gens me demandent si 'Raise Me Up' et son refrain sont un hommage à Depeche Mode. J’ai rarement écouté Depeche Mode, en revanche, je suis content de ces liens et que mes chansons évoquent d’aussi bonnes choses…
"J’ai une approche assez cinématographique de la musique"
J’aimerais également citer 'The Rain' avec ses touches électro, un titre qui serait idéal pour une BO de film… Penses-tu qu’on puisse encore s’accorder un temps uniquement dédié à l’écoute de la musique coupé du monde permettant d’aborder un album comme un voyage ? Comment vois-tu tes fans aborder ta musique ?
J’aimerais bien. C’est également ma conception de l’écoute de la musique : j’aime être dans une ambiance et écouter tout un album seul à fond. J’ai une approche assez cinématographique de la musique. Je compose toujours sur des films que je me suis fait dans ma tête. Je suis très fan de cinéma et d’images et j’aime penser qu’un jour, j’aurais peut-être la chance d’avoir un de mes titres sur un film.
Est-ce une des raisons pour lesquelles tes vidéos sont si fouillées, dotées d'un univers particulier ?
Bien sûr ! Je fais moi-même des vidéos, je fais de la photo : c’est une autre de mes passions. Par exemple, le week-end dernier, je suis allé à Londres, j’ai filmé toute la journée et plus tard, je compte monter ces films sur ma musique. A terme, j’aimerais arriver à réaliser mes clips…
Tu as cité les Smashing Pumpkins, peut-être connais-tu Melissa Auf der Maur qui a sorti un concept album axé sur un film. Est-ce une de tes ambitions ?
J’aimerais vraiment pouvoir faire un film pour chaque chanson. Ce sera pour le deuxième album voire celui-ci si j’ai le temps…
"J’aime la mélancolie [...] J’ai cet espèce de rapport ambiguë avec la tristesse… J’aime ce
sentiment et ça transpire forcément sur ma musique."
Ton univers est globalement mélancolique. Quel message souhaites-tu faire passer à travers ta musique ?
Je n’ai pas la prétention de délivrer un message. Mon seul but est d’être moi-même et c’est vrai que j’aime la mélancolie. Quand j’étais adolescent, j’aimais aller vers la faille, j’ai cet espèce de rapport ambiguë avec la tristesse… J’aime ce sentiment et ça transpire forcément sur ma musique. Mais je n’ai pas de message à faire passer ou alors, il est inconscient. Je cherche à faire une musique qui me plaise, qui me ressemble et si j’en suis fier, j’ai cette utopie qu’elle se transmettra (Sourire)…
On le voit bien, les influences sont multiples ce qui explique la richesse musicale et émotionnelle de ta musique. A cet égard, ne penses-tu pas qu’il soit réducteur de te présenter comme je cite "un artiste atypique qui affirme son désir de faire du rock sans avoir à faire le sacrifice du plaisir intense que lui procure la technique du chant classique" ?
Ce sont des accroches marketing pour donner des références au public. Il faut qu’en une phrase, on puisse identifier un artiste : M est le chanteur qui se déguise sur scène, Christine and the Queens est celle qui danse avec ses danseurs… C’est vrai que c’est réducteur mais c’est ainsi que le public perçoit les artistes dans un premier temps avant d’aller plus loin. Et dans mon cas, ça ne me dérange pas d’être considéré uniquement par ma voix.
Autres éléments du succès, cet album a été mixé par John Paterno connu pour son travail avec Robbie Williams, le mastering est assuré par Brad Blackwood (Maroon 5, Black Eyed Peas) ce qui contribue à l’aspect actuel de cet album rempli de cuivres. Peux-tu nous expliquer ces rencontres et comment c’était de travailler avec de telles personnes ?
On avait fait de très bonnes prises acoustiques qu’on avait enregistrées dans un studio résidentiel à Orléans avec une vieille Nive, on a enregistré 45 cordes à Budapest… on a vraiment voulu faire un bel album avec mon réalisateur François Maxime Boutault et mon arrangeur, Brice Davoli qui fait également de la musique de film et de publicité. On a travaillé à trois sur cet album. On a énormément échangé…
John Paterno a eu la lourde tâche de conserver l’essence de ce que nous avions voulu mettre dans cet album. Par exemple, si tu écoutes attentivement 'Make a Stand', tu entendras des bruits de chaises ou des bruits d’archers… ou à la fin de 'Made of Pain', tu as le relâché du piano et même si il n’y a que moi qui l’entend, on a voulu garder ! Du coup, John a bien travaillé pour donner de l’air aux titres et à toutes ces cordes. C’était un gros travail de pouvoir mixer toutes ces pistes tout en arrivant à garder leur côté aérien. On s’est vraiment pris la tête sur le mix : on a dû faire six ou sept prises.
Et pour le mastering, John voulait travailler avec Brad Blackwood qui est un un sacré client. Il a reçu plusieurs Grammy Awards. Le but du mastering est de respecter le mix tout en réussissant à avoir un son qui puisse passer en radio, sur téléphone… sans dénaturer la chanson. Pour cela, il fallait prendre quelqu’un qui s’y connaisse.
Est-ce une fierté d’avoir travaillé avec de telles pointures ?
Bien sûr ! Tout d’abord, ce sont des gens qui ont accepté de travailler avec nous alors qu’ils ne travaillent pas avec n’importe qui. Le fait qu’ils acceptent le projet et le trouvent bien te donne un crédit…

Cet album est réalisé par François Maxime Boutault que nous connaissons bien chez Music Waves pour ses débuts avec Dagoba, Loudblast, Black Bomb A mais aussi Behemoth… et dans un autre registre Manu Dibango, le bluesman Philippe Sayce… Penses-tu que la présence d’un réalisateur touche à tout comme lui était impératif pour pouvoir mettre en valeur la spécificité que tu mets en avant dans ta bio ?
La rencontre avec François s’est vraiment faite par hasard. J’étais au concert d’un pote, il était en face de moi, on a commencé à discuter et on s’est bien entendu humainement. Ce qu’il y a de bien quand tu fais un premier album, c’est que tu ne sais rien. C’est comme un premier enfant, tu ne sais pas comment lui changer ses couches (Rires)… François était là pour m’aiguiller et me donner confiance en moi-même. Contrairement à d’autres réalisateurs qui font ce qu’ils savent faire, François a été à l’écoute et il a gardé, ou du moins on a échangé, sur tout ce que j’ai proposé. La force de François est de faire confiance aux personnes avec qui il bosse.
Qu’attends-tu de cet album ?
Que les gens l’aiment et qu’il puisse nous amener sur les routes et sur un deuxième album.
Tu as ouvert pour des artistes aussi renommés que Skip the Use, Boy George, Imagine Dragons, Lisa Stansfield, Laura Pausini, Morten Harket et plus récemment Maroon5. Quelle est la prochaine étape ?
U2 (Rires) ! U2 au Stade de France !
Et que les groupes pour lesquels tu as ouvert, fassent ta première partie ?
Non, j’aurais une telle pression ! Tu imagines !
Pourquoi ?
C’est du pop rock ! Il faut malheureusement remettre le pop rock dans l’état qu’il est aujourd’hui. Actuellement, le top des ventes c’est beaucoup d’Urban, des gros artistes internationaux… Le rap, la dance ont pris une place énorme et nous sommes plus que quelques irréductibles à mettre des guitares électriques, des cordes…
Question traditionelle de Music Waves, quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?
Quand j’ai enregistré les cordes à Budapest. Ca a été un moment unique. Je me suis mis dans la grande pièce avec les musiciens et c’était un moment magique où j’étais parcouru de frissons.
"J’aime ce sentiment que ceux qui nous ont quitté, qu’on a aimé sont
toujours là et nous regardent avec un œil extérieur, nous guident et sont les
locomotives de ce que nous sommes."
Ta carrière commence à peine, finalement ne peut-on pas dire que le seul regret que tu peux avoir est que ta mère n’ait pas pu voir ton succès ?
Non parce que j’ai l’impression qu’elle est là ! J’aime ce sentiment que ceux qui nous ont quitté, qu’on a aimé sont toujours là et nous regardent avec un œil extérieur, nous guident et sont les locomotives de ce que nous sommes.
Tu as évoqué ton meilleur souvenir, au contraire, quel pourrait être le pire ?
Pendant cette période d’intermittent du spectacle où je faisais tout et n’importe quoi, j’ai eu un contrat d’un jour où je devais jouer et chanter dans un espèce de remake de "Grease"… Je me suis retrouvé à faire John Travolta à Asnières dans un club de rock devant des personnes du troisième âge. Le but était de clore cette soirée et j’avais tous les vieux qui dansaient derrière moi pendant que je faisais John Travolta. C’était n’importe quoi (Rires) !
Le cadeau des archivistes de Music Waves est donc de trouver cette vidéo…
Oh la, si tu l’as, c’est la fin de ma carrière (Rires) !
Tu as écrit pour Amaury Vassily, que retiens-tu de cette collaboration hormis le fait de ne pas avoir fait l'Eurovision ?
A l'époque, j'avais fait son premier single avec Brice Davoli. J'ai écrit un titre aussi pour Louis Delort 'Ephémère' sur son album physique mais aussi pour David Hallyday, des textes en anglais sur son prochain album. Amaury je l'ai jamais vraiment rencontré alors que David et Louis sont de vraies belles rencontres…
Et l’Eurovision dans tout çà ?
L'Eurovision ? Ce n’est pas pour moi (Rires) !
On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ?
Qu’aurais-tu fait si tu n’étais pas dans la musique ?
Et ?
J’aurais fait photographe ou vidéaste…
Le but était de faire un travail artistique éloigné de ton expérience dans les banques au Luxembourg ?
Tout à fait, ce n’était pas fait pour moi.
Donc photographe de concert live également ?
Pourquoi pas…
Et bien, nous attendons ta candidature pour pouvoir intégrer l’équipe des photographes de Music Waves ?
Pas de problème d’autant que j’ai le même appareil que Phil, il me prêtera ses objectifs (Rires) !
Merci
Merci à vous !